Le modèle OpenID repose en effet sur l'utilisation d'informations de connexion communes à plusieurs sites et services Web. L'un d'entre eux joue le rôle de dépositaire de ces données, et assure l'identification de l'utilisateur auprès des sites compatibles avec ce standard. Au lieu de me créer un compte lors de la connexion à un site Web compatible OpenID, je pourrais fournir mes identifiants Yahoo. Le site en question enverra alors une requête vers les serveurs de Yahoo afin de vérifier qui je suis.
Une fois l'identité confirmée, je serais éventuellement invité à accepter le transfert de certaines de mes informations personnelles de Yahoo vers le site, en admettant que celles-ci soient requises pour l'inscription. Pour simplifier, OpenID permet de ne plus utiliser qu'un seul identifiant pour se connecter aux différents sites compatibles, sans qu'il soit nécessaire de renseigner à chaque fois ses informations personnelles.
« Un identifiant Yahoo était déjà particulièrement utile mais le support d'OpenID va renforcer son efficacité en le rendant fonctionnel dans et en dehors du réseau Yahoo, réduisant d'autant le nombre d'identifiants et de mots de passe pour les internautes et offrant un outil simple et efficace pour gérer son identité en ligne », explique Ash Patel, VP exécutif de la division plate-forme et infrastructures de Yahoo.
Cette adoption massive pourrait permettre à OpenID de s'imposer comme le standard d'identification en ligne, d'autant que le consortium bénéficie également du soutien de Microsoft, de Google ou d'AOL. Ces derniers n'ont toutefois pas encore décidé de généraliser ce système d'identification à l'ensemble de leurs utilisateurs.