La GeForce 256 dans toute sa splendeur ! © Wikipedia
La GeForce 256 dans toute sa splendeur ! © Wikipedia

Véritable pionnière, la carte graphique GeForce 256 célèbre ses 25 ans et, avec elle, NVIDIA la première pierre de sa domination.

Si aujourd'hui, associer « NVIDIA » et « carte graphique » est une évidence, mais il n'en a pas toujours été ainsi et à l'échec relatif du GPU NV1 aurait bien pu mettre un terme à l'aventure NVIDIA peu de temps après son démarrage.

Heureusement, en 1999, après les réussites du TNT et du TNT2, NVIDIA a enfoncé le clou de belle manière, révolutionnant du même coup la conception même des processeurs graphiques.

Le « premier GPU au monde »

Le 31 août 1999, Jensen Huang et ses équipes annoncent ce qu'ils n'ont pas hésité à baptiser le « premier GPU au monde » avec une puce répondant au nom de code NV10, mais que l'on connaît sous celui de GeForce 256.

À l'époque, le monde de la carte graphique est pour le moins hétéroclite. Aucune entreprise n'a encore pris complètement l'ascendant sur les autres et l'on peut compter 35 sociétés impliquées de près dans la conception de processeurs graphiques avec des noms passés à la postérité comme 3DFX, Matrox ou S3. Aujourd'hui, seules subsistent AMD et Intel pour offrir un peu de concurrence à l'ogre qu'est devenue NVIDIA.

S'il ne faut pas oublier les TNT et TNT2 lesquelles ont contribué au succès de NVIDIA, c'est bien l'annonce puis le lancement de la GeForce 256 qui a lancé la machine… 25 ans plus tard, les cartes graphiques de la marque portent d'ailleurs toujours ce joli petit nom.

Deux variantes : SDR et DDR

Nous sommes le 31 août 1999, Jensen Huang annonce la « sortie prochaine » de la GeForce 256 au travers de deux versions : dès le 11 octobre suivant, la GeForce 256 SDR arrive sur le marché, mais il faut attendre le 13 décembre pour voir arriver la GeForce 256 DDR.

VideoCardz s'amuse à comparer la GeForce 256 avec la GeForce RTX 4090 © VideoCardz
VideoCardz s'amuse à comparer la GeForce 256 avec la GeForce RTX 4090 © VideoCardz

À l'époque, la carte affole les compteurs alors que NVIDIA évoque l'intégration de 23 millions de transistors sur le GPU et qu'il est question de la gestion de 10 millions de polygones par seconde. Pour continuer dans les chiffres, le GPU est capable d'une cadence de 120 MHz, il est accompagné de 32 Mo de VRAM sur un bus 128-bit pour une bande passante totale de 4,8 Go/s.

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Comparatif

Des chiffres qui font sourire aujourd'hui alors que le navire amiral de NVIDIA – la GeForce RTX 4090, que nous avons testée dans nos colonnes – intègre 76 milliards de transistors, affiche une fréquence maximale de 2,52 GHz et se trouve accompagné de 24 Go de VRAM en GDDR6X avec bus d'interface 384-bit pour une bande passante de 1 008 Go/s.

Une progression qui n'a pas fait que des heureux à commencer par nos porte-monnaies : lancée à 199 dollars, la GeForce 256 SDR atteint 380 dollars avec l'inflation quand il faut compter 1 599 dollars pour la GeForce RTX 4090. Joyeux anniversaire quand même M. Huang, mais si les RTX 5000 pouvaient être l'occasion de baisser un peu les prix…

  • Performances affolantes !
  • DLSS 3 très convaincant
  • Ventilation plutôt discrète
9 / 10

Source : VideoCardz