L'édition 2008 du CES est l'occasion pour Microsoft d'exhiber publiquement sa fameuse table interactive Surface. Rappelons que cette table issue des laboratoires de Microsoft Research offre une interface tactile multi-points assez révolutionnaire avec des interactions inédites jusqu'alors. Dotée d'un total de cinq caméras pour repérer les mouvements des utilisateurs, la table peut, et ce n'est qu'un exemple, automatiquement synchroniser une bibliothèque audio lorsqu'on pose son baladeur Zune dessus, le tout sans fil. Dans ses démonstrations, Microsoft nous proposait de peindre sur la table en utilisant de véritables pinceaux et de l'encre virtuelle.
A côté de la technologie Microsoft Surface, dont les applications commerciales sont loin d'être encore claires, Hitachi exposait son StarBoard. Ici, il s'agit d'un tableau interactif : un vidéoprojecteur envoie l'image de l'interface sur un écran blanc et deux caméras repèrent les mouvements pour contrôleur l'interface. Assez sympathique, le système est également multipoint mais quand Surface autorise plus de cinq contacts simultanés, Hitachi limite son StarBoard à deux contacts. Cela est toutefois suffisant pour faire une rotation sur des photos ou encore pour les redimensionner. Réservé à un usage professionnel, ce tableau interactif a toutefois le mérite de montrer, comme Surface, l'avenir en matière d'interface homme/machine.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech.
Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels.
Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.