La plateforme d'admission dans l'enseignement supérieur, Parcoursup, a connu un nouveau couac la semaine dernière. Des dizaines de milliers de candidats auraient été acceptés par erreur par leur formation et ont finalement vu le « oui » reçu annulé. Mais la bévue serait d'origine humaine, et non liée au fonctionnement du système en lui-même.
Vous aviez aimé la saison 2018 et ses délais d'attente interminables ? Parcoursup revient encore plus fort en 2019 ! Et la plateforme promet de nouvelles péripéties rocambolesques.
Ascenseur émotionnel
Car le site consacré à l'accès à l'enseignement supérieur a déjà fait parler de lui la semaine dernière, au grand dam de nombreux lycéens. Ces derniers avaient en effet eu la joie d'être acceptés dans la filière de leur choix. Mais cette réponse était en réalité une erreur. S'apercevant d'une anomalie, les équipes d'administration de Parcoursup ont coupé l'accès au site jeudi, avant de le rétablir vendredi midi. C'est à ce moment que les malheureux candidats se sont aperçus que le « oui » initial avait finalement laissé la place à un retour sur liste d'attente.400 formations, majoritairement des BTS, seraient concernées, soit un peu plus de 2 % du nombre total de filières sur la plateforme. Et environ 67 000 candidats auraient été confrontés à cet ascenseur émotionnel, certains confiant leur désarroi sur les réseaux sociaux.
Parcoursup qui m accepte dans la seule école que je voulais puis qui me dégage en liste d attente le lendemain 😭 #Parcoursup
— Hugo Rang (@hugo_rang) 17 mai 2019
Une gaffe reproduite 400 fois
Mais d'après le ministère de l'Enseignement supérieur, le « bug » serait en fait dû à des erreurs humaines. Car chaque établissement est tenu de remplir deux chiffres : un concernant la capacité d'accueil de chaque filière et un sur le nombre d'étudiants en liste d'attente. Et il y aurait eu une confusion entre les deux cases chez les 400 écoles en cause, entraînant à chaque fois un nombre d'appelés supérieur à ce que la formation était réellement capable d'accueillir.L'incident est désormais clos et « les choses sont rentrées dans l'ordre », affirme Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur. En attendant le prochain épisode ?
Source : Les Echos