Le logo d'Atos affiché sur un bâtiment © nitpicker / Shutterstock
Le logo d'Atos affiché sur un bâtiment © nitpicker / Shutterstock

L'entreprise de services numériques acte l'échec de ses négociations avec Daniel Kretinsky. Le milliardaire tchèque ne rachètera pas Tech Foundations.

Atos, à la tête duquel les dirigeants vont et viennent depuis plusieurs mois, avait pour ambition de céder son activité d'infogérance à la société de Daniel Kretinsky EPEI. Une opération qui devait lui apporter de l'argent frais, alors que la situation financière du groupe est de plus en plus compliquée. Malheureusement, cette vente, qui devait être une bouffée d'air frais pour Atos, ne pourra finalement pas se faire.

Pas d'accord entre les partenaires

Encore une mauvaise nouvelle pour Atos ! Le groupe vient d'annoncer, en même temps que la société EIPEI de Daniel Kretinsky, que les négociations pour la vente de Tech Foundations prenaient fin sur un échec. Les deux parties « ne sont pas parvenues à un accord mutuel satisfaisant. »

D'après le directeur général Paul Saleh, cette décision s'est faite par « consentement mutuel », ce qui n'entraînera donc pas de dédommagements. La direction affirme par ailleurs qu'aucun autre candidat à la reprise ne s'est pour le moment manifesté, ce qui pourrait la pousser, à terme, à envisager la cession d'autres actifs pour faire face aux difficultés financières.

© Casimiro PT / Shutterstock.com
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Daniel Kretinsky pas bien vu des actionnaires

Malgré ces problèmes, la fin des négociations avec Daniel Kretinsky a plutôt bien été accueillie au sein d'Atos. D'après l'associé gérant de la société de conseil Swann Capital, interrogé par Le Telegramme, « ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle [car Daniel Kretinsky était] très mal vu par beaucoup d’actionnaires. »

Il faut dire que les doutes sur la faisabilité de l'opération sont présents depuis quelques mois déjà. Ainsi, au début du mois de janvier, Paul Saleh indiquait que les négociations prenaient « plus de temps que prévu, et il n’y a aucune certitude qu'elles aboutissent à un accord. » Maintenant, on sait. Que va donc pouvoir désormais faire Atos pour remplir ses caisses vides ?

Source : Le Telegramme