La société à l'origine de l'IA générative Claude, Anthropic, est l'objet d'une nouvelle plainte. Elle est accusée d'avoir utilisé illégalement les œuvres de plusieurs écrivains sans leur consentement.
Pour entraîner les nouvelles IA génératives qui font beaucoup de bruit, comme ChatGPT, les sociétés qui les développent doivent utiliser un volume particulièrement monstrueux de données. Raison pour laquelle elles sont nombreuses à être allée piocher dans certaines réserves, sans nécessairement demander l'autorisation de ceux qui avaient des droits sur ces contenus. On a ainsi vu depuis plusieurs géants comme OpenAI être attaqués en justice pour cette raison. Et aujourd'hui, c'est au tour d'Anthropic.
Trois auteurs se retournent contre Anthropic
Antrhopic va devoir faire face aux tribunaux américains. Trois écrivains viennent en effet de déposer un recours collectif contre la start-up devant une cour de justice fédérale de Californie.
Les journalistes et écrivains Charles Graeber, Andrea Bartz et Kirk Wallace Johnson accusent Anthropic d'avoir utilisé illégalement leurs livres pour entraîner le chatbot Claude. Ils ajoutent dans leur plainte que la société californienne en aurait fait de même avec plusieurs centaines de milliers d'autres ouvrages.
C'est la deuxième plainte reçue par la start-up
Ainsi, pour eux, Anthropic aurait « construit un business de plusieurs milliards de dollars en volant des centaines de milliers de livres protégés par des droits d'auteur. » En conséquence, ils demandent des dédommagements financiers dont le montant est inconnu, ainsi qu'un ordre judiciaire bloquant de manière permanente l'utilisation des livres des plaignants dans l'entraînement des IA.
Anthropic n'a pour le moment pas souhaité faire de commentaires, un porte-parole indiquant simplement être au courant du dossier judiciaire. Il s'agit de la seconde plainte à être déposée contre l'entreprise pour des violations de droits d'auteur, après celle portée par des éditeurs de musique, en octobre dernier, accusant l'entreprise d'avoir utilisé indûment de grandes quantités de paroles de chanson pour entraîner Claude. Le début d'un marathon judiciaire ?
- Upload de fichiers pouvant aller jusqu'à 100 000 tokens (75 000 mots environ)
- Personnalisation avancée
- Conception éthique
Source : Reuters