Tous les appareils de notre comparatif sont, à une exception près (le Pentax Optio SV avec son zoom x5), équipés d'une focale transtandart, c'est-à-dire d'un objectif qui n'est ni un vrai grand-angle, ni un vrai téléobjectif, mais qui couvre l'essentiel des besoins quotidiens en permettant à la fois des plans rapprochés et distants.
Un capteur qui permet de voir venir, un objectif qui couvre la plupart des besoins, le tout pour un budget moyen de 250 à 300 euros sur le web, c'est ce que proposent les 8 appareils de notre comparatif. Si ces considérations sont aussi les vôtres, les pages qui suivent devraient vous permettre de faire votre choix ou de préciser vos besoins par rapport à l'offre (ô combien conséquente), proposée aujourd'hui par les constructeurs.
Capteur | Objectif | Zoom | Dimensions | |
Konica-Minolta Dimage X50 | CCD type 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs | 37-105 mm f/2.8 - f/5.0 | Optique : x 2,8 Numérique : x 4,3 | 83,5 (L) x 62 (H) x 23,5 (P) mm, 125 g sans batterie ni carte. |
Fuji Finepix F 450 | CCD de 1/2,5 pouces 5,2 millions de pixels effectifs | 38-130 mm f/2,8 - f/5,5 | Optique : x 3,4 numérique : x 4,1 | 74,5 (L), 62,3 (H), 21,3 (P) mm, 150 g sans batterie ni carte. |
Kodak Easyshare LS 753 | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs | 36-100 mm f/3 - f/4,9 | Optique : x 2,8 Numérique : x 4,3 | 108 mm x 30 mm x 49 mm éteint, 165 g sans batterie ni carte. |
Pentax Optio SV | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs | 36-180 mm f/2,8 - f/4,7 | Optique : x 5 Numérique : x 4,3 | 91,5 (L) x 56 (H) x 28 (P) mm, 150 g sans batterie ni carte |
Casio Exilim EX-Z55 | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs | 35-105 mm f/2,6- f/4,8 | Optique : x3 Numérique : x 4 | 85 (L) x 58 (H) x 22,5 (P) mm, 130 g sans carte ni batterie. |
Canon PowerShot A95 | CCD de 1/1,8 pouces 5 millions de pixels effectifs | 38-114 mm f/2,8 -f/4,9 | Optique : 3 x Numérique : 4,1 x | 101,1 (L) x 64,6 (H) x 34,7 (P) mm, 235 g sans carte ni batterie. |
Olympus mju 500 | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs. | 35-105 mm f/3,1-f/5,2 | Optique : 3x Numérique : 4x | 99 (L) x 55.5 (H) x 31 (P)mm, 165 g sans carte ni batterie. |
Nikon Coolpix 5900 | DTC 1/1,8 pouces 5,1 millions de pixels effectifs | 38-114 mm f/2,8-f/4,9 | Optique : 3x Numérique : 4 x | 88 (L) x 60 (H) x 36,5 (P) mm 150 g sans carte ni batterie. |
Tous les appareils possèdent un mode automatique adapté à la plupart des situations quotidiennes ; d'autres proposent également un mode manuel qui permet d'effectuer une mise au point manuelle et de sélectionner la vitesse et l'ouverture, voire des modes de type priorité vitesse (choix de la vitesse laissé à l'utilisateur, l'appareil ajustant automatiquement l'ouverture du diaphragme) et ouverture (choix de l'ouverture, l'appareil ajustant automatiquement la vitesse). Tous les appareils proposent également des modes de type programme résultat ou des modes spéciaux ; pour chaque appareil, l'un d'entre eux sera mis en avant.
Quels réglages me sont proposés dans ces différents modes ? Quelles différences selon que j'utilise ou non tel programme résultat ? Ces questions concernant les modes et les menus font l'objet d'une deuxième partie.
Ceux qui s'équipent pour la première fois seront sensibles à l'offre logicielle, ainsi qu'aux possibilités de transfert (« Est-ce que mon appareil facilite l'envoi par mail et l'impression ? ») et de retouches (« Quels outils me propose-t-on pour recadrer ou modifier une image ? ») proposées directement par l'appareil. Ces questions concernant le transfert, la retouche d'images et l'offre logicielle sont également abordées.
Une dernière partie orientée optique et performances résume les caractéristiques de l'appareil, et présente ses performances en terme de cadence d'acquisition d'images et de rapidité au déclenchement. La conclusion et le pavé note résument ensuite les points forts et les points faibles de l'appareil.
Sous cet intitulé... | on regroupe et évalue : |
Ergonomie | La facilité de prise en main Le confort des touches et du boîtier La qualité de l'interface |
Fonctionnalités | Les modes proposés (automatique, manuel, priorité ouverture et vitesse) Les réglages de l'autofocus La richesse des réglages (ISO, balance des blancs, correction d'exposition, bracketing, mesures de lumière etc.) La pertinence des programmes résultats |
Qualité d'image | Le rendu des couleurs La qualité d'exposition Le rendu des détails |
Enfin, quelques images « de tous les jours » vous sont présentées sous forme de galerie.
Photos tests
Les photographies proposées dans la partie Extérieur ont pour but d'apprécier le niveau de détail, la netteté, le rendu des couleurs, la qualité de l'exposition, le contraste et la dynamique (capacité à rendre compte à la fois des ombres et des hautes lumières).La partie Sensibilité propose une vue d'intérieur photographiée à la sensibilité de 400 ISO, la plus élevée proposée par chacun de ces appareils (hormis le LS 753 qui monte à 800 ISO, mais dans un format d'image inférieur). Lorsque ce réglage est laissé sur « automatique », l'appareil fait varier électroniquement l'indice ISO en fonction de la situation de prise de vue, le plus souvent entre la sensibilité minimale (50, 64 ou 100 ISO) et 200 ISO. L'idée est ici d'évaluer la qualité de l'image lorsque l'on va au-delà de ce réglage automatique.
Cette même scène est utilisée dans la partie Intérieur pour apprécier le rendu des détails et la réponse de la Balance des blancs laissée sur « automatique ».
Konica Minolta Dimage X50 : un poids-plume bien équilibré
Le X50 présente un design ramassé. Presque carré (83,5 x 62), très compact, c'est le poids plume de notre comparatif (125g, sans carte ni batterie). Son zoom optique interne fait qu'il conserve sa ligne de 23,5mm en toutes circonstances.Son aspect est raffiné et son boîtier métallisé mat est disponible en différents coloris : argent, rouge, noir et bleu. Les caches carte et batterie sont métallisés et s'intègrent esthétiquement au boîtier.
Sur la face supérieure, on trouve le sélecteur de modes : « enregistrement photo », « programmes résultats », « enregistrement vidéo et audio », ainsi que le déclencheur.
Sur la face arrière, le zoom se présente sous la forme d'un commutateur (W : vers le grand-angle, T vers la position téléobjectif). On l'actionne avec le pouce, on fait la mise au point avec l'index : c'est donc deux doigts différents qui sont mobilisés pour le mettre en œuvre. Le zoom marque, à chaque changement, un temps d'ajustement préjudiciable à la capture de l'image.
Le zoom se matérialise sous la forme d'une barre verticale allant de W (wide angle) à T (téléobjectif) qui « matérialise » la position sur l'échelle focale et permet de savoir quelle latitude de mouvement il reste.
La touche "Display" permet de masquer les informations présentes sur l'écran LCD et d'économiser l'énergie en suspendant l'affichage de l'écran. La touche centrale du contrôleur permet la validation, la touche supérieure le réglage du flash, la touche inférieure la sélection de la cadence d'acquisition de l'image.
Sa signalétique, essentiellement à base de pictogrammes est très sobre ; elle fait appel à un code couleur simple : blanc pour la prise de vue, vert pour la lecture. Les boutons présentent des contours aigus qui permettent un bon repérage tactile. Attention néanmoins lors de la prise de vue, car le format plat et peu épais de l'appareil fait que l'on passe facilement le doigt devant l'objectif ou devant le flash.
Des réponses simples aux situations quotidiennes
Le mode « auto » du Dimage X50 est le plus complet. Il permet d'intervenir sur tous les paramètres : type de mesure, sensibilité, Balance des blancs, correction d'exposition.Les touches droite et gauche du contrôleur servent uniquement à la navigation, mais on peut leur attribuer au choix un de ces paramètres :
- type de mesure (multizone ou spot),
- sensibilité (50, 100, 200, 400, variant entre 50 et 160 lorsqu'« auto » est sélectionné),
- balance des blancs (automatique, jour, nuageux, tungstène, fluorescent),
- correction d'exposition (de -2 à +2 variant par incréments de 0,3 EV).
