Mais avant tout, place aux récentes annonces qui ont fait frémir les marchés financiers où Palm est côté. Avec des résultats en baisse pour le trimestre dernier et une baisse des prévisions du chiffre d'affaire pour le trimestre prochain, l'action de Palm a baissé immédiatement de près de 10% pour atteindre quasiment son niveau le plus bas depuis ces quatre dernières années. Même la division « smartphones » jusqu'alors la plus rentable a connu des revenus modestes et une perte nette de 9,6 millions de dollars.
Le CA de Palm a en effet atteint 349,6 millions de dollars le trimestre dernier tandis que 770 000 smartphones ont été écoulés avec tout de même un prix de vente moyen très correct de 359 dollars. Et cela ne risque pas de s'arranger au trimestre prochain (qui se termine à la fin février pour Palm), avec un CA qui devrait être situé entre 310 et 320 millions de dollars uniquement, ce qui est très loin derrière les estimations des analystes financiers (entre 340 et 360 millions de dollars).
Mais Ed Colligan, le CEO de Palm, et Andy Brown, le CFO de Palm, restent confiants en prévoyant notamment de tenter de limiter fortement les dépenses de la société, de lancer de nouveaux produits et services dont notamment un nouveau système d'exploitation qui devrait voir le jour dès l'année prochaine. Ed Colligan déclare de plus qu'il n'y a « aucune excuse » a ne pas avoir commercialisé le Tréo 755p dans les temps aux Etats-Unis pour les fêtes de fin d'année auprès de l'opérateur Verizon Wireless.
Et concernant l'arrivée de produits innovant de nouvelle génération, celui-ci ajoute que « nous sommes actuellement en train de travailler dessus » même si aucun détail n'a été donné à leur sujet. « Nous restons conscients des problèmes de Palm, avec un manque de visibilité sur les différents nouveaux produits et sur la compétition de plus en plus rude... et agressive sur les prix des smartphones », a pour sa part ajouté un analyste du cabinet d'études Um. « Bien que le nouveau système d'exploitation peut aider pour économiser des coûts et la plateforme de travail de la société, nous pensons qu'il y a des risques non négligeables quant à son succès prochain », finit-il par ajouter.
