Présidentielle et TIC : 5 partis répondent à NetEco

Ariane Beky
Publié le 20 avril 2007 à 18h58
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Lors des semaines précédant le premier tour de l'élection présidentielle française 2007, NetEco.com a posé trois questions relatives aux technologies et à la société de l'information aux principaux présidentiables (S. Royal, N. Sarkozy, F. Bayrou, JM. Le Pen) et aux candidates des Verts et du PCF. Cinq des six partis contactés ont répondu par le biais de : Dominique Voynet, candidate des Verts ; Jérôme Relinger, délégué TIC du Parti communiste français ; Philippe Herlain, conseiller pour la culture au Front national ; Frédéric Lefebvre-Naré, conseiller pour les études et le projet de l'UDF et, enfin, Maurice Ronai, délégué national aux technologies de l'information au Parti socialiste. L'UMP et son candidat, Nicolas Sarkozy, n'ont pas répondu.

Ceux qui se sont exprimés souhaitent la révision de la loi DADVSI (droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information) initiée par l'actuel ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres (UMP). Les Verts appellent à la tenue « d'Assises du numérique, qui permettront de reprendre un débat serein ». Le PCF est favorable, tout comme le FN, à une abrogation pure et simple de la loi. Quant au PS, il réclame sa « remise à plat ». L'UDF, par la voix de M. Lefebvre-Naré, a indiqué : « La loi DADVSI, inapplicable et inappliquée (...) a démontré l'incapacité du parti au pouvoir, sous la pression de certains grands intérêts, à voir la nature des choses, la nature d'Internet lui-même ».

Par ailleurs, si le soutien aux logiciels libres fait l'unanimité parmi les personnes interrogées, la création prochaine d'un pôle de compétitivité 'dédié' laisse perplexe : « Si aider les acteurs du libre à se structurer est une bonne chose, il ne faudrait pas que cette aide ne serve qu'à une minorité. Je pense qu'il faudrait plutôt réfléchir à un multi-pôle, c'est-à-dire un ensemble de clusters répartis sur toute la France et interconnectée au travers d'une Agence du Logiciel Libre financée par l'État, agence chargée d'aider au montage de dossier de financement, à la mise en avant des nombreuses initiatives, qui éclosent partout en France et plus largement à la mutualisation des ressources », a indiqué Dominique Voynet.

Enfin, concernant le Référentiel général d'interopérabilité (RGI), l'UDF regrette « que le gouvernement ait choisi de (le) remettre à l'après élections ». Le FN, pour sa part, estime que « dans l'administration, l'interopérabilité doit être fortement encouragée ». De son coté, le PCF juge le projet « trop peu contraignant ». L'UMP peut-elle faire contrepoids ?
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