D'après Richard Blumenthal, procureur en charge de cette affaire, les différentes investigations menées jusqu'ici auraient permis de déceler au moins trois délinquants sexuels derrière un compte Facebook, ainsi qu'un certain nombre de contenus n'ayant pas leur place sur ce type de service.
Fondé en 2004, Facebook a mis en place un certain nombre de protections destinées à le mettre à l'abri des ennuis rencontrés par MySpace. Par exemple, un utilisateur identifié comme ayant plus de 18 ans ne pourra pas consulter le profil d'un adolescent de moins de 18 ans si celui-ci ne l'a pas explicitement convié à faire partie de ses « amis ». En fonction des sujets de discussion qu'il fréquente et des gens avec qui il se lie, un adolescent n'est toutefois pas à l'abri de sollicitations à caractère sexuel.
Afin de protéger ses quelque 30 millions de membres, Facebook suggère la constitution d'une liste des délinquants sexuels reconnus au niveau des Etats-Unis. Il serait alors possible de comparer les inscrits au service à cette liste, de façon à détecter les profils suspects. 13 Etats américains auraient déjà entrepris de signer ou d'étudier cette proposition.