Après Google et son logo Pac-Man qui aurait faire perdre près de 120 millions de dollars aux entreprises du monde entier en l'espace de seulement une journée, ce sont les réseaux sociaux qui sont pointés du doigt comme étant un véritable gouffre pour les sociétés anglaises.
Une étude, menée par le site britannique My Job Group auprès de 1000 employés du Royaume-Uni vient de révéler que 6% des personnes interrogées admettent passer une heure ou plus sur des sites de réseaux sociaux au cours de leur journée de travail. Un pourcentage qui, (grossièrement ?) ramené à la population active de Grande Bretagne par l'étude en question, représenterait 2 millions de personnes.
« Nos résultats montrent clairement les travailleurs britanniques passent de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux lorsqu'ils sont au travail, et si rien n'est fait, cela pourrait se répercuter négativement sur la productivité de nombreuses entreprises du pays » a indiqué le responsable du site à l'origine de l'étude, Lee Fayer. L'analyse estime les pertes éventuelles des entreprises à 14 milliards de livres sterling (Environ 17 milliards d'euros). « Passer plus d'une heure par jour sur les sites de réseautage comme Facebook ou Twitter entravent sérieusement les efforts des entreprises pour stimuler la productivité, plus importante que jamais étant donnée la fragilité économique actuelle. »
En conclusion, l'étude conseille aux entreprises de « surveiller l'utilisation des sites de réseaux sociaux pendant les heures de travail », et de « s'assurer que les employés n'abusent pas de leur liberté d'accès aux sites ». Autrement dit, la solution pour sortir de la crise en Grande Bretagne serait de bloquer Facebook dans les entreprises ?
L'analyse réalisée par My Job Group ne fait que confirmer ce que beaucoup devaient déjà penser quant au potentiel de procrastination que possèdent des réseaux sociaux : on peut, à ce titre, aisément estimer que le problème n'est pas limité au Royaume-Uni, à l'heure où une autre étude vient d'établir que 20 millions de français sont actuellement adeptes de Facebook et consorts.