Il est possible de configurer les touches latérales de la commande quadri-directionnelle.
Étant donné que chacun de ces paramètres fait également l'objet d'une entrée spécifique dans le menu, on peut les combiner et choisir sur les touches celui que l'on fera varier le plus souvent (mais cela ne fonctionne plus dès qu'on est en programme résultat !). Cette fonction est astucieuse, et permet à l'utilisateur de disposer d'un réglage spécifique à portée de main.
Les modes de type programme résultat optimisent l'exposition, la balance des blancs et le traitement de l'image pour les sujets et des conditions de prises de vues suivants :
- Portrait : optimisé pour reproduire des tons chauds, doux de la peau avec un léger flou, de l'arrière-plan.
- Sport : utilisé pour capturer des actions rapides en optimisant la vitesse d'obturation.
- Paysage : optimisé pour produire des photos de paysage de grande netteté avec une grande profondeur de champ. Utilisé en extérieur avec un éclairage lumineux.
- Coucher de soleil : optimisé pour reproduire les couleurs riches et chaudes d'un coucher de soleil.
- Super Macro : pour des vues rapprochées jusqu'à 6 cm.
- Portrait de nuit : pour des scènes nocturnes sombres et subtiles.
- Texte : pour des reproductions de textes en noir et blanc.
Sans puis avec le mode Texte (crop 100 %).
L'utilisation du mode "Texte" améliore sensiblement la lisibilité des écrits.
Il pourra être judicieusement utilisé par les amateurs de bibliothèques !
Dans les modes avance en continu UHS et mosaïque, aucun réglage n'est possible.
En mode « lecture »
La touche « lecture » permet l'affichage des images, éventuellement sous la forme de vignettes (jusqu'à 6). Dans ce mode lecture, les images peuvent être effacées une à une (touche supérieure du contrôleur), ou pivotées (touche inférieure du contrôleur). L'utilisation du zoom permet d'agrandir l'image jusqu'à 6 fois. Le X50 ne propose pas la rotation automatique des images dans le sens de lecture. La touche « Affichage » permet de mettre en veille l'écran, de masquer ou d'afficher les indications relatives à l'image.
L'offre est cohérente, et répond avec beaucoup de simplicité aux besoins élémentaires de tous. Un utilisateur averti pourra s'éprendre de ce boîtier, tout en regrettant peut-être l'absence de Bracketing d'exposition ou de balance manuelle.
Une offre limitée, mais sans redondances entre logiciel et appareil
À partir de l'appareil, l'utilisateur du X50 pourra recadrer ses images (mode « prise de vue » > menu « setup »), ajouter en surimpression des « bulles » ou icônes, ajouter une légende audio. L'utilisation de la fonction « copie eMail » générera, dans un nouveau dossier, une copie compressée de l'image originale sous la forme d'un fichier standard de 640 x 480. Les fonctions DPOF permettront de préparer l'impression des fichiers en indiquant pour chacun le nombre de tirages souhaités.Dimage viewer
Dimage Viewer est le logiciel fourni par Konica Minolta pour la visualisation et la modification des images. L'image sélectionnée s'ouvre dans une interface épurée. La partie droite de la fenêtre affiche l'histogramme des couches RVB ; elle est uniquement informative.
Les réglages de netteté, luminosité, contraste, teinte, balance des blancs, histogramme et saturation sont accessibles sous différentes présentations.
Le Dimage Viewer n'offre pas de possibilités de recadrage, de correction par tampon voire de rectification de distorsions.
Lors de l'enregistrement, il est possible de choisir un taux de compression (de faible à élevée) : mais on ne dispose ni d'une prévisualisation de la qualité de l'image, ni d'indication de poids.
L'offre se partage entre le logiciel et l'appareil. Au Viewer les fonctions de correction d'image, à l'appareil celle de partage. La partie de l'offre à retenir est celle offerte par l'appareil lui-même, car elle répond aux besoins essentiels de partage et d'échange de l'image. On retiendra donc le recadrage, la fonction « copie eMail », et les réglages relatifs à l'impression DPOF qui feront gagner du temps à l'utilisateur. L'image délivrée par le X50 est directement exploitable, ce qui permet de relativiser l'offre sommaire de Dimage Viewer. Néanmoins, on regrettera l'absence d'outils de correction (tampon, distorsion) dont tout un chacun ressent souvent l'utilité.
Un écran souvent peu lisible
Le viseur du X50 est un viseur optique à image réelle. Peu lumineux et peu confortable, il délivre une image manquant de détails. Un écran ACL de 115 000 pixels et de 5,2 cm de diagonale complète la visée. Large et plat, l'écran s'inscrit esthétiquement dans le prolongement du boîtier. Certes ses dimensions sont confortables, mais l'image qu'il présente est souvent bruitée, notamment dans des conditions de faible luminosité ou lors de l'utilisation du zoom numérique, et sa définition est en retrait pas rapport à celle de nombreux appareils présents dans le comparatif. Le confort de visée n'est réel que pour les situations quotidiennes dans lesquelles la luminosité ne fait pas problème. En conditions de forte luminosité, l'écran est comme solarisé. Heureusement, la qualité de l'image capturée peut être évaluée de façon fiable grâce à l'agrandissement proposé en mode lecture.La plage focale du X50 est de 37-105 mm. Le X50 dispose également d'un zoom numérique x 4,3, mais dont l'image interpolée manque de lisibilité. Le capteur est équipé d'un traitement de réduction du bruit numérique qui s'applique à toutes les expositions d'une seconde ou plus.
Différents indicateurs sont disponibles pour apprécier la qualité et la fiabilité de la mise au point ; lorsqu'elle est impossible, le signal de mise au point de l'écran ACL est rouge et le témoin lumineux du viseur est vert et clignote rapidement. Lorsque la vitesse de l'obturateur tombe en dessous du seuil pour lequel l'appareil peut être stabilisé à la main, l'indicateur de « Risque de bougé » s'affiche sur l'écran ACL, le témoin lumineux du viseur devient orange et clignote lentement.
Le X50 propose deux modes de mesure de la lumière. Une mesure multizone qui utilise 256 segments pour mesurer la lumière et la couleur, une mesure spot qui utilise une petite surface de l'image pour calculer l'exposition. Ce second mode sera sélectionné en appuyant sur la touche centrale du contrôleur. Un cercle plus restreint s'affichera alors sur l'écran ACL affichant ainsi la zone de mesure qui permettra une exposition précise d'un sujet spécifique sans être influencée par des hautes ou basses lumières dans l'image.
La mise en route de l'appareil est rapide (0,5 s), et le X50 se distingue en proposant plusieurs modes d'acquisition rapide de l'image. En entraînement continu, il peut capturer jusqu'à 4 images lorsque le déclencheur est actionné et maintenu. En mode entraînement en continu UHS, il capture jusqu'à 11 vues à la résolution 1280 x 960 en une seconde. L'écran est noir pendant la prise de vue, et les images s'affichent une à une à la fin de la rafale. Cette fonction est utile pour la décomposition de mouvements ou pour obtenir le cliché parfait sur des sujets en mouvements.
Conclusion
Le X50 propose des menus et des réglages équilibrés, sans fonctions inutiles ou avancées risquant d'effrayer l'utilisateur amateur. Léger et extrêmement compact, il est d'un encombrement dérisoire. C'est un appareil agréable et simple qui s'adresse à tous et dont les choix sont très cohérents.Accédez aux pages de photo test Extérieur, Intérieur et Sensibilité.
