Samsung compte commercialiser les premiers écrans 11K dès 2020, et en exposer dès les jeux olympiques d'hiver de 2018, qui se tiendront à Pyeongchang. Des écrans dédiés à la 3D.
Chu Hye Yong, le directeur exécutif de la division technologies de Samsung Display, a annoncé lors d'une conférence consacrée à la recherche dans le domaine de l'affichage le développement d'écrans d'une « super résolution » de 2250 points-par-pouce, trois fois plus définis que les écrans de pointe du moment.
Samsung supervise les recherches, qui sont menées avec 13 autres entreprises coréennes et internationales. Le gouvernement coréen, par le biais du ministère de la science et des technologies d'avenir, investira 26,5 millions de dollars au cours des cinq ans.
Le journaliste d'Electronic Times rapporte que cet écran de plus ou moins 11 000 pixels de large est voué à la 3D en mobilité. Il précise qu'une telle résolution donnera l'illusion optique de regarder un écran 3D.
De la réalité virtuelle et de l'auto-stéréoscopie ?
Pour notre part, on comprend plutôt que cet écran se destine à la réalité virtuelle ou à la 3D auto-stéréoscopique.Une définition de 2560 x 1440 pixels sur une diagonale de 5 pouces parait démesurée sur un téléphone, mais une résolution de 500 pixels-par-pouce est en fait insuffisante pour un masque de réalité virtuelle. L'Oculus Rift ou le HTC Vive reposent sur de tels écrans, et vus d'une distance de quelques centimètres seulement, ils sont fortement pixélisés.
Quant aux écrans 3D sans lunettes, dits auto-stéréoscopiques, les microlentilles divisent leur définition effective par 4 à 8. Un écran 11K à 8 points de vue n'afficherait jamais qu'une définition HD.
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