Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale suite aux élections européennes, dimanche, les sites gouvernementaux d'inscription sur les listes électorales ne fonctionnent plus.
Avec la dissolution de l'Assemblée nationale, décrétée par le Président de la République ce dimanche 9 juin 2024, le monde politique français vit l'un de ses plus importants moments depuis le début du 21ème siècle. Dans la précipitation d'une échéance européenne largement défavorable à la majorité présidentielle, des élections législatives auront lieu à la fin du mois. De nombreux français tentaient, sans succès ce dimanche soir, d'accéder aux différents sites d'inscription sur les listes électorales.
L'Assemblée nationale dissoute par Emmanuel Macron
« Je dissous l'Assemblée nationale ». Par ces mots, prononcés depuis l'Élysée, Emmanuel Macron a surpris les uns et provoqué l'euphorie des autres. Les dimanches 30 juin et 7 juillet prochains auront lieu de nouvelles élections législatives, consécutives à la dissolution de l'institution installée au Palais Bourbon.
Cette dissolution, qui intervient dans un temps particulier houleux, qu'il s'agisse de la politique nationale ou des tensions géopolitiques extrêmes, pousse d'ores et déjà les Français à réagir, tous avec des motivations diverses.
Les sites gouvernementaux permettant de s'inscrire sur les listes électorales victimes de leur surfréquentation
Dimanche soir, nous nous sommes aperçus qu'ils étaient visiblement très nombreux à tenter de consulter les différentes pages internet gouvernementales ayant un lien, de près ou de loin, avec les élections et les inscriptions sur les listes électorales.
La plateforme service-public.fr, qui risque d'être largement visitée tout au long de ces trois prochaines semaines, est ainsi inaccessible. On peut notamment citer celle qui consiste à s'inscrire sur la liste électorale en cas de déménagement.
Il ne s'agirait pas d'une attaque par déni de service (DDoS) provoquée par des cybercriminels. Les difficultés de la plateforme gouvernementale résultent bien d'un trafic trop important, que les serveurs qui l'hébergent ont du mal à supporter. Une surfréquentation qui en dit tout de suite long sur l'intérêt qu'auront les Français à se mobiliser dans les prochaines semaines.