La migration vers Windows 11 se heurte depuis son lancement à des exigences matérielles strictes, notamment la présence d'une puce TPM 2.0, freinant considérablement son adoption. Face à cette situation, Microsoft propose désormais une solution officielle pour installer Windows 11 sur des configurations non compatibles, tout en avertissant clairement les utilisateurs des risques encourus.

Pour accélerer l'adoption de Windows 11, Microsoft fait des concessions. © Shutterstock
Pour accélerer l'adoption de Windows 11, Microsoft fait des concessions. © Shutterstock

À l'approche de la fin du support de Windows 10 prévue pour octobre 2025, Microsoft assouplit sa position concernant l'installation de Windows 11 sur les PC ne répondant pas aux prérequis techniques. Une décision stratégique qui intervient alors que Windows 10 domine encore largement le marché avec 61,83 % de parts, contre seulement 34,94 % pour Windows 11.

Une procédure encadrée mais risquée

Microsoft a mis à jour sa documentation pour détailler la procédure d'installation sur les PC non compatibles. Les utilisateurs doivent accepter une clause de non-responsabilité explicite, reconnaissant que leur configuration pourrait rencontrer des problèmes de stabilité et de compatibilité. Seuls les PC équipés de processeurs postérieurs à 2008 peuvent bénéficier de cette possibilité. Les machines dépourvues des instructions POPCNT et SSE4.2 restent exclues de cette opportunité.

L'installation de Windows 11 sur un PC non compatible entraîne des restrictions importantes : absence de mises à jour garanties et exclusion de la garantie constructeur en cas de dommages liés à des problèmes de compatibilité. Microsoft a également amélioré le processus de retour à Windows 10 en cas de problèmes. Cette option reste disponible pendant 10 jours après la mise à niveau, avec une procédure détaillée accessible depuis les paramètres système.

Cette décision de Microsoft intervient dans un contexte particulier où Windows 10 approche de sa fin de support. À partir d'octobre 2025, les utilisateurs devront soit migrer vers Windows 11, soit souscrire à un programme payant pour continuer à recevoir les mises à jour de sécurité, facturé 30 dollars par an pour les particuliers.

Source : Neowin

Windows 11
  • Refonte graphique de l'interface réussie
  • Snap amélioré
  • Groupes d'ancrage efficaces
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