Robert Butyka aurait en effet introduit mais également modifié et détérioré certaines informations contenues dans les serveurs de la Nasa. Il serait même, selon l'accusation, parvenu à interrompre momentanément le fonctionnement de ces installations informatiques. Il est désormais entendu par les autorités et risque plusieurs années de prison ainsi qu'une forte amende.
A l'image de l'affaire Gary McKinnon, un anglais accusé d'avoir piraté 97 ordinateurs du Pentagone et de la NASA, les autorités américaines pourraient demander l'extradition de M. Butyka. Même si concernant le cas McKinnon, il se pourrait finalement qu'il soit jugé en Grande-Bretagne où il encourt une peine moins lourde, cette arrestation est le signe d'une collaboration accrue entre services roumains et la DIICOT (le département en charge d'enquêter sur le crime organisé et le terrorisme).
Par le passé, de nombreux hackers roumains ont soit été condamnés à de lourdes peines de prison ou extradés vers les Etats-Unis.