Le constructeur automobile italien continue son avancée dans les cryptomonnaies. Il sera ainsi possible dans quelques jours de payer sa Ferrari en bitcoins sur le continent européen.
Il y a des géants économiques qui sont plus ouverts au Bitcoin que d'autres. On connait évidemment dans ce domaine Elon Musk, qui avait voulu à une époque ouvrir le paiement de ses Tesla en bitcoins. Un projet très vite avorté, contrairement à celui du constructeur italien Ferrari, qui avait lui lancé cette possibilité l'année dernière aux États-Unis. Une possibilité qui est toujours valable outre-Atlantique, et qui arrive maintenant en Europe.
Un service qui arrive en Europe…
Ferrari persiste et signe, les cryptomonnaies peuvent servir de moyen de paiement dans la réalité. Et après les États-Unis, ce sera aussi possible dans les pays européens à partir de la fin du mois.
« L'entrée sur le marché européen fait suite au lancement réussi de ce système de paiement alternatif aux États-Unis il y a moins d'un an, afin d'aider les concessionnaires à mieux répondre aux besoins en constante évolution de leurs clients » a indiqué Ferrari.
Pour rappel, les Américains peuvent régler leur achat de luxe non seulement en bitcoins, mais aussi en ethers ou via le stablecoin USDC.
… et qui sera encore déployé ailleurs plus tard
Avec cette annonce, la marque montre qu'elle n'est pas effarouchée par les fluctuations souvent très fortes des cours des cryptomonnaies, et que sa solution lui permet de ne pas être perdante. Elle travaille pour cette question avec le fournisseur de services de paiement Bitcoin BitPay, qui convertit immédiatement au moment de la transaction les cryptomonnaies en monnaie fiduciaire pour le compte de Ferrari.
Et la confiance de Ferrari est telle que ce déploiement de la solution de paiements ne s'arrêtera pas à l'Europe.« D'ici fin 2024, Ferrari étendra les transactions en cryptomonnaies à d'autres pays de son réseau international (...) où les cryptomonnaies sont légalement acceptées » a ainsi ajouté le constructeur. La Chine, qui impose des contraintes fortes dans le domaine, ne devraient pas faire partie des suivants.
Source : Reuters