En février dernier, Microsoft s'était vu confronté à une vague de bugs suite à l'application d'un correctif de sécurité sous Windows XP. De nombreux utilisateurs s'étaient plaints d'un redémarrage en boucle de leur machine, et ce sans raison apparente.
Après enquête, Microsoft avait découvert que l'origine du bug n'était autre qu'Alureon, un rootkit fort peu sympathique installé sur les machines à l'insu des utilisateurs, et provoquant l'extinction à répétition du PC une fois le patch KB977165 installé.
Une situation inacceptable pour la firme de Redmond, qui, pour pallier ce problème, vient d'annoncer que ses prochains correctifs intègreront un système de détection de rootkits. Et dans le cas où la machine en hébergerait, la mise à jour ne s'effectuerait pas. L'utilisateur serait alors invité à nettoyer son ordinateur avant de relancer la mise à jour.
Une démarche qui pourrait s'avérer au final plutôt louable pour un bon nombre de personnes, dont l'ordinateur est probablement investi de rootkits sans le savoir. Ces petits programmes ont en effet tendance à s'installer en toute discrétion sur sa cible, et permettent à un pirate de s'introduire dans l'ordinateur de façon furtive.
Reste que dans la pratique, cette détection implique un scan forcé de la machine à la recherche d'éléments indésirables. Le prix à payer pour disposer d'un OS à jour ?