Comme tous les ans, la Business Software Alliance (BSA) publie les résultats de son étude, réalisée avec IDC, sur le piratage de logiciels en entreprise dans le monde. Si le taux de piratage se maintient à 36% d'une année sur l'autre au sein de l'Union européenne, la France passerait d'un taux de piratage de 47% en 2005 à 45% en 2006, soit une baisse de 2 points sur un an. Avec un taux de piratage nettement supérieur à la moyenne européenne, la France se situe encore bien loin des ténors du secteur que sont la Chine (82% en 2006) ou la Russie (80%), le record absolu étant détenu par l'Arménie (95%).
En France, le manque à gagner pour les éditeurs de logiciels atteindrait 2,7 milliards de dollars sur 2006, en baisse de 515 millions de dollars par rapport à l'année précédente. Le pays se placerait ainsi en troisième position derrière les Etats-Unis, où le manque à gagner atteint 7,3 milliards de dollars bien que le taux de piratage ne soit que de 21%, puis la Chine, où la contrefaçon grèverait le marché de 5,4 milliards de dollars supplémentaires.
« IDC constate que, du fait de la généralisation du haut débit dans les pays développés, Internet devient le canal de distribution prédominant pour les logiciels illicites. Dans les pays émergents, on préfère aujourd'hui encore les CD contrefaits, mais une fois ces marchés mieux équipés, il est probable que le canal Internet gagnera du terrain », indique BSA dans un communiqué.
Globalement satisfaite de la stabilisation, voire de la baisse du piratage, au niveau européen, l'Alliance redoute toutefois que la directive sur droit pénal récemment votée par le Parlement européen ne fasse planer une nouvelle épée de Damoclès sur le marché du logiciel professionnel. « Cette directive a pour but d'harmoniser au sein de l'Union Européenne les mesures pénales visant à assurer le respect des droits de propriété intellectuelle. Certaines de ses définitions pourraient permettre à des individus de placer sur internet des logiciels téléchargeables par des tiers dans la mesure où ils n'en tirent pas de profit commercial », explique BSA.
BSA : - 2% pour le piratage en entreprise en France
Publié le 16 mai 2007 à 16h48
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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