Si rien ne permet d'attester de la véracité de cette version, il faut savoir que certains groupes « hacktivistes » sont relativement actifs en Russie. L'un d'entre eux appelé Nachi (dissous dans sa forme initiale selon certaines rumeurs) est connu pour être composé de « hackers nationalistes ». Par exemple, en 2009, Konstantin Goloskokov, un activiste du groupe de la jeunesse russe Nashi avait expliqué qu'il faisait bien partie de l'équipe qui avait attaqué les sites d'Estonie. Il avouait même avoir organisé un réseau de sympathisants à la cause russe...
En attendant une quelconque confirmation, l'éditeur de sécurité Kaspersky dévoile sur son blog les détails de cette attaque. Il estime qu'elle aurait été déclenchée suite à une série d'articles, postés par Alexei Navalny, accusant directement le pouvoir en place de corruption.
Pire, des blogueurs auraient noté voilà quelques semaines des appels aux Ddos afin de recruter des internautes capables de participer à l'opération moyennant une récompense de 14 000 roubles (environ 350 euros). Toujours est-il que s'il est toujours difficile de retracer la chaîne de commandement entre une attaque et sa « tête », certains notent une certaine similarité entre ces Ddos et des personnes mises à l'index par Moscou...