Le champion français de l'intelligence artificielle continue à chercher des capitaux. Et le prochain tour de table au programme pourrait lui rapporter une très grosse somme !
Dans le monde de l'IA générative, il n'y a pas que ChatGPT ou Gemini, pourrait-on claironner en France. Car une entreprise nationale se taille une place de choix au milieu des géants américains de la tech, à savoir Mistral AI, la société à l'origine du chatbot Le Chat. Le développement de cette licorne est suivi avec intérêt par les plus hautes autorités du pays, qui voient dans l'entreprise un potentiel objet de souveraineté dans le domaine de l'IA. Autant dire que tous les feux sont au vert pour Mistral AI, comme le montre encore ce projet de levée de fonds.
Une valorisation qui pourrait atteindre les 5 milliards de dollars
Mistral AI devrait avoir beaucoup d'argent à l'avenir si la direction arrivait à ses fins. Car selon le média The Information, les dirigeants de l'entreprise française ont récemment discuté avec des investisseurs pour effectuer une nouvelle levée de fonds. Levée de fonds qui représenterait au total plusieurs centaines de millions de dollars.
Avec la réussite d'une telle opération, Mistral AI montrerait qu'elle commence à acquérir un poids certain dans le secteur au niveau mondial, puisque sa valorisation atteindrait alors les 5 milliards de dollars (environ 4,68 milliards d'euros). En comparaison, le leader dans le domaine, OpenAI, affiche une valorisation de près de 80 milliards de dollars.
Mistral AI travaille déjà avec Microsoft
Et l'on peut faire confiance à la société pour attirer l'argent. En effet, elle compte déjà parmi ses investisseurs des noms prestigieux tels que celui d'Andresseen Horowitz, Nvidia, ou, surtout, tout simplement Microsoft. Un partenaire de poids, qui est déjà l'origine de la sucess story d'OpenAI, et qui a conclu au mois de février dernier un « partenariat pluriannuel » avec Mistral AI.
Cette alliance avec à l'époque fait grogner du côté de l'Union européenne, alors que le gouvernement français s'était au contraire félicité de ce pacte. L'arrivée de nouveaux investisseurs sera-t-elle à nouveau scrutée par Bruxelles ?
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Source : Reuters
