La voiture électrique est présentée comme l'avenir, par rapport aux véhicules thermiques. Pourtant, le scepticisme grimpe en France.
La voiture électrique ne vit pas ses meilleurs moments actuellement en France. Le nombre de ces véhicules a ainsi vu ses chiffres de ventes dégringoler dans l'hexagone à la fin de l'année dernière, avec un recul encore plus frappant que pour les véhicules thermiques. Et il semble que cette tendance ait une raison particulière, quand on voit l'attitude des Français vis-à-vis de cette technologie.
Plus d'un tiers des Français seraient « électro-sceptiques »
Y aurait-il du divorce dans l'air entre les Français et la voiture électrique ? On pourrait bien le voir quand on regarde le sondage effectué par le CSA, pour le compte de la Plateforme automobile française (PFA), auprès de 3000 personnes. Car moins de la moitié de la population considère aujourd'hui que la voiture électrique est une réponse adéquate au dérèglement climatique (43% des sondés).
Et cela se voit dans leur jugement sur les mesures que veulent prendre les autorités. Ils sont ainsi seulement 27% à soutenir le bannissement des voitures thermiques sur le Vieux Continent à partir de 2035. Pire, 37% des personnes ayant répondu se disent « électro-sceptiques », soit ceux qui ne croient pas à la pérennité des véhicules électriques.
Une scission entre la population et les élites
Et là où les élites européennes veulent maintenir l'objectif très ferme d'interdire la vente de véhicules thermiques neufs à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, la population, elle, se montre de plus en plus dubitative. 73% des répondants estiment qu'il s'agirait tout simplement d'une ambition « irréaliste ».
Une vision qui exprimerait les inquiétudes de la population sur « la liberté de circuler et le pouvoir d'achat. » Il faut dire qu'à l'heure actuelle, les véhicules électriques restent toujours plus chers que leurs équivalents utilisant un moteur thermique. Et ça ne devrait pas s'arranger avec les aides à l'achat dans l'électrique qui ont été revues à la baisse pour 2025.
Source : Automobile Propre