À Londres, les autorités ont passé un partenariat avec la société Trojan Energy pour déployer des centaines de bornes de recharge pour voitures électriques qui ne se voient presque pas. Ingénieux !

Fondée en 2016 et basée en Écosse, Trojan Energy se spécialise dans les solutions visant à faciliter la transition vers les énergies renouvelables en milieu urbain. Sa technologie brevetée intègre des points de recharge de véhicules électriques de manière transparente dans les trottoirs, afin de ne pas encombrer les rues lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
Des bornes peu encombrantes
C'est le conseil municipal de Camden, dans le nord de la capitale britannique, qui a fait appel à la jeune pousse. Son objectif : installer plus de 570 bornes de recharge de niveau 2 (c'es-à-dire fonctionnant sur un alimentation de 240 volts et pouvant fournir entre 3 kW et 19 kW de puissance, bien que certaines puissent aller jusqu'à 22 kW) sur les trottoirs d'ici à 2026.
Le projet va débuter dès cette année avec l'implantation de 70 dispositifs en juillet. Les suivantes se feront de manière progressive, au fur et à mesure que des emplacements appropriés seront identifiés.
Les bornes seront regroupées en grappe aux quatre coins du vaste quartier de Camden, de quoi augmenter leur disponibilité pour les conducteurs. Ces derniers pourront s'y connecter facilement à l'aide d'adaptateurs personnels qui pourront relier leur véhicule électrique aux points de recharge, ceux-ci étant reliés à un boîtier via des câbles souterrains.

Encourager le covoiturage
Cette initiative vise également à soutenir les programmes de covoiturage locaux, mis en place pour encourager davantage de personnes à marcher, faire du vélo ou utiliser les transports en commun.
« En encourageant les déplacements actifs tels que la marche et le vélo et en facilitant le passage aux véhicules électriques grâce à des points de recharge pratiques, nous espérons améliorer la qualité de l'air, réduire les émissions et soutenir la résilience environnementale dans l'ensemble de l'arrondissement », commente Adam Harrison, membre du cabinet chargé de la planification et d'un Camden durable.
Et ce n'est vraisemblablement pas une mauvaise idée ! À quand ce type de dispositifs dans les rues de l'Hexagone ?
Source : Electrek