Renault teste actuellement un projet blockchain pour certifier la conformité des composants de ses véhicules, de la conception à la production.
Le projet, baptisé XCEED, a été lancé en 2019 par Renault, avec plusieurs partenaires de l’industrie automobile tels que Continental, Saint-Gobain et Plastic Omnium.
Le projet XCEED en quelques mots
Le projet est testé en grandeur nature dans les usines situées à Douai, en région Hauts-de-France. Le système permet aux parties de suivre et de certifier la conformité des composants et des sous-composants. Jusqu’à présent, le projet a permis de stocker et suivre plus d’un million de documents.
La blockchain utilisée par Renault peut atteindre une vitesse de 500 transactions par seconde. Odile Panciatici, responsable blockchain du Groupe Renault, précise l'ambition du projet : « Nous sommes convaincus que la blockchain est un vecteur de la transformation de l’industrie automobile (…). Dans cette industrie, où nous échangeons avec de multiples acteurs extérieurs à l’entreprise. Les usages d’une telle technologie sont multiples. »
Le projet XCEED s'inscrit dans un contexte réglementaire de plus en plus exigeant — avec notamment la directive 2007/46/CE de l’Union européenne, entrée en vigueur le 1er septembre 2020, qui établit des règles strictes pour la surveillance des nouveaux véhicules et des pièces détachées dans le but de répondre aux normes de sécurité. L’ensemble de la chaîne de production doit ainsi s'adapter pour répondre aux autorités.
Sources : Cointelegraph, Groupe Renault