Loïc de Kerdrel
LdK -La stratégie de développement d'Adverline est d'investir dans des sites Internet leader en audience dans leur secteur ( société.com, decofinder.com, kelprof.com ) et dans des services pour les monétiser : la régie publicitaire, le micropaiement et vente de base email ( acquisition de vertical-mail leader de l'email marketing dans le B2B.)
Il est vrai que nous aimons les modèles économique mixtes qui ne reposent pas essentiellement sur la publicité. Societe.com tire ses revenus à 40 % de la publicité, 15% de la vente d'adresse mail, 45% de la vente données ou de services premium. Kelprof .com tire ses revenu à 70% de la mise en relation et 30% de la publicité et decofinder.com tire ses revenus à 80% du référencement produits dans l'annuaire et à 20% de la publicité. Cela nous permets en effet de ne pas être trop dépendant du marché publicitaire.
JB -Êtes vous satisfait par votre introduction en bourse ? Quels ont été les points positifs et les points négatifs de cette IPO ?
LdK -Très satisfait. L'ipo nous à apporté du cash pour investir ce qui nous à permis de réaliser nos dernières acquisitions. Cela nous à également permis de recruter un management de haut niveau entre autre Marc Wacongne, directeur général d'Adverline et Philippe FRAMEZELLE plus récemment.
JB -Jusqu'à présent, Adverline s'est comporté en prédateur. Mais dans le cadre du mouvement de consolidation du webmarketing, pourriez vous à votre tour devenir une proie et ainsi rejoindre un grand groupe de communication online ou offline ?
LdK -A la différence de beaucoup de groupes dans ce secteur, nous sommes encore majoritaires dans le capital d'Adverline avec mon associé ; nous sommes évidemment souvent approchés par des grands groupes média, mais nous sommes aujourd'hui très concentrés sur le développement de notre société car nous savons que nous avons de belles années de croissance devant nous, avec une forte visibilité sur 2008 et 2009.
JB -Loïc de Kerdrel, je vous remercie.
