SanDisk : une carte mémoire juste pour l’archivage

Anne Baudry
Publié le 27 février 2007 à 12h01
SanDisk, l'un des géants de la mémoire, a indiqué qu'il travaillait sur un nouveau produit qui devrait être disponible en milieu d'année. Le produit en question est une carte mémoire destinée uniquement la lecture des données, et non plus donc à l'écriture ET à la lecture comme le permettent les cartes à base de mémoire flash que l'on utilise sur nos appareils photo, qu'elles soient de type CompactFlash, Secure Digital, etc. Une fois pleine, cette carte bloquera les possibilités d'édition ou de réécriture, et rendra impossible la suppression des données. Les informations contenues sur la carte seront alors « à l'abri » pour une durée de cent ans.

Quel est l'intérêt de ces cartes à usage unique ? On imagine d'une part qu'elles offriront plus de sécurité au niveau de l'archivage en supprimant le rôle d'intermédiaire joué par l'ordinateur, et d'autre part qu'elles permettront d'assurer l'authenticité des données. Ces problématiques sont toutefois peu grand public. Pour l'utilisateur lamda, le principal argument de ces cartes devrait être leur prix de vente (inférieur à celui des cartes flash classiques). Pour autant, lorsque l'on a goûté aux joies du numérique qui consiste à photographier sans compter du fait de l'absence de coût du support, il semble difficile d'imaginer un retour à un système de pellicule (on photographie, on développe / imprime, on archive et on achète une nouvelle pellicule / carte).

Ces cartes « 3D memory » devraient donc surtout intéresser ceux dont la problématique est la conservation des données, sachant qu'il est bien difficile de trouver des supports sûrs et pérennes (les CD / DVD sur lesquels ont sauvegarde généralement nos photos ne le sont pas). La tendance est ainsi paradoxalement à revenir vers le film pour l'étape de l'archivage, en raison de sa durée de conservation (un siècle ou deux) et de sa facilité de reproduction, tous les scanners étant capables et pour longtemps de lire du film ou des diapos (voir cette brève). Ceux qui s'intéressent plus généralement aux problématiques de sauvegarde et de stockage peuvent se tourner vers cet article qui rapporte une visite effectuée à l'INA, institut qui est le dépositaire de quelques 1,5 million d'heures de programmes radio et télévision.
Anne Baudry
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