Ces sites s'appuient sur les contributions bénévoles et/ou rémunérées des internautes, l'agrégation et la monétisation des contenus par le biais de la publicité et, enfin, les technologies du web 2.0 (Ajax, flux rss, video, etc.) Outre ces plates-formes, des blogs collectifs spécialisés, de la revue technologique (Engadget, Techcrunch...) à la revue de blogs (Pointblog...), sont devenus de véritables webzines. Le wiki, aux contenus librement modifiables par les visiteurs autorisés, est davantage utilisé comme un outil de publication communautaire : de Wikipedia, encyclopédie libre en ligne, à la communauté de développeurs et d'utilisateurs de logiciels libres et open source (Ubuntu, par exemple).
Aux yeux des éditeurs de plates-formes et des agrégateurs, le journalisme citoyen n'est-il qu'un prétexte pour obtenir des contenus à moindre coût que l'on peut monétiser via la publicité ? « Le journalisme citoyen n'est prétexte à rien du tout ! » indiquait Carlo REVELLI, co-fondateur d'AgoraVox, dans un entretien mis en ligne sur NetEco.com en décembre 2006. Avant d'ajouter : « Pour faire de l'argent sur Internet, il y a des moyens beaucoup plus simples et éprouvés que celui-là... Le journalisme citoyen a pour but de fournir un autre type d'information qui vient des citoyens eux-mêmes. Le journalisme citoyen est intimement lié à ce que certains appellent le 5ème pouvoir ».