A peine un mois après que Huawei a été accusé d'avoir triché sur les benchmarks de certains de ses appareils, c'est au tour du constructeur OPPO d'être accusé de la même chose.
Le 8 septembre dernier, on vous parlait de Huawei qui équipait ses téléphones d'un logiciel permettant de booster leurs performances lorsqu'une application de Benchmark était détectée. Une pratique frauduleuse donc interdite, mais de laquelle se défendait la marque en expliquant que « tout le monde le fait ».
Un logiciel destiné à booster les résultats des Benchmark
Eh bien il semblerait que Huawei n'ait à l'époque pas menti puisque c'est aujourd'hui au tour du constructeur chinois OPPO d'être accusé de la même chose.En effet, après que le créateur de l'application 3DMark a analysé le modèle Find X du fabricant, il l'a immédiatement retiré de la liste des mobiles compatibles avec son application, l'accusant de posséder lui aussi un logiciel permettant de booster artificiellement ses résultats afin de le rendre jusqu'à 41 % plus performant.
Suite à cette déclaration, le site Tech2 a demandé à UL Benchmarks d'analyser les modèles Find X et F7 du constructeur OPPO.
Une analyse ayant conduit à la confirmation que les deux smartphones sont bien équipés d'un logiciel permettant de booster leurs performances lorsqu'une application publique de benchmark y est exécutée.
OPPO ne nie pas
Naturellement au courant du problème, OPPO n'a pas cherché à se défendre et a même entièrement reconnu sa faute : « Lorsque nous détectons que l'utilisateur exécute des applications comme des jeux ou des Benchmarks 3D qui exigent de hautes performances, nous permettons au SoC de fonctionner à pleine vitesse pour une expérience plus fluide ».Le constructeur chinois précisant que dans le cas de l'exécution d'une application différente (moins gourmande), le système de ses téléphones ne permet de faire tourner ledit SoC qu'à 70 ou 80 % de ses performances maximales.
La question étant de savoir s'il s'agit réellement d'une fraude ou non, puisque d'après les dires du constructeur, le SoC équipé sur ses téléphones aurait simplement l'air de s'adapter au type d'applications qui y sont exécutées.