Skyview Thales

Dans une logique d’optimisation de la production et de maintenance, Thales annonce utiliser la blockchain pour ses centres en Espagne. Cela lui permet notamment de se conformer aux standards de suivi de production demandés par l’OTAN.

Thales, géant français de l’aéronautique et de la défense, a annoncé utiliser la blockchain pour ses centres de production situés en Espagne. Cette mise à jour intervient dans leur processus de suivi des pièces pour la télécommunication, l’aéronautique et le naval.

Thales et la blockchain

Depuis 2016, Thales et la société de conseil Accenture ont annoncé lors d’une conférence au Royaume-Uni s’intéresser à la blockchain. Pour y parvenir, c’est la startup Chronicled qui avait été choisie afin de mieux identifier l’historique du parcours d’une pièce grâce à la technologie Hyperledger.

Après une série de tests dans le secteur naval où Thales a mis en place un meilleur suivi de sa base de données notamment dans le port de Marseille en 2018, Thales a aussi créé en 2020 « SafeNet Trusted Access », un système de sécurisation des données dans le Cloud.

Après la mise en place de ce système de partage de fichiers centralisé, ce n’était qu’une question de temps avant que cette utilisation ne soit étendue aux centres contenant des informations plus sensibles.

Le suivi des pièces de l’aéronautique et de la défense

Dans ce secteur ultra confidentiel, avoir la certitude de la provenance de ses pièces est essentiel. Le choix de la technologie Hyperledger ne permet pas d’accéder aux données de manière publique, mais assure une vitesse de traitement bien supérieure à un système traditionnel.

Ce sont donc les centres de production et de maintenance situés en Espagne qui vont en bénéficier grâce à une interface web personnalisée rendant invisible l’utilisation de la blockchain.

Ce suivi amélioré des différentes pièces de fabrication de l’aéronautique leur permettra notamment de se conformer aux règlementations de l’OTAN.

Source : Cointelegraph