Galerie
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Spécifications
Konica Minolta Dimage X50 | |
Capteur | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs |
Objectif | Ouverture : f/2.8 - f/5.0 Focale : 6,1 - 17,1 mm (eq. 37 - 105 mm) |
Zoom | Optique : x 2,8 Numérique : x 4,3 |
Dimensions/Poids | 83,5 (L) x 62 (H) x 23,5 (P) mm, 125 g sans batterie ni carte |
Sensibilités | Automatique (50-160), 50, 100, 200, 400 |
Vitesse | 4 - 1/1000 sec |
Modes | Auto, vidéo, Programmes résultat (portrait, sport, paysage, coucher de soleil, super macro, portrait de nuit, texte) |
Effets spéciaux | Couleur, noir et blanc, sépia |
Mesures de lumière | Multizone, spot |
Système d'autofocus | Vidéo AF |
Correcteur d'exposition | -2 à + 2 IL par incréments de 1/3 IL |
Visée | Ecran ACL de 5,2 cm Viseur optique à image réelle |
Balance des blancs | Automatique, jour, nuageux, tungstène, fluorescent |
Alimentation | Batterie Konica Minolta NP-700 lithium-ion |
Support d'enregistrement | Secure Digital, MultiMediaCard |
Video | 320 x 240 |
Flash | Automatique, automatique + correction des yeux rouges, fill-in, désactivé. |
Formats | JPEG, vidéo JPEG (MOV), WAV, compatible DCF 1.0, DPOF, et Exif 2.2 |
Résolution | 2560 x 1920, 2048 x 1536, 1600 x 1200, 640 x 480 Fin, standard, économique |
Fuji FinePix F 450 : compacité, sobriété et classicisme
Le FinePix F450 est un ultra-compact dont l'allure ramassée peut être rapprochée de celle du X50. De format encore plus réduit (74,5 x 62,3 mm), il est néanmoins sensiblement plus lourd (150g contre 125g pour le X50).Il se met sous tension de la même façon en déplaçant un cache situé sur la face avant, mais dans son cas le zoom n'est pas interne, ce qui rompt (si peu) la finesse du boîtier.
Les touches sont fines, leur relief est précis, le curseur de sélection des modes est ferme. Le F450 est le seul du comparatif dont le zoom s'actionne dans le sens haut/bas. Si vous avez déjà pris d'autres habitudes, prévoyez un temps d'adaptation. Batterie et carte mémoire sont regroupées dans le même logement protégé par un cache métallisé. La signalétique est sobre, la touche « F » retient l'attention de par sa couleur bleue et sa singularité (pas d'équivalent sur les autres appareils).
Le boîtier est soigné, le format et les finitions contribuent à le doter d'une élégance certaine, mais - question de goût-, on pourra lui reprocher un côté un peu austère ou trop classique. La face supérieure est d'une sobriété minimaliste puisqu'elle n'accueille que le déclencheur.
Programmes résultat souterrains et interface hétérogène
Sur la face arrière, un commutateur de modes permet de sélectionner les modes d'acquisition de l'image : « photographie », « vidéo » ou « lecture ».En mode « photographie »
La touche « Display/Back » permet :
- d'économiser l'écran,
- d'afficher les informations relatives à la prise de vue,
- d'afficher une grille sur le Moniteur LCD.
Une pression sur la touche « Menu » permet de :
- sélectionner l'un des modes de type programme résultat (manuel, auto, paysage etc.),
- activer/désactiver le retardateur,
- régler l'affichage de l'écran LCD,
- accéder aux paramètres répartis sur des fiches numérotées de 1 à 4 contenant les réglages utilisateur (signaux sonores, réglage date/horaire, durée de mise en veille, etc.).
Lorsque le mode « manuel » est sélectionné, les réglages de ce même menu se font plus nombreux et permettent de :
- sélectionner un réglage de balance de blancs,
- choisir une correction d'exposition (de +1,5 IL à - 2,1 par incrément de 1,3 IL).
Lorsqu'une correction d'exposition est sélectionnée, une icône +/- s'affiche à l'écran, mais aucune indication ne figure concernant le niveau de correction. Le risque est donc réel de rester sur une correction qui n'est plus adaptée...
La touche « F » permet quant à elle de sélectionner le mode de couleur, la qualité de l'image ainsi que la sensibilité. Le réglage de la sensibilité du F450 peut surprendre, d'une part de par son emplacement (on l'attend traditionnellement avec les réglages d'exposition et de balance), d'autre part par son fonctionnement. La sensibilité ne varie automatiquement qu'en mode « auto » (entre 80 et 200) lorsque la valeur « auto » est sélectionnée (sachant qu'il est possible de sélectionner d'autres sensibilités dans ce mode). Dans tous les autres cas, et dans tous les autres modes (manuel, programmes résultat...), un niveau de sensibilité doit être sélectionné manuellement : la valeur est alors reportée sur le moniteur LCD. Ce choix peut paraître surprenant, car les utilisateurs des modes résultat n'ont sans doute pas pour habitude d'intervenir sur ce paramètre. C'est donc un réglage dans lequel les utilisateurs amateurs n'auront pas intérêt à se fourvoyer.
Les informations affichées à l'écran sont le choix du mode, le réglage du flash, celle de la balance, celle de la sensibilité (hors réglage auto), la qualité de l'image.
Dans tous les modes, lors de la mise au point, vitesse et ouverture sont affichées, ce que les utilisateurs avertis sauront apprécier au plus haut point.
Programmes résultats
En plus des modes « auto » et « manuel », le FinePix F450 propose 4 programmes résultat :
- portrait,
- paysage,
- sport,
- nocturne.
Parmi les effets spéciaux qu'il propose (standard, noir et blanc et diapo), retenons le mode « Diapo ». Il est présenté comme un mode dont « le contraste et la saturation des couleurs sont sur un réglage élevé » et est recommandé pour rendre plus vivantes les photos de sujets comme les paysages (ciel bleu et verdure) et les fleurs.
Voici donc une même scène capturée avec et sans ce mode rendu diapo.
En mode diapo, les couleurs sont nettement réchauffées.
« Avec » et « sans » le mode diapo en taille réelle (.zip)
En mode « lecture »
La touche « F » permet de convertir les fichiers au format DPOF et de spécifier le nombre de tirages pour chaque vue.
La touche « menu » permet :
- l'effacement d'une ou toutes les images (mais c'est long, alors que via le mode « prise de vue » on accède au formatage qui prend quelques secondes),
- la protection des images,
- la création de diaporamas,
- le recadrage,
- l'accès aux menus « paramètres » (les mêmes que via le mode prise de vue).
Les options de visualisation - accessibles via la touche « disp/back »- sont réduites et proposent seulement l'affichage sous forme de vignettes et l'agrandissement, sans permettre la rotation, automatique ou non, de l'image.
Concernant l'interface, retenons que l'organisation des menus, le choix des termes (EV, WB, VISU... on a vu plus parlant) et de la signalétique desservent le F450. La navigation dans les menus ne se fait pas de façon homogène, et l'arborescence apparaît un peu complexe. Les réglages « Paramètre » sont vraiment souterrains et organisés sous une logique différente des premiers (une validation est parfois nécessaire, parfois non). Les sens de navigation sont matérialisés par des flèches qui sont autant de points de repère dans ce « labyrinthe ». Difficile de décrire avec précision cette structuration dans laquelle il est facile de se perdre voire de valider des options que l'on ne souhaitait pas. Le formatage notamment peut sembler au premier abord complètement inaccessible. La présence de réglages identiques en mode lecture ou photographie est-elle un plus ? Que penser de l'option d'effacement des images (qui prend du temps ainsi qu'indiqué, mais qui préserve les images préalablement protégées) plus facilement accessible que celle de formatage de la carte ?
Une offre réduite à l'essentiel, voire moins
Le F450 propose d'enregistrer les fichiers au format DPOF qui permet de spécifier pour chaque image le nombre de tirages à effectuer. Il est compatible PictBridge (avec ou sans DPOF) et permet donc de faire l'économie du passage par un PC pour l'impression. L'utilisateur aura la possibilité de recadrer ses images directement via l'appareil. Lors de scènes prises sur le vif et cadrées à la va-vite, cette possibilité permet de finaliser la photo en toute tranquillité ; d'autant qu'avec une image à la définition maximale, ce recadrage peut s'opérer sans préjudice. Il pourra également s'il le souhaite joindre à ses images un mémo audio de 30 secondes maxi.FinePixViewer
FinePixViewer est le logiciel fourni par Fuji pour la visualisation et la modification des images.
Toutes les opérations sont résumées dans deux menus accessibles à droite de l'écran.
Un troisième menu regroupe les informations exifs relatives à l'image.
Menu « Utilisation de l'image » :
- « Ajuster la qualité de l'image » permet d'intervenir sur la luminosité, la saturation, les nuances et le contraste, d'appliquer un réglage couleur (sépia ou noir et blanc), d'accentuer ou de diminuer la netteté.
- « Redimensionner l'image » permet de modifier la taille de l'image en sélectionnant une des résolutions proposées ou en la spécifiant manuellement.
- « Envoyer par courrier électronique » permet d'ajouter une ou plusieurs images en fichier attaché au serveur de mail, et de les redimensionner si souhaité.
Le menu « Manipuler le fichier/dossier » regroupe les opérations élémentaires sans rapport avec le post-traitement de l'image (renommer, déplacer un fichier, etc).
Les possibilités offertes par l'offre logicielle sont plutôt sommaires. L'image déjà très saturée du F450 ne laissant qu'une faible marge de manoeuvre en post-traitement, on pourra relativiser l'importance de l'offre logicielle sur ce point. On retiendra néanmoins l'absence de l'histogramme qui ne peut pas non plus être consulté sur l'appareil, l'absence de l'outil tampon... Les fonctions les plus utiles seront à nouveau celles d'envoi par mail, de recadrage directement à partir de l'appareil et de présélection des images pour l'impression.
Grande précision de visée, mais faible vélocité
Une croix matérialise le centre de l'écran et permet d'effectuer la mise au point avec une très grande précision. De la même façon, le viseur optique lumineux comporte des repères qui facilitent le cadrage. La zone AF est extrêmement bien matérialisée par un collimateur fin et précis qui procure un réel confort de visée. La résolution de l'écran est bonne et l'image délivrée précise et contrastée.Le F450 dispose de deux avertisseurs : « Af ! » (photo trop sombre pour que l'appareil puisse faire la mise au point) et un pictogramme de main blanche pour signaler une vitesse trop lente. Lorsque l'on effectue la mise au point sur un sujet en mouvement, l'image est gelée à l'écran. Au moment de déclencher, le sujet peut-être déjà loin...
L'objectif 38-130 mm du F450 le place dans la moyenne supérieure des appareils présentés dans ce comparatif pour ce qui est de la position téléobjectif. Le déplacement sur la plage focale s'effectue silencieusement, sans saccades ni va-et-vient, de façon rapide et fluide. On ressentira à nouveau un sentiment de confort. Le zoom numérique ne peut être utilisé qu'avec des réglages de qualité inférieurs à 5M ; il ne peut pas être désactivé dans les autres modes.
Le système autofocus est de type mesure TTL sur 64 zones. Sa visée est précise et une simple demi pression sur le déclencheur permet de verrouiller l'exposition, autorisant ainsi les recadrages.
Le F450 se distingue sur deux autres points : le choix des formats uniquement en terme de définition (5M, 3M, etc.) et non de définition et de qualité comme il se pratique couramment, et par l'absence de mode d'acquisition rapide de l'image : les amateurs de vitesse et de prises en rafale devront aller s'équiper ailleurs.
Conclusion
En-dehors du mode tout auto, le F450 n'est pas d'une utilisation très intuitive et son public n'est pas évident à cerner. La précision de l'autofocus ainsi que l'affichage systématique des indications de vitesse et d'ouverture séduiront les utilisateurs avertis qui trouveront dans ce tout petit boîtier un bon compagnon pour les photos de tous les jours. Les utilisateurs amateurs sauront apprécier l'extrême compacité du F450, son confort de visée, la simplicité du mode « auto » ainsi que les modes résultats s'ils savent et ont envie d'aller les chercher dans les menus.Galerie
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Spécifications
Fuji FinePix F 450 | |
Capteur | CCD de 1/2,5 pouces 5,2 millions de pixels effectifs |
Objectif | Ouverture : f/2,8 - f/7,4 Focale : 6,3 - 21.6 mm (eq. : 38 - 130 mm) |
Zoom | Optique x 3,4 numérique : x 4,1 |
Dimensions/Poids | 74,5 (L), 62,3 (H), 21,3 (P) mm Poids 150 g environ (sans batterie, ni carte) |
Sensibilités | Auto (80-200) 80, 100, 200, 400, manuel |
Vitesse | 2-1/2 000 sec |
Modes | Auto, manuel, position scène (Portrait, paysage, sports, nocturne) |
Effets spéciaux | Standard, diapo, noir et blanc |
Mesures de lumière | Mesure en 64 zones TTL |
Système d'autofocus | Type à contraste TTL - Autofocus |
Correcteur d'exposition | -2,5 à + 1,5 par incréments de 1/3 IL |
Visée | Ecran 5 cm en polysilicone TFT basse température (env. 154 000 pixels), couverture à environ 97% Viseur optique à image réelle (couverture à environ 78%) |
Balance des blancs | Automatique, fine, ombrageux, lumière fluorescente (de jour), lumière fluorescente (blanc froid), lumière fluorescente (blanc chaud), lumière incandescente |
Alimentation | Batterie NP 30 (incluse) ou alimentation secteur AC-5VW (incluse) |
Support d'enregistrement | xD-Picture Card |
Video | 320x240 (10 images/ sec., jusqu'à 60 sec), 160x120 (10 images/ sec., jusqu'à 180 sec.) Avec son mono, annotations vocales jusqu'à 30 sec. |
Flash | Auto, réduction yeux rouges, flash forcé, flash coupé, synchro lente, réduction des yeux rouges + synchro lente |
Formats | JPEG (Exif Ver. 2.2), AVI, Motion format JPEG, WAVE format, Monaural |
Résolution | 2592 x 1944, 2048 x1 536, 1600 x 1200 |
Kodak EasyShare LS 753 : une interface conviviale dans un boîtier élégant
Le boîtier du LS 753 reprend l'esthétique du LS 743 et la décline en un bleu gris métallisé très élégant. Le zoom présente un bon rapport avec les dimensions du boîtier (108 mm x 30 mm x 49 mm).La face supérieure reçoit l'interrupteur - qui s'allume en bleu lorsque l'appareil est sous tension-, le haut parleur, le bouton permettant les réglages du flash, et le déclencheur dont la forme allongée s'inscrit dans le prolongement de l'esthétique du boîtier. À côté du déclencheur se situe une molette de sélection des modes. Actionnée, elle permet de sélectionner l'un des modes matérialisés par les six icônes situées à droite de l'écran LCD. Le mode présélectionné clignote en rouge, et la validation de la sélection se fait - ce qui n'est pas très intuitif, par pression sur la molette.
La face arrière reçoit une commande quadri-directionnelle qui permet d'effectuer des sélections et de les valider par pression centrale. La relative instabilité de la commande peut faire échouer plus d'une validation : c'est donc une habitude à prendre. Le zoom prend la forme d'une bague ferme et confortable entourant cette commande, et que l'on l'actionne de gauche à droite.
Une rangée de 4 boutons se trouve à gauche de l'écran LCD (« Delete », « Menu », « Review » et « Share »). Petits et ronds, ils offrent un bon relief, mais sont faiblement espacés. Les doigts les plus larges n'y trouveront pas leur compte. Leur intitulé est finement gravé au-dessus de chacun. « Delete » permet l'effacement des images sitôt leur saisie effectuée, « Review » la visualisation des images. Le flanc droit de l'appareil accueille le slot pour la carte. Les ports USB, audio et vidéo sont situés sur le flanc gauche et protégés par un cache en plastique ferme.
La présentation des menus est homogène : la navigation s'effectue systématiquement de bas en haut, et la sélection se fait par une pression centrale sur la commande quadri directionnelle. Les menus sont abondamment documentés, chaque fonction étant indiquée en haut de l'écran et faisant l'objet d'une présentation sous forme d'icône, tandis que les options s'affichent sur la partie centrale de l'écran. L'esthétique et le confort d'utilisation sont soignés. Le LS 753 se présente comme un bel objet convivial.
De très nombreux programmes résultat bien documentés
À première vue, aucune prétention experte sur ce boîtier qui offre une abondance impressionnante de programmes résultat, chacun répondant à des contraintes spécifiques. Comme pour de nombreux boîtiers qui ne disposent pas de mode manuel, c'est le mode « auto » du LS 753 qui est alors le plus complet et qui offre la plus grande latitude de réglages dont : le choix de la sensibilité (80, 100, 200, 400, 800, variant automatiquement de 80 à 160 en automatique), une compensation d'exposition (+2 à -2 par incréments de 1/2 d'IL), le choix de la durée d'exposition (de 1 à 16 s), de la zone de mise au point et de la mesure d'exposition (multizone, pondérée centrale ou spot), la sélection de la Balance des blancs (automatique, lumière du jour, lumière artificielle, fluorescent). On notera l'absence de balance « nuageux ». Dans nos photos test de paysage dans lesquelles la balance était laissée sur automatique, le LS 753 a densifié exagérément la matière du ciel et, pour un même éclairage, calculé de façon très différente le rendu de la scène. Tous ces réglages disparaissent du menu lorsque l'on sélectionne un programme résultat, ne laissant plus le choix que du mode couleur (Couleur, noir et blanc, sépia) et de la qualité du fichier (5MP, 4,4 MP, 3,1 MP, 1,7 MP).Programmes résultat
Les différents programmes résultat proposés sont : Paysage de nuit, portrait de nuit, sport, paysage, neige, plage, fête, autoportrait, discret/musée, feux d'artifice, contre-jour, fleurs, enfants. Chacun des modes fait l'objet, lors de la sélection, de quelques lignes de documentation sur l'écran LCD. Au regard de l'abondance des modes, cette information est pertinente et est un réel plus par rapport à de nombreux appareils dont les modes ne sont documentés que dans le guide utilisateur. La contrepartie de cette abondance est le manque de spontanéité ; vouloir trouver le mode scène ad hoc oblige à passer par les menus et les parcourir ; dans le cas d'un instant décisif, ça ne pardonne pas. D'autant qu'il faut parfois parcourir cette longue liste pour se rendre compte que le mode le plus adapté est en définitive... le mode automatique.
Avec le mode Paysage de nuit et en automatique.
« Avec » et « sans » le mode paysage de nuit en taille réelle (.zip)
En mode « lecture »
Les images peuvent être affichées sous forme de vignettes, ou agrandies jusqu'à 8x au moyen du zoom. Lorsque le capteur d'orientation est actif, le retournement automatique des images s'opère. Lors de la visualisation, le LS 753 ne délivre pour toute information exif que l'heure, la date, la qualité, le nom du répertoire et du fichier. « Share » regroupe les réglages de partage et d'impression.
Une offre propriétaire orientée partage
Le LS 753 est nettement orienté vers le partage. La station d'accueil Kodak EasyShare 6000 facilite les échanges entre l'appareil et l'ordinateur. Le LS 753 permet la création d'albums, de diaporamas et il utilise la capacité de sa mémoire interne pour proposer le chargement de favoris (redimensionnés à 1 MP). Le bouton « share » permet d'entrer jusqu'à 32 adresses électroniques dans la mémoire interne de l'appareil photo, et de marquer les photos et les vidéos que l'on souhaite envoyer afin de préparer l'envoi par mail. Lors de la connexion de l'appareil à l'ordinateur, l'écran d'adresses électroniques s'ouvre pour permettre l'envoi.Kodak EasyShare
Le logiciel Kodak EasyShare se présente sous forme d'albums, que l'utilisateur administre en fonction de ses besoins (création de nouveaux albums, ajout de photos).
L'interface est claire et bien aérée.
Les onglets à gauche de la page concernent les fonctions de partage. L'onglet « Imprimer à domicile » donne une prévisualisation de la page d'impression et permet très simplement de positionner la photo. Les commandes de tirage en ligne et courrier électronique impliquent la création d'un compte Ofoto (laboratoire de développement de Kodak). « Centre Kodak EasyShare » permet de se tenir informé des nouveautés, de télécharger les dernières mises à jour. L'onglet « Centre des appareils photo Kodak » s'utilise lorsque l'appareil est connecté, et permet alors la gestion des favoris et des albums (ajout de contacts au carnet d'adresses, gestion des noms d'albums, etc.).
La barre des menus offre quelques fonctions simples : ajout de photos, création d'un nouvel album, rotation, sélection, gravure d'un CD, création de diaporama, téléchargement express ainsi qu'un bouton « Éditr photo ».
« Améliorer » propose, sous la forme d'un avant/après, des modifications automatiques que l'on acceptera ou non.
Dans cette section, l'utilisateur pourra intervenir sur ses images, soit de façon ludique en appliquant des réglages fantaisie (fisheye, BD, noir et blanc, etc.) soit en intervenant sur les traditionnels réglages d'exposition, luminosité/contraste, etc.
Il y a donc une complète interaction entre les fonctions offertes par l'appareil et celles offertes par le logiciel. Cela plaira à ceux qui apprécient d'avoir un ensemble d'outils homogènes dédiés à l'échange et au post-traitement. D'autres préféreront des fonctions moins propriétaires, notamment pour la préparation des photos pour l'envoi par mail, et regretteront l'absence d'une option de recadrage directement sur l'appareil.
Des pauses jusqu'à 16 secondes
Lorsqu'une demie pression est effectuée sur le déclencheur, le cadre AF se resserre autour du ou des objets sur lesquels s'effectuent la mise au point et le calcul d'exposition, et s'affiche en rouge lorsque la mise au point est correcte. Une diode lumineuse située près du viseur redouble cette information (orange clignotante ou verte).L'objectif Shneider-Kreuznach Variogon du LS 753 possède un zoom x 2,8 avec une plage focale couvrant l'équivalent d'un 36-100mm et une ouverture de départ de f3 à 36mm devenant f4.9 à 100mm. Le zoom numérique x 4,3 est accessible même pour les plus hautes définitions d'image et l'image qu'il délivre alors reste de qualité acceptable. Le LS 753 n'indiquera pas l'absence de carte, mais sa mémoire interne de 32 Mo lui permettra de capturer de 17 photos à la définition maximale à 46 à la plus petite définition. Notez que niveau de compression et choix des dimensions de l'image ne peuvent être séparés. Le LS 753 se distingue en permettant d'intervenir sur la durée d'exposition, et de choisir manuellement une vitesse comprise entre 1 et 16 secondes. Ses performances en mode rafale sont de 2,4 images/seconde. Il permet d'acquérir jusqu'à 4 images, l'écran reste noir pendant la rafale et seule la dernière image de la série s'affiche.
Conclusion
Le LS 753 est un appareil qui conviendra tout particulièrement aux utilisateurs dont les besoins sont variés et qui souhaitent se reposer sur des programmes résultat pour l'optimisation des images et la sélection des réglages. La molette de sélection des modes n'est pourtant pas des plus pratiques, et il faudra souvent parcourir la longue liste des modes proposés pour se rendre compte que le plus approprié est en définitive... le mode automatique. Sans compter que le mode auto, pourtant adapté à la plupart des vues, est pénalisé par le peu de choix de la balance des blancs et des réglages qui se réinitialisent à chaque changement de mode. Le LS 753 reste un appareil convivial, qui du fait de sa variété d'utilisation et de son orientation partage, sera apprécié dans le cadre d'un usage familial.Accédez aux pages de photo test Extérieur, Intérieur et Sensibilité.
Galerie
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Spécifications
Kodak EasyShare LS 753 | |
Capteur | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs |
Objectif | Ouverture : f/3 - 4,9, Focale : eq. 36 - 100 mm |
Zoom | Optique : x 2,8 Numérique : x 4,3 |
Dimensions/Poids | 108 mm x 30 mm x 49 mm éteint, 165 g sans batterie ni carte |
Sensibilités | Automatique (80-160) 80, 100, 200, 400, 800 |
Vitesse | 16-1/1 400 sec |
Modes | Automatique, portrait, gros plan, scène (Paysage de nuit, portrait de nuit, sport, paysage, neige, plage, fetes, autoportrait, discret/musée, feux d'artifice, contre-jour, fleurs, enfants) |
Effets spéciaux | Couleur, noir et blanc, sépia |
Mesures de lumière | Multizone, pondérée centrale, spot |
Système d'autofocus | TTL-AF multizone ou centrée |
Correcteur d'exposition | -2 à + 2 IL par incréments de 1/2 IL |
Visée | Ecran ACL de 4,6 cm, 134 000 pixels Viseur optique à image réelle |
Balance des blancs | Automatique, lumière du jour, lumière artificielle, fluorescent |
Alimentation | Batterie rechargeable au lithium Kodak EasyShare (KLIC-5000) Adaptateur secteur 5 V (en option) |
Support d'enregistrement | MultiMediaCard, Secure Digital (en option) Mémoire interne de 32 Mo |
Video | 320 x 240 (20 images/sec), 640 x 480 (13 images/sec) |
Flash | Automatique, d'appoint, yeux rouges, désactivé |
Formats | EXIF version 2.2 (compression JPEG), DCF, QuickTime (codec MPEG4) |
Résolution | 2 560 x 1 920, 2 560 x 1706, 2048 x 1 536, 1496 x 1122 |
Pentax Optio SV : un boîtier aux finitions en retrait
De par ses proportions (91.5 (l) x 56 (h) x 28 (p) mm, 150 g sans carte SD ni batterie), l'Optio SV s'inscrit dans la moyenne des appareils de notre comparatif.Pour autant, ce boîtier de 28 mm d'épaisseur recèle un puissant zoom x5, qui permet à l'Optio SV de couvrir l'équivalent d'un 36-180 mm et de se rapprocher ainsi des performances de certains bridges tout en conservant la compacité et la légèreté d'un compact.
