« L'ouverture de ces procédures ne signifie pas que la Commission dispose de preuves attestant une infraction. Elle signifie seulement que la Commission enquêtera sur ces dossiers en priorité », précise Bruxelles dans un communiqué.
Opera explique que Microsoft abuse de sa position dominante sur le marché des logiciels pour imposer son navigateur Web Internet Explorer et reproche à la société de Redmond d'avoir lié Internet Explorer à Windows afin d'asseoir son monopole sur le marché des navigateurs Web. Le groupe ECIS estime quant à lui que Microsoft ne fournit pas les informations nécessaires à la bonne interopérabilité de logiciels concurrents avec sa gamme de produits, allant de Windows à Office et Outlook.
En octobre dernier, Microsoft avait fini par se plier aux conditions édictées par la Commission européenne suite à un premier verdict remontant à 2004, à l'occasion duquel il avait été condamné à verser 497 millions d'euros d'amende. Aujourd'hui, les éditeurs tiers qui le souhaitent peuvent pour 10.000 euros accéder à une documentation technique leur permettant de garantir l'interopérabilité de leurs logiciels avec les produits serveurs de Microsoft.