Les IA doivent beaucoup aux créateurs humains. Le patron d'OpenAI en est conscient, et ouvra la porte à leur rémunération.

© Shutterstock
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Depuis le lancement de ChatGPT il y a environ deux ans et demi, une grosse polémique accompagne le développement des IA, qui utilisent de nombreuses données produites par des êtres humains. Parmi eux, on retrouve les artistes, dont les images ont servi à entraîner les fameux générateurs d'image, comme la fonction récemment lancée par OpenAI sur son chatbot. Des artistes qui devraient apprécier le commentaire fait par Sam Altman cette semaine.

Rémunérer les artistes chaque fois que leur nom apparaît dans une requête ?

Les entreprises de l'intelligence artificielle ne doivent pas être les seules à récolter les revenus pour des systèmes qu'elles ont développés. C'est le message que beaucoup de créateurs font passer, et qui semble finalement bien avoir fait son chemin chez certains géants du secteur.

Le patron d'OpenAI, Sam Altman, a ainsi laissé flotter l'idée que les artistes pourraient être à terme rémunérés. « Je pense qu'il serait intéressant de trouver un nouveau modèle dans lequel, si vous dites "je veux le faire dans le style de cet artiste" et qu'il accepte, il y a un modèle de revenu qui peut faire fonctionner ici » a-t-il déclaré à l'occasion d'une conférence TED.

© Ju Jae-young / Shutterstock.com
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Une grogne de plus en plus forte

Le sujet est d'autant plus brûlant pour OpenAI que sa nouvelle fonction de génération d'image n'a pas plus à tout le monde. Les fans de Hayao Miyazaki ont ainsi déploré la mode Ghibli, alors que le créateur japonais, toujours vivant, avait dans le passé déjà exprimé son désamour d'une technologie qui serait, selon lui, une « une insulte à la vie elle-même ».

L'autre mode du Starter Pack a elle mis en colère de nombreux dessinateurs sur les réseaux sociaux, qui ont pu dénoncer du vol, certains designs étant utilisés par l'IA pour créer ces images. De son côté, OpenAI est déjà en procès aux États-Unis avec plusieurs accusateurs, dont le New York Times, qui estime que la firme de Sam Altman n'a pas respecté ses droits d'auteur.

Source : Fortune

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