Le site de vente en ligne BazarChic devrait prochainement fermer ses portes. La faute à un marché toujours plus concurrentiel.
Dans le domaine de la vente privée en France, les grands noms sont Veepee et Showroomprive - deux plateformes qui se classent dans le secteur premium. Mais jusque-là, il n'y avait pas que ces deux acteurs sur le marché, puisqu'ils devaient faire avec leur rival BazarChic. Une entreprise fondée en 2006, et qui avait ensuite été acquise en 2016 par les Galeries Lafayette. L'opération, à l'époque, permettait d'imaginer un avenir d'expansion soutenue. Malheureusement pour l'entreprise, ce ne sera pas le cas.
BazarChic bientôt en cessation d'activité
Le clap de fin n'est plus très loin pour BazarChic. Selon une information du Parisien, la plateforme a « initié un projet de cessation d’activité. » Les représentants du personnel ont ainsi déjà été informés, et si aucun repreneur ne venait à se manifester, les premiers licenciements auront lieu à partir du mois de mars prochain.
Une centaine de salariés travaillent actuellement pour cette entreprise, dont le siège social est situé à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) et l'entrepôt à Herblay (Val-d’Oise).
Des pertes importantes enregistrées ces dernières années
L'acquisition par les Galeries Lafayette faisait à l'époque espérer une complémentarité entre les deux acteurs, l'un profitant de la notoriété de son partenaire, l'autre de sa présence déjà bien établie sur internet. Malheureusement, ces dernières années, BazarChic n'a pas réussi à atteindre une taille suffisante pour lui permettre de tenir la dragée haute à Showroomprivé et Veepee. La plateforme a ainsi enregistré ces dernières années des pertes importantes.
Pour certains salariés interviewés par Le Parisien, cette issue est un gâchis. « L'entreprise n’est pas allée chercher de nouveaux clients. On a servi à écouler les invendus des Galeries, mais on n'a pas proposé de marques plus attractives, streetwear, comme on en voit chez les concurrents » témoigne l'un d'eux. De quoi donner des idées à un éventuel repreneur de dernière minute ?
Source : Le Parisien