Après une année 2018 marquée par la perte de 347 000 abonnés, l'opérateur Free est contraint de revoir ses objectifs financiers à la baisse.
Les chiffres étaient attendus de pied ferme par tout l'univers des télécoms : l'entreprise Free, filiale du groupe Iliad, a-t-elle réalisée un chiffre d'affaires satisfaisant au cours de l'exercice 2018 ? La réponse est non, comme vous avez pu le lire dans les colonnes de Clubic. Et c'est un sacré camouflet qu'a enregistré le FAI, avec pas moins de 347 000 abonnés perdus au cours des douze derniers mois.
Un objectif initial abaissé, puis repoussé
Mais il n'y a pas que du négatif à retenir : si son chiffre d'affaires français a certes chuté de 1,9 %, tout comme son résultat net (-18,5 % à 330 millions d'euros), la société dirigée par Xavier Niel a enregistré une hausse sur les abonnements 4G (mobile) et la fibre (fixe). Sans oublier les 100 000 nouveaux clients récemment séduits par la Freebox Delta. Il n'empêche que la firme française se voit contrainte de revoir ses objectifs financiers à la baisse.Un communiqué presse officiel publié le 19 mars 2019 s'attarde en effet sur ses objectifs de trésorerie à l'horizon 2020 : la maison-mère de Free table ainsi sur un solde d'Ebitda-Investissements France (hors activités B2B) de 800 millions d'euros. C'est, en somme, 200 millions d'euros de moins que l'objectif initial, fixé à un milliard d'euros. Celui-ci est d'ailleurs repoussé à l'année 2021, comme le note Univers Freebox.
Maintenir à flots les finances de l'entreprise
Ici, l'idée est de poursuivre une politique de croissance rentable, à même de maintenir à flots les finances de l'entreprise.Plus récemment, l'opérateur a obtenu un financement de 300 millions d'euros de la part de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour poursuivre le développement de la fibre optique. C'est toujours ça de pris.