La société Evernote, éditant un outil de prise de note sous la forme d'un service web, d'un logiciel local ou d'une application mobile, annonce une mise à jour de son interface web.
Après avoir mis à jour l'ensemble de ses applications, c'est désormais au tour du site Internet de faire peau neuve et d'accueillir davantage de fonctionnalités. L'interface d'accueil reprend le format en trois panneaux proposé par les clients Mac et Windows avec, de gauche à droite, une liste des blocs-notes et des libellés, leur contenu ainsi qu'un panneau de prévisualisation. En d'autres termes, Evernote adopte une ergonomie similaire aux clients de messagerie.
L'internaute est susceptible de créer plusieurs blocs-notes par exemple pour y répertorier des mémos pris dans le cadre de son travail, des recettes de cuisine, l'organisation d'un voyage ou des informations de natures différentes. En ce sens, le bloc-note s'apparente donc à un dossier et il est désormais possible de combiner plusieurs d'entre eux afin de créer une architecture de « sous-blocs-notes ».
Outre la possibilité de générer des sauvegardes automatiques et de glisser-déposer plusieurs notes d'une traite d'un dossier à l'autre, l'internaute sera désormais en mesure de mémoriser des requêtes, lesquelles seront synchronisées et listées au sein d'un menu déroulant sur le moteur de recherche.
Notons par ailleurs l'intégration de fonctionnalités de partage avec l'usage des API de Facebook mais également d'effectuer un partage par email ou en générant un lien direct pointant vers une note particulière. A l'avenir les développeurs devraient y placer une fonctionnalité d'impression ainsi qu'une archive des travaux effectués sur une note jusqu'alors réservée aux comptes premium.
Au mois de janvier Evernote annonçait avoir passé le cap des 6 millions d'utilisateurs avec 19 000 nouveaux inscrits chaque jour. Cela représentait une croissance de l'ordre de 186% sur un an et de 237% depuis 2008. Interrogé par nos soins en décembre dernier, Phi Libin, PDG de la jeune pousse, expliquait que la France représentait environ 2% de ces utilisateurs soit environ 120 000 internautes.