Même s’il n’existe pas de billets estampillés Bitcoin, il est possible d’acquérir la crypto-monnaie grâce à des distributeurs automatiques.
Le nombre de ces distributeurs dans le monde est passé de moins de 2 000 en 2017 à un peu plus de 10 000 aujourd'hui.
Un moyen d'obtenir ses premiers Bitcoins
Le moyen le plus courant pour obtenir ses premières crypto-monnaies contre des euros est de s’inscrire sur un échange centralisé, puis de passer les vérifications d’identité. Il suffit ensuite d’en acheter grâce à un virement bancaire ou d’utiliser sa carte bleue. Mais comment font les population non bancarisées ?
Il y a d’abord LocalBitcoin, qui permet d’échanger directement des euros contre des Bitcoins avec un autre utilisateur. La transaction se fait « de pair à pair », via Paypal ou en face à face avec du liquide.
Puis en 2013, un autre moyen d’en obtenir est apparu au Canada : les distributeurs automatiques (« ATM », comme les appellent les anglophones) Bitcoin.
Une évolution foudroyante du nombre d'ATM
Ces machines ne fonctionnent pas toutes de la même manière. Certaines sont pré-chargées en crypto-monnaies, d'autres sont connectées directement à un échange qui fera la conversion. Certaines exigent de scanner une carte d'identité, d'autres ne proposent aucune vérification.
Le premier ATM Bitcoin (BTM), baptisé « Robocoin », est né à Vancouver en 2013 et a cessé de fonctionner en 2015. Il a fait de nombreuses émules un peu partout sur le globe, et notamment aux Etats-Unis.
On comptabilisait 1 932 BTM dans le monde en 2017. Avec près de 3 900 nouvelles machines installées rien qu'en 2020, leur nombre total s'établit à ce jour à 10 014.
78% de ces distributeurs se trouvent aux Etats-Unis. Si vous voulez en trouver en France, il va falloir fouiller quelques grandes villes telles que Paris, Lille, Nice, Cannes Rouen, Grenoble ou Marseille !
Source : Aksjebloggen - Cryptoast