Malmené par la concurrence des poids lourds de l'informatique de gestion comme , Oracle et Microsoft, l'éditeur français de progiciels Cegid veut rassurer sa cible 'mid-market'. Après avoir confié, le mois dernier, une mission de conseil sur l'évolution de son actionnariat à la banque Lazard, le groupe déclare privilégier l'élargissement du capital à d'autres partenaires plutôt qu'une sortie des actionnaires existants.
« Notre réflexion initiale se basait sur un élargissement du nombre des actionnaires et sur l'entrée de partenaires financiers », a souligné Jean-Michel Aulas, président de Cegid, mercredi lors de la présentation des résultats semestriels de l'entreprise. Avant d'ajouter : « Cette réflexion a suscité l'intérêt de groupes industriels et financiers, mais le scénario privilégié reste bien celui d'un élargissement du capital ». Les trois principaux actionnaires, ICMI de JM Aulas (20,09%), Apax Partners (17,07%) et Eurazeo (9,09%) pourraient voir leur participation diminuée. Cegid aurait fixé au 15 septembre la date butoir pour la remise des offres et Eurazeo serait vendeur, selon Les Echos.
Bien que Cegid soit trop petit (2000 collaborateurs) pour rivaliser avec les multinationales du progiciel actives sur le segment PME en Europe, l'éditeur reste performant. Le groupe a annoncé une progression de 29% de son bénéfice net au premier semestre 2007, à 5,7 M€, pour un chiffre d'affaires de 112,7 M€ (+6%). Cegid a confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice.