Parcoursup, le retour : il revient avec un nouveau bug, 67 000 candidats dans le doute

Bastien Contreras
Publié le 21 mai 2019 à 11h49
Parcoursup

La plateforme d'admission dans l'enseignement supérieur, Parcoursup, a connu un nouveau couac la semaine dernière. Des dizaines de milliers de candidats auraient été acceptés par erreur par leur formation et ont finalement vu le « oui » reçu annulé. Mais la bévue serait d'origine humaine, et non liée au fonctionnement du système en lui-même.

Vous aviez aimé la saison 2018 et ses délais d'attente interminables ? Parcoursup revient encore plus fort en 2019 ! Et la plateforme promet de nouvelles péripéties rocambolesques.

Ascenseur émotionnel

Car le site consacré à l'accès à l'enseignement supérieur a déjà fait parler de lui la semaine dernière, au grand dam de nombreux lycéens. Ces derniers avaient en effet eu la joie d'être acceptés dans la filière de leur choix. Mais cette réponse était en réalité une erreur. S'apercevant d'une anomalie, les équipes d'administration de Parcoursup ont coupé l'accès au site jeudi, avant de le rétablir vendredi midi. C'est à ce moment que les malheureux candidats se sont aperçus que le « oui » initial avait finalement laissé la place à un retour sur liste d'attente.

400 formations, majoritairement des BTS, seraient concernées, soit un peu plus de 2 % du nombre total de filières sur la plateforme. Et environ 67 000 candidats auraient été confrontés à cet ascenseur émotionnel, certains confiant leur désarroi sur les réseaux sociaux.



Une gaffe reproduite 400 fois

Mais d'après le ministère de l'Enseignement supérieur, le « bug » serait en fait dû à des erreurs humaines. Car chaque établissement est tenu de remplir deux chiffres : un concernant la capacité d'accueil de chaque filière et un sur le nombre d'étudiants en liste d'attente. Et il y aurait eu une confusion entre les deux cases chez les 400 écoles en cause, entraînant à chaque fois un nombre d'appelés supérieur à ce que la formation était réellement capable d'accueillir.

L'incident est désormais clos et « les choses sont rentrées dans l'ordre », affirme Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur. En attendant le prochain épisode ?

Source : Les Echos

Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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Commentaires (7)
fightermad

409 écoles de sont trompées…rien que ça…ils sont tellement surmenés

mrassol

“Mais d’après le ministère de l’Enseignement supérieur, le « bug » serait en fait dû à des erreurs humaines. Car chaque établissement est tenu de remplir deux chiffres : un concernant la capacité d’accueil de chaque filière et un sur le nombre d’étudiants en liste d’attente. Et il y aurait eu une confusion entre les deux cases chez les 400 écoles en cause, entraînant à chaque fois un nombre d’appelés supérieur à ce que la formation était réellement capable d’accueillir.”

Comment font les gens pour se gourer sur un point aussi “simple” ? ou alors c’est pas du tout clair dans le logiciel …

papem

On ferait mieux de se poser la question des 20 à 30% qui n’ont strictement rien à faire en enseignement supérieur dans des écoles ou des filières bidon, et à qui on aurait dû proposer une formation professionnelle ou un apprentissage depuis 2 ans.

Vanilla

Et comment tu expliques aux milliers d’étudiants en histoire de l’art que leur diplôme est un tremplin pour le chômage ?

Sekki

Pour avoir autant de gens qui se trompent de case je ne vois que ça :

1 - Erreur de traduction entre les développeurs roumain (ou indien) qui à mal compris le cahier des charges rédige en allemand par un belge d’origine pakistanaise.
2 - Le sous traitant du sous traitant du sous traitant du sous-traitant du sous-traitant du sous-traitant qui en faite était indépendant (pour pas payer les charges) était tellement mal payé qui à développer le formulaire avec ses pieds pour libérer ses mains pour des tâches plus utiles qui rapporte plus.
3 - L’administration à oublié de former le personnel à la saisie des données dans le formulaire.
4 - Le personnel chargé de la saisie avait fini sa semaine de 28h et devait partir en week-end et a tapé n’importe quoi.
5 - Le clavier acheté à bas coup en chine ne comportait pas de chiffre standard !
6 - C’est la même personne qui a saisi ma déclaration d’impôts en 2008 qui s’est occupé des 400 établissements ou il y a eu une erreur (ou bien elle avait beaucoup d’enfant et il y en a un dans chaque établissement concerné) …

… bon OK finalement le nombre d’explication possible tant vers l’infini en faite :b

papem

Histoire de l’art ? lol on avait déjà psycho et socio …

chesss

Parcoursup a réussi à faire passer l’idée que les places ne sont pas infinies et qu’il faut bien un peu de sélection à l’entrée, très bien.
Mais quand des filières comme les IUT d’électrotechnique (solaire, éolien, futures voitures électriques) sont à ce points plébiscitées par les employeurs (zéro chômage en sortie) et bien il faut créer des places !
Même chose pour PACES alors que les hopitaux tournent avec des étrangers et que l’on se plaint des déserts médicaux.
Idem pour toutes les filières qui ne sont pas des usines à chômage.

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