Le secteur du social gaming, à savoir ces applications de divertissement proposées sur les réseaux sociaux et certains portails Web à l'instar de Facebook et Yahoo, connaît un succès retentissant dernières années. Parmi les entreprises les plus connues de ce marché, on trouve entre autres Zynga qui a lancé la tendance en 2009, notamment avec FarmVille.
A en croire les estimations de l'agence eMarketer, les revenus du secteur aux Etats-Unis pourrait atteindre 1,093 milliard de dollars en 2011, et 1,323 milliard de dollars en 2012. En 2010, les jeux sociaux ont rapporté 856 millions de dollars : l'évolution s'avère donc des plus conséquentes.
La hausse significative des revenus du secteur trouve son origine non pas dans la publicité - qui a représenté 120 millions de revenus en 2010 - mais dans la vente d'objets virtuels destinés à pousser plus loin l'expérience de jeu des utilisateurs, qui dépensent alors des deniers sonnants et trébuchants. En 2010, les 62 millions d'internautes américains adeptes des jeux sociaux ont dépensé 510 millions de dollars en objets virtuels. Le reste des revenus de 2010, soit 225 millions de dollars, vient des partenariats établis entre les plateformes de jeux et de sites tiers, qui offrent des bonus aux joueurs en échange d'une inscription à leurs services.
Même si ces chiffres ne concernent que le territoire américain, on imagine sans peine que le secteur se porte également bien dans le reste du monde : le jeu Cityville, lancé en novembre dernier sur Facebook par Zynga, vient de dépasser les 100 millions de joueurs actifs mensuels à l'international. Les jeux sociaux, nouvel El Dorado virtuel ?