Une ligne fantaisiste parcourt le boîtier et organise la distribution des commandes.
En haut à droite, le zoom sous la forme d'un commutateur gauche/droite. A l'extrémité supérieure de la ligne de partage se trouve la molette de sélection des modes (Programme, mode manuel, programmes résultat, mode nocturne, vidéo, dictaphone, et USER). Rigide et avec des crans aigus, elle est peu confortable à manipuler.
La touche « Lecture » qui vient ensuite commande l'affichage de la dernière photo capturée, et la touche flash la sélection d'une des valeurs suivantes : off, forcé, automatique yeux rouge, forcé yeux rouges ou automatique. Dans le prolongement vertical du bouton « flash », un bouton qui commande la suppression d'une ou toutes les images en mode lecture, la sélection du type d'autofocus et du collimateur AF. Vient ensuite la commande gérant le retardateur, la cadence d'acquisition d'image et le Bracketing. Les touches gauche et droite de la commande quadri-directionnelle servent à la navigation et commandent, selon le mode sélectionné, la correction d'exposition, l'ouverture et/ou la vitesse. « OK » sert à la validation et commande l'affichage (ajout d'une grille, collimateur AF, affichage des informations relatives à la prise de vue et de l'histogramme) et la mise en veille de l'écran LCD. Les finitions sont un peu en retrait, les touches sont fines et n'offrent pas un grand confort d'utilisation.
En mode « photographie », l'Optio SV est informatif.
L'Optio SV s'appuie sur un code couleur simple : noir pour les opérations relevant du mode « photographie », bleu pour les opérations relevant du mode « lecture ». L'écran de 4,57 cm est d'une taille un peu en deçà des standards actuels, et les boutons « Menu » et « Fn » englobés dans le cadre qui l'entoure se distinguent assez mal. Une pression sur « Menu » affiche l'ensemble des réglages dans une interface un peu chargée (tous les onglets ne peuvent s'afficher en même temps). La touche « Fn » est un raccourci permettant l'accès aux principales commandes : collimateur AF, niveaux de qualité, Balance des blancs et définition de l'image.
Les ports des câbles AV/USB et la prise d'entrée AC se situent sur le flanc droit de l'appareil. Batterie et carte Secure Digital sont regroupées dans un même logement à la base de l'appareil. Un connecteur situé sur ce logement permet le rechargement de l'Optio SV lorsqu'il est relié à sa station d'accueil.
Un appareil à s'approprier et à personnaliser
L'accès aux modes via la molette de sélection est classique, mais le contenu diffère quelque peu de l'offre habituelle. En mode automatique (« P »), l'appareil règle la vitesse d'obturation et l'ouverture pour prendre des images fixes. L'utilisateur peut intervenir sur les réglages du flash et sélectionner un mode de prise de vue en continu. Les modes « M » et « User » peuvent être paramétrés en passant par les menus. « M » peut être déclaré en tant que mode manuel, priorité ouverture ou priorité vitesse et « User » en tant que mode automatique, manuel, priorité ouverture, priorité vitesse ou portrait de nuit. Les fonctions sélectionnées lorsque la molette est positionnée sur « User » sont conservées après extinction de l'appareil. L'onglet « Mémoire » accessible après pression sur le bouton « Menu » permet également de sauvegarder les derniers réglages utilisés. Après la mise hors tension de l'appareil, les réglages cochés sont sauvegardés, tandis que les autres retournent aux valeurs par défaut. La sélection de « Réglage Fn » (Menu > Préférences) permet d'affecter la fonction la plus couramment utilisée (taille et qualité de l'image, balance des blancs, zone AF) au bouton de navigation et d'en disposer ainsi plus aisément ; le bouton « Fn » permettant quand à lui un accès direct et rapide à ces mêmes réglages.Le bouton "User" peut être personnalisé.
L'autofocus de l'Optio SV est débrayable. Lorsqu'« autofocus » est sélectionné, la mise au point se fait par une demie pression sur le déclencheur, sur les sujets distants de plus de 60 cm. Elle s'opère en mode « Macro » sur les sujets distants de 12 à 70 cm, et de 3 à 14 cm en mode « Super Macro ». La sélection du mode « Infini » permettra de photographier des sujets distants. Lorsque la valeur « Manuelle » est sélectionnée, la mise au point se fait dans le cadre jaune qui s'affiche. La distance séparant l'objectif du sujet se sélectionne alors au moyen des touches supérieure et inférieure de la commande quadri-directionnelle. Il est possible de sélectionner l'affichage de la zone AF sur 5 points et de sélectionner manuellement l'une ou l'autre de ces cinq zones.
Programmes résultat
L'Optio SV propose 12 modes de type programme résultat accessibles après positionnement de la molette de sélection des modes sur « PICT » et pression sur les touches inférieure ou supérieure de la commande quadri directionnelle : Paysage, fleur, portrait, autoportrait, mer et neige, couleur d'automne, coucher de soleil, musée, gastronomie, sport, panorama assisté et image 3D. Pourquoi utiliser le mode « culinaire » ou « fleur » ? En présentant ses programmes résultats uniquement sous la forme d'un petit graphisme et de leur intitulé, c'est bien les questions auxquelles l'Optio SV ne répond pas.
Les pictogrammes sont facilement identifiables, mais rien ne dit pourquoi les utiliser.
Le mode panorama permet d'assembler des images en partant vers le haut, le bas, la droite ou la gauche. La première image prise est conservée à l'écran en légère surimpression afin de permettre d'effectuer correctement les raccords. Si la scène que vous capturez est dense en détails, prenez de bons repères visuels entre chaque prise, car cette surimpression si légère qu'elle est à peine suffisante. Les photos sont ensuite assemblées au moyen de PhotoStitcher.
5 photos ont été assemblées pour réaliser ce panorama. Téléchager le Panorama en taille réelle (.zip)
En mode « lecture »
Une pression sur le bouton « menu » fait réapparaître l'offre accessible en mode « photographie ». Les images peuvent être présentées sous forme de diaporama ou de vignettes (jusqu'à 9), ou agrandies jusqu'à 4 fois au moyen de la commande de zoom. La rotation automatique n'est pas proposée, mais toutes peuvent être pivotées manuellement à l'aide de la commande quadri directionnelle. Dans ce mode également l'Optio SV se révèle très informatif, puisqu'il reprend l'essentiel des informations exifs tout en proposant l'histogramme de l'image.
Toutes les informations exifs peuvent être affichées.
Le possesseur de l'Optio SV peut donc adapter son appareil à ses besoins et l'utiliser au choix en mode automatique, manuel, priorité ouverture ou vitesse. L'utilisateur exigeant pourra regretter que l'Optio SV permette uniquement la sauvegarde, et non l'enregistrement (mode « Custom » sur le Powershot A95, et « Bestshot » personnalisable sur l'Exilim EX-Z55), de ses réglages favoris, surtout s'ils ont été patiemment déterminés.
