L'IA à source fermée, Mark Zuckerberg n'en veut pas et dénonce ceux qui tentent de "créer Dieu" avec

Dans une récente interview, Mark Zuckerberg n'a pas hésité à tacler la concurrence dans le domaine de l'intelligence artificielle générative. Selon lui, le développement de modèles fermés n'est pas la voie à emprunter.

Meta a fait le choix de l'open source avec ses grands modèles de langage (LLM), dont la dernière itération, Llama 3, a été dévoilée en avril dernier. Ce n'est toutefois pas le cas de la plupart des autres géants technologiques.

Google, OpenAI, ou encore Anthropic préfèrent concevoir des IA fermées. Mis à part leur éditeur, personne n'a donc accès à leur code. Une décision qui n'est pas du goût du P.-D.G. de Meta.

Tacle à Sam Altman ?

« Je ne pense pas que la technologie de l'IA soit une chose qui devrait être accaparée, qu'une entreprise puisse l'utiliser pour développer n'importe quel produit central et unique qu'elle construit », a-t-il expliqué dans une interview accordée au créateur Kane Sutter sur YouTube. Il cite notamment Gemini de Google et ChatGPT d'OpenAI.

En vantant les mérites de l'open source, qui permet d'apporter l'IA au plus grand nombre, l'entrepreneur a dénigré les efforts de la concurrence et dénonce ceux qui tentent de « créer Dieu ». « Je trouve assez déconcertant que les gens de l'industrie technologique parlent de la construction d'une "vraie IA". C'est un peu comme s'ils pensaient créer Dieu ou quelque chose du genre et… ce n'est tout simplement pas ce que nous faisons », a-t-il poursuivi.

Bien qu'aucun acteur n'ait été mentionné par rapport à ces propos, il est facile d'imaginer que Zuckerberg fait référence à OpenAI. À plusieurs reprises, son dirigeant Sam Altman a révélé vouloir développer l'intelligence artificielle générale, c'est-à-dire capable d'apprendre n'importe quelle tâche cognitive comme les humains.

Une IA variée pour répondre aux besoin de tous

Le P.-D.G. estime que l'IA doit être variée afin de proposer un large choix d'usages pour les utilisateurs et de refléter leurs intérêts. « Ce n'est pas comme s'il y avait une seule application que les gens utilisent sur leur téléphone. Il n'y a pas un seul créateur dont les gens veulent obtenir tout le contenu. Il n'y a pas une seule entreprise à laquelle les gens veulent tout acheter », argumente-t-il.

Il est certain que ces commentaires ne tomberont pas dans l'oreille d'un sourd, bien qu'il soit peu probable que les entreprises concernées décident de changer leurs modèles…

Sources : Kallaway sur YouTube, TechCrunch