Lancée dans la plus grande discrétion (ou presque) en fin d'année dernière, la plate-forme Quad-FX d'AMD réunit dans une seule et même machine deux processeurs double-coeur. Ainsi le système Quad-FX d'AMD constitue-t'il une solution quadri-coeur, la seule actuellement offerte par AMD. Et ne nous y trompons pas, le Quad-FX est bel et bien une sorte d'alternative aux Core 2 Extreme X6700 et autres Core 2 Quad, des processeurs munis de quatre coeurs et ce nativement.
Mais trève de digressions puisque les premiers Athlon 64 FX utilisant le Socket F commencent à faire leur apparition dans les boutiques comme on peut le voir dans notre carte mère spécifique munie de deux sockets (d'aucun d'ailleurs ne diront que le Quad-FX n'est qu'une solution serveur déguisée en vitrine technologique de pointe). Trois modèles d'Athlon 64 FX Socket F sont proposés par AMD avec les Athlon 64 FX 70 (2,6 GHz), Athlon FX 72 (2,8 GHz) et Athlon FX 74 (3 GHz). Les tarifs ont de quoi surprendre puisqu'ils seraient presque raisonnables ! Ainsi le FX 70 est-il proposé à 340 euros TTC contre 440 euros TTC pour le FX72, pièce. Le fleuron de la gamme, le FX-74, est lui annoncé à 570 euros. A l'unité le prix de ces nouveaux Athlon 64 FX est presque attractif lorsque l'on se souvient qu'un Athlon 64 FX 60 coûtait il y a peu pratiquement 1000 euros. Reste un détail, pour avoir de l'intérêt, la plate-forme Quad-FX exige deux processeurs, il faut donc multiplier les tarifs par deux et là forcément c'est une autre histoire !
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech.
Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels.
Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