Une offre à la fois simple, complète et pointue
L'Optio SV est compatible PictBridge et DPOF ce qui facilite l'impression des images. Après la capture, les images peuvent être modifiées tout en préservant le fichier original. Il est ainsi possible d'ajouter un message vocal, de leur appliquer un filtre noir et blanc ou sépia, de les recadrer, de modifier leur taille et/ou leur qualité, ces deux dernières options permettant de faciliter l'envoi par mail.ACDSee
ACDSee permet l'acquisition et l'organisation des images via une interface claire et informative. Cinquante formats sont gérés par cette application, en plus du JPEG délivré par l'Optio SV. Au moyen de la partie gauche de la fenêtre, tous les fichiers peuvent être organisés sous forme de catégories, de calendrier ou de répertoires. ACDSee offre également des fonctions avancées de tri, de filtres et de recherche de fichiers. Disponible depuis la barre d'outils, le bouton « Editeur » affiche l'image sélectionnée dans une nouvelle fenêtre proposant, en plus des habituels outils de correction de teinte, saturation et luminosité, de nombreux outils avancés : lasso et baguette magique pour la sélection, pipette, crayon, ligne, outil remplissage, tampon, texte, correction des yeux rouges, ajout de contraste ou de flou pour les modifications, ainsi que de nombreux filtres. Sans même être exhaustive, cette liste est remarquablement plus conséquente que l'offre recensée chez la plupart des autres constructeurs.
Des outils de sélection avancés telle la baguette magique sont proposés.
Les possibilités d'impression sont également très riches. Des planches contact peuvent être éditées très simplement, tandis que l'utilitaire FotoState propose un choix dense de formats et de modèles de documents pour aider à la mise en page et à l'impression des images.
A3, A4, format paysage ou portrait, ajout de texte... FotoState répond simplement à toutes vos envies de mise en page et d'impression.
À noter également l'utilitaire PhotoStitcher pour la création de diaporamas et les options de partage telles l'ajout de photos aux messages électroniques et le générateur d'albums html pour faciliter la création de pages web. Claire et bien structurée, l'offre logicielle complète efficacement les possibilités de l'Optio SV et répond à tous les besoins de gestion, retouche et échange de fichiers multimédia.
Grand zoom mais faible vélocité
Avec son zoom x5 couvrant l'équivalent d'un 36-180 mm ouvrant à 2,8 en position grand-angle et à 4,7 en position téléobjectif, l'Optio SV affiche son intention de jouer dans la cour des grands. C'est le seul appareil du comparatif à proposer réellement une focale de téléobjectif, argument séduisant au premier abord, mais qui ne peut pas compenser les autres performances en retrait. La commande de zoom est très peu réactive, voire patine, rendant difficile de doser la portée du zoom. Presque trois secondes s'écoulent entre la mise sous tension et la première photo. Tout comme le Finepix F450, il fige le sujet en mouvement lors de la mise au point ; au déclenchement il peut être déjà loin... Chaque déclenchement est suivi d'un écran noir d'une durée conséquente. Manque de réactivité et de cadence caractérisent donc les prises de vue avec l'Optio SV. Sa vitesse de pointe est de 1/1 500e seconde. Des temps de pause de quatre secondes peuvent être atteints en mode « TV » ou « Manuel », mais l'Optio SV ne permet pas de réelles pauses longues. Lorsque le mode prise de vue en continu est sélectionné, il enchaîne les déclenchements aussi longtemps que le déclencheur est enfoncé, et jusqu'à saturation de la carte.L'Optio SV dispose d'une fonction de réduction du bruit électronique après la prise de vue. Lorsqu'elle est activée dans le menu « Paramètres de capture », cette fonction s'applique à toutes les images prises dans les modes nocturne, exposition manuelle, priorité vitesse et priorité ouverture, lorsque la durée d'exposition est supérieure ou égale à un 1/4 de seconde, ce qui double alors le temps de traitement de l'image, déjà conséquent. L'Optio SV propose des options de bracketing très complètes et permet d'effectuer non seulement un bracketing d'exposition sur trois valeurs, mais également un bracketing de la balance des blancs, de la netteté et de la saturation. Intéressant pour les perfectionnistes et pour apprendre à apprécier la portée de ces paramètres et à les doser.
L'Optio SV dispose d'options de bracketing avancées.
Il est également possible de tirer partie de l'option « Intervalle » permettant d'effectuer de 2 à 99 photographies dans des intervalles de temps compris entre 10 s et 4 mn par unité d'une seconde et des intervalles compris entre 4 mn et 99 mn par unité d'une minute.
Conclusion
L'atout maître de l'Optio SV, c'est son zoom par 5 dans un boîtier dont la compacité reste de mise. En revanche, sa qualité d'image le pénalise : la netteté est médiocre en paysage, mais les plans rapprochés sont assez satisfaisants. La commande de zoom est peu réactive, et la mise au point longue à obtenir ; c'est un point faible dans le cas de photos de type instantanés. Débrayable et disposant d'une large variété de bracketing ainsi que de tous les modes avancés (priorité ouverture et vitesse, mode manuel, mode USER), il conviendra néanmoins au photographe consciencieux et disponible, qui souhaite maîtriser tous les aspects de la prise de vue et disposer de la possibilité de parfaire ses clichés sur le moment. Les débutants ou amateurs de programmes résultats pourront trouver bien plus simple et plus ludique que cet appareil aux menus chargés, dont le manque de réactivité sera un vrai frein pour une pratique de la photo spontanée et sans souci.Accédez aux pages de photo test Extérieur, Intérieur et Sensibilité.
Galerie
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Spécifications
Pentax Optio SV | |
Capteur | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs |
Objectif | Ouverture : f/2,8 - f/4,7 Focale : 5,8mm -29mm (eq. 36-180 mm) |
Zoom | Optique : x 5 Numérique : x 4,3 |
Dimensions/Poids | 91,5 (L) x 56 (H) x 28 (P) mm, 150 g sans batterie ni carte |
Sensibilités | Auto, 50, 100, 200 et 400 ISO |
Vitesse | 1/1 500 à 4 sec 1/1 000 (Manuel, Tv) |
Modes | Programme, modes image (Paysage, fleur, portrait, autoportrait, mer et neige, couleur d'automne, coucher de soleil, musée, gastronomie, sport, panorama assisté, image 3D), mode nocturne, vidéo, dictaphone, USER, mode manuel (M, Av, Tv) |
Effets spéciaux | N&B, sépia, 21 différentes couleurs, N&B et rouge, N&B et vert, N&B et bleu, illustration, minceur, doux |
Mesures de lumière | Autofocus large à 5 points et spot Multizone, centrale pondérée ou spot |
Système d'autofocus | Autofocus TTL par détection de contrastes Autofocus, infini, macro, super macro, manuelle |
Correcteur d'exposition | -2 à + 2 IL par incréments de 1/3 IL |
Visée | Ecran couleur TFT 1,8 pouces (environ 118 000 pixels) Viseur zoom à image réelle |
Balance des blancs | Auto, lumière du jour, ombre, tungstène, lumière fluorescente (W,N,D), manuel |
Alimentation | Batterie lithium-ion rechargeable D-L18, adaptateur secteur (en option) Station de chargement |
Support d'enregistrement | Secure Digital, MultiMedia |
Video | 320 X 240 (30 images/sec), avec son |
Flash | Auto, forcé, coupé, yeux rouges |
Formats | Fixe - JPEG (Exif. 2.2), DCF, DPOF, Print Image Matching III, WAV (ADCPM) |
Résolution | Fixe - 2560 x 1920, 2048 x 1536, 1600 x 1200, 1024 x 768, 640 x 480 pixels |
Casio Exilim EX-Z55 : simplicité et rapidité de prise en main
L'Exilim EX-Z55 n'affiche son nom que sous le boîtier ! Simple et sans façons, il est également menu (8,7 x 5,8 x 2,5 cm), et dans ce contexte de sobriété seul le zoom - un peu disproportionné par rapport à la largeur de l'appareil-, se fait remarquer. La face supérieure est sobre puisqu'elle n'accueille que le déclencheur et l'interrupteur. Au dos, toutes les commandes se localisent sur la droite du boîtier, dans l'espace réduit laissé imparti par l'écran LCD de 6,4 cm, à l'extrémité duquel est logé le viseur.Les touches sont fines et la signalétique classique. Situées dans l'alignement les unes des autres, on trouve :
- Deux commandes de zoom distinctes.
- Une touche « lecture » affichant la dernière image enregistrée. Dans ce mode, le zoom se rétracte, et la navigation se fait au moyen des touches gauche et droite de la commande quadri-directionnelle.
- Une touche « Photographie ».
- Une touche « Display » commandant l'économie de l'écran LCD et l'affichage des informations.
- Une touche « Menu » commandant tous les réglages utilisateur.
La commande quadri directionnelle se trouve sur une butée arrondie : la touche supérieure permet de sélectionner un mode de mise au point : autofocus, infini, manuelle, PanFocus ou macro. La touche inférieure commande les réglages du flash. La commande centrale « Set » sert à la validation.
