L'équipementier réseau franco-américain alcatel-lucent a vu diminuer sa part d'un contrat de 2 milliards de dollars signé en 2004 avec le premier opérateur des Etats-Unis, AT&T, rapporte le Financial Times dans son édition du 4 octobre 2007.
Lucent, fusionné depuis avec Alcatel, devait obtenir initialement une part de 700 M$, l'allemand Siemens 400 M$, le suédois Ericsson 900 M$. Après avoir envisagé de limiter ce contrat d'infrastructures mobiles 3G (WCDMA) à deux acteurs, au détriment d'Alcatel-Lucent, AT&T a finalement choisi d'augmenter la part d'Ericsson (plus de 50% du contrat). L'industriel suédois aurait assuré lorsque le groupe franco-américain n'était pas en mesure de livrer à temps.
Cette nouvelle intervient au moment où la direction générale d'Alcatel-Lucent prépare un « plan d'urgence » pour tenter de rassurer les actionnaires frustrés par les mauvais résultats du groupe. Vendredi, en début de séance, le titre a perdu 2,08% à 7,09 euros.