Si l'opération obtient le feu vert des autorités antitrust américaines, le nouvel ensemble devrait réunir près de 14 millions d'abonnés, diffuser plus de 150 stations de radio en qualité numérique, réaliser un chiffre d'affaires de 1,5 milliard de dollars et peser environ 13 milliards de dollars de capitalisation boursière.
Présentée comme une «nouvelle opportunité de croissance» par les actionnaires des deux groupes, cette fusion est en réalité défensive. Lancée au début des années 90 et exploitant un système de satellites géostationnaires, la radio numérique par satellite est aujourd'hui menacée par d'autres formes de diffusion : numérique terrestre, réseaux cellulaires haut débit, accès internet sans-fil sans oublier les nouveaux usages comme le podcasting, permettant de récupérer une émission de radio sur un simple baladeur.