Les touches gauche et droite peuvent être personnalisées.
La batterie et la carte sont regroupées dans un même logement situé sur la face inférieure, ainsi que la prise USB permettant de relier l'appareil à la station d'accueil. L'interface est homogène, presque entièrement présentée sous forme de textes et les informations affichées sur l'écran sont nombreuses et écrites en gros caractères.
Vue de l'écran
L'Exilim EX-Z55 se prend rapidement en main dans le cadre d'un usage simple des modes « photographie » et « lecture ».
Autofocus débrayable et programmes résultats personnalisables
De nombreux modes sont disponibles sur ce boîtier, mais l'Exilim EX-Z55 n'en affiche pas d'emblée la couleur. Il faut passer par une pression sur la touche « Menu » pour les sélectionner : Snapshot, BestShot (« programmes résultat »), vidéo, photo et son ou son uniquement. À la mise sous tension, l'Exilim est dans le dernier mode utilisé, mais les modifications non enregistrées apportées aux modes BestShot ne sont pas conservées. Une des particularités de l'Exilim, aussi bien en mode « Snapshot » que « BestShot », est de laisser une latitude complète dans le choix des réglages (mode de mise au point, correction d'exposition, Balance des blancs, sensibilité, mode, intensité et assistance du flash, netteté, saturation et contraste).Mode « Snapshot »
En fonction du mode de mise au point sélectionné, le mode « Snapshot » se comporte soit comme un mode manuel, soit comme un mode auto. Lorsqu'« autofocus » est sélectionné, la mise au point se fait par une demie pression sur le déclencheur, sur une plage allant de 40 cm à l'infini. La zone AF peut être définie dans l'onglet REC du bouton « Menu » : « ponctuelle », elle s'effectue sur la partie centrale de l'écran, ou sur le plus rapproché des 7 points du collimateur AF (valeur « multi » sélectionnée.) Lorsque « Panfocus » est sélectionné, la mise au point est verrouillée et se fait automatiquement en fonction des conditions d'éclairage. La capture de l'image est rapide, sans passage par une demi- pression sur l'interrupteur. En mode « Macro », la mise au point est possible sur les sujets situés entre 6 à 50 cm. En mode « Infini » elle permet de photographier des sujets distants (paysages par ex.). Enfin lorsque la valeur « Manuelle » est sélectionnée, la mise au point se fait dans le cadre jaune qui s'affiche. La distance séparant l'objectif du sujet se sélectionne alors au moyen des touches latérales de la commande quadri-directionnelle.
Mode « BestShot »
Ce mode regroupe 23 réglages spécifiques de type programme résultat : portrait, scène, portrait avec scène, Coupling Shot, Pre-Shot, enfant, portrait aux chandelles, fête, animal, fleurs, vert naturel, coucher du soleil, scène de nuit, scène de nuit portrait, feux d'artifice, nourriture, collection, monochrome, rétro, crépuscule.
En mode tableau les verticales sont efficacement corrigées, mais l'image est sévèrement recadrée.
Une option rarement proposée, mais dont il est possible de tirer un grand profit sans avoir à passer par un logiciel.
« Sans » et « avec » le mode tableau en taille réelle (.zip)
Utilisés tels quels, tous se comportent comme des programmes résultats classiques, chargés d'optimiser l'image en fonction des conditions de la prise de vue.
Leur originalité tient en deux points :
- Les réglages proposés par défaut peuvent être modifiés (ils seront néanmoins réinitialisés si l'on change de mode ou que l'on éteint l'appareil).
- Des modèles personnalisés de BestShot peuvent être créés. Cette option qui permet de conserver ses réglages favoris (jusqu'à 999 !) et de les rappeler à tout moment n'est pas sans rappeler le mode C (Custom) disponible sur le PowerShot A95.
Tout comme dans le mode « Snapshot », l'autofocus peut ici être réglé indifféremment sur l'une ou l'autre des valeurs proposées.
Les menus
Les réglages sont distribués sous la forme de trois onglets :
- L'onglet REC reprend tous les réglages précédemment mentionnés.
La balance des blancs peut être réglée en manuel.
- L'onglet « Mémoire » permet de spécifier, pour chaque mode, les réglages qui seront valides à la mise sous tension de l'appareil. Lorsqu'elle cette mémoire est désactivée ou qu'aucun réglage n'a été spécifié pour un mode, les réglages par défaut sont automatiquement rétablis.
- L'onglet « Réglage » comprend les préférences utilisateur, ainsi que les fonctions d'économie, la réinitialisation des réglages ainsi que le formatage.
Les menus sont denses, mais homogènes et la navigation s'y fait aisément
au moyen des touches « gauche » et « droite » de la commande quadri directionnelle.
En mode « lecture »
Les options d'affichage sont les suivantes : rotation individuelle des photos, affichage sous forme de diaporama, affichage sous forme de vignettes et agrandissement au moyen des touches zoom. Toutes les informations relatives à la prise de vue peuvent également être affichées (histogramme, balance des blancs, correction d'exposition, vitesse, ouverture, sensibilité, taille de l'image, date et heure).
Toutes les informations relatives à la prise de vue peuvent également être affichées.
Quel que soit le mode utilisé, on a donc à faire à un appareil dont l'autofocus est systématiquement débrayable.
Une offre congrue dans une interface d'un autre temps
Directement depuis l'appareil, l'utilisateur pourra parfaire le cadrage de ses photos grâce à l'option « recadrage », redimensionner ses images (1280 x 960 ou 640 x 480) afin de faciliter l'envoi par mail, ajouter jusqu'à 30 secondes de son à une image et créer des albums. L'impression sera facilitée par l'utilisation des standards DPOF et PictBridge.L'offre logicielle est constituée de deux applications
Photo Loader 2.2
Photo Loader est une solution d'archivage au format html. Depuis les bibliothèques constituées par chargement automatique ou manuel, il est possible d'effectuer des opérations de maintenance (édition, suppression, copie, etc.). Les bibliothèques s'affichent par date dans le navigateur. Photo Loader gère également l'envoi par mail (sélection d'un logiciel de messagerie et d'un format d'envoi).
Photo Loader est une solution d'archivage au format html.
Fonctions limitées, interface austère, navigation malaisée. Il est recommandé de faire l'impasse sur cette application, et de se contenter des fonctions par ailleurs pertinentes proposées par l'appareil.
Photohands 1.0
Photohands permet l'impression et la retouche des images. Les retouches proposées sont élémentaires (contraste, luminosité, saturation, netteté, élimination du bruit, application de teinte sépia ou monochrome), et la pré-visualisation qui se fait dans des vignettes ne permet pas d'apprécier la portée des modifications ; modification de la taille de l'image, rotation inversion, sauvegarde et impression complètent l'offre.
L'interface semble d'un autre temps, si encore elle était intuitive...
Réactivité et luminosité
L'écran LCD de 6,4 cm est, avec celui de l'Olympus mju 500, le plus large parmi les appareils de notre comparatif. Et à la différence de ce dernier, l'Exilim EX-Z55 réussit même à loger un viseur dans l'espace restant imparti. Sa lisibilité est bonne, et une grille peut se surajouter à l'écran pour aider au cadrage et à la précision de la visée. Un des points forts de l'Exilim EX-Z55 est sa réactivité. L'autofocus débrayable permet de réaliser des prises sans temps d'attente. Lorsque l'autofocus est sélectionné et que l'interrupteur est enfoncé sans demi pression préalable, il est commuté en panfocus et la mise au point se fait automatiquement sur les sujets compris dans la plage focale indiquée dans l'angle supérieur gauche de l'écran. Les prises de vue s'effectuent donc sans temps d'attente, à une vitesse allant jusqu'à 1/2000e de seconde, mais aucun mode d'acquisition rapide de l'image n'est proposé. On pourra regretter que l'Exilim EX-Z55 ne propose pas non plus de sélection manuelle de la durée d'exposition. Les pauses les plus longues enregistrées sont en mode « scène nocturne » (jusqu'à 4 secondes) et « Feux d'artifice » (2 secondes fixes).Lorsque la mise au point est impossible, le témoin de fonctionnement à droite du viseur clignote en vert, et le cadre autofocus s'affiche en rouge. Lorsque les valeurs d'ouverture ou de vitesse sont hors de la plage valide, la valeur indiquée à l'écran devient jaune. Le flash possède également un indicateur lumