L'offre n'émane pas de WhatsApp ou de Facebook, mais d'un entrepreneur récidiviste italien surfant opportunément sur le succès d'un service tiers. C'est à ce dénommé Manuel Zanella qu'on doit la i'm watch, une montre connectée controversée présentée au CES 2012, ainsi qu'un opérateur virtuel italien baptisé Zeromobile, spécialisé dans l'itinérance à bas prix.
Manuel Zanella a donc profité des accords d'itinérances dont Zeromobile dispose avec 400 opérateurs internationaux pour lancer WhatSim.
L'offre mise sur un prix de base très bas, mais repose sur un modèle similaire à celui du freemium. Le forfait de base inclut l'envoi de messages, mais l'envoi de photos, de vidéos, de messages vocaux et de géolocalisation est facturé, par le biais de recharges prépayées aux tarifs non dégressifs. Une recharge de 5 euros donne droit à 1 000 crédits, qui donnent droit à l'envoi de 50 photos ou de 10 vidéos depuis l'Europe, mais de seulement 5 photos et d'une seule vidéo depuis certains pays. Il y a quatre zones tarifaires. Le partage de la position est illimité, mais il semble réclamer une recharge malgré tout. La réception est quant à elle incluse quel que soit le type de contenu.
L'histoire ne dit pas comment WhatSim distingue les messages des photos ou des autres envois. S'il utilise l'application officielle WhatsApp, il a probablement recours à une solution d'inspection de paquet. Il peut autrement proposer un client alternatif, ce qui ne garantit pas les mêmes prestations et la disponibilité de toutes les fonctionnalités. Nous avons contacté l'éditeur du service hier après-midi, nous n'avions toujours pas de réponse lors de la publication de l'article.
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