Maison mère de Bouygues Telecom, le groupe Bouygues a publié hier les résultats de sa filiale spécialisée dans la téléphonie cellulaire. Les performances sont plutôt bonnes avec un chiffre d'affaires en hausse de 5,5% à 2293 millions d'euros essentiellement lié (2 176 M€) aux revenus du réseau. «Toutefois, la croissance du prochain semestre devrait être inférieure à celle du premier semestre en raison de l'atténuation de l'effet Neo et de la baisse des revenus du roaming.» précise le groupe dans un communiqué.
Bouygues Telecom revendique désormais 8 807 000 clients, dont 6 437 000 Forfaits (73,1%) ce qui confirme son statut de troisième opérateur français, loin derrière Orange (23,4 millions de clients) et SFR (17,98 millions de clients).
Après plus d'une décennie d'aventure dans les télécoms, le groupe Bouygues pourrait toutefois désormais se débarrasser d'un filiale franco-française, uniquement spécialisée dans la téléphonie cellulaire afin de financer une montée en puissance dans le domaine du nucléaire civile.
Bouygues semble toutefois éprouver quelques difficultés pour trouver un repreneur. Après l'échec des négociations avec Deutsche Telekom, un groupe qui a finalement revendu sa filiale française (Club Internet) à (filiale de SFR), c'est désormais l'opérateur néerlandais KPN, également engagé dans l'aventure i-mode, qui affirme ce mardi qu'une offre sur Bouygues Telecom «n'est pas d'actualité» préférant consacrer son cash à de vastes programmes de rachat d'actions.
Parmi les opérateurs présents sur le marché français, restent Telecom Italia (Alice), éventuellement aidé par le groupe espagnol , ou encore Cinven, propriétaire de Numéricâble, qui s'appuie justement sur le réseau Bouygues Telecom pour lancer un MVNO dès la rentrée.