OpenAI vient de dévoiler les grandes tendances issues d’un sondage auprès de sa communauté, et plusieurs demandes se dégagent.
Les utilisateurs de ChatGPT ont été invités à exprimer leurs envies et leurs frustrations, afin d’orienter le développement du célèbre chatbot pour l’année à venir. Résultat : un mélange étonnant de demandes ultra-techniques et de petits ajustements de confort qui pourraient bien transformer nos interactions avec l’IA.
L’ambition d'atteindre l’intelligence humaine et l'IA agentique en ligne de mire
Au sommet de la liste, on retrouve la quête de l’AGI (intelligence artificielle générale). Certains rêvent d’une IA capable de raisonner et d’apprendre comme un humain, voire mieux. Cette vision suscite autant d’enthousiasme que de craintes, notamment sur la question de l’éthique et de la sécurité. Pour autant, OpenAI ne semble pas reculer devant ce défi titanesque, même si la route vers l’AGI est encore semée d’embûches.
Juste en dessous de l’AGI, les utilisateurs ont plébiscité la mise en place d’agents, c’est-à-dire des bots automatisés capables de prendre des initiatives. Imaginez un ChatGPT qui gère votre agenda, réserve vos billets de train et organise vos documents, le tout sans intervention manuelle. Cette fonctionnalité, déjà évoquée par OpenAI, promet un saut qualitatif majeur pour assister l’utilisateur dans ses tâches quotidiennes.
Personnalisation et « mode adulte »
Les férus de recherche scientifique et les professionnels espèrent une fonctionnalité de recherche approfondie à l'instar de ce que propose Google avec Gemini, permettant à ChatGPT de creuser bien au-delà de la simple réponse ponctuelle. Parallèlement, la personnalisation est un autre enjeu majeur : intégrer les préférences de chaque utilisateur pour des suggestions plus pertinentes, voire un style de réponse adapté à son domaine d’activité.
Une autre demande qui fait beaucoup parler d’elle est l’apparition d’un « mode adulte ». L’idée ? Alléger les barrières éthiques et laisser ChatGPT explorer des sujets plus sensibles, voire polémiques. En clair, un mode sans censure ou presque. Difficile, cependant, d’imaginer OpenAI désactiver complètement les garde-fous actuels, tant la réputation et la sécurité de la plateforme sont en jeu.
Des contextes plus longs et une meilleure mémoire
Un reproche récurrent concerne la mémoire limitée de ChatGPT. Quand vous engagez une longue conversation, le chatbot peine parfois à se souvenir des premiers échanges. Les utilisateurs souhaitent une capacité de stockage plus étendue et un historique réellement exploitable, pour éviter les redites inutiles. OpenAI étudie donc des pistes pour permettre au modèle de garder en mémoire davantage d’informations contextuelles, ce qui pourrait radicalement améliorer la fluidité des discussions et la pertinence des réponses lors de longs échanges.
Source : Tech Radar
- Chat dans différentes langues, dont le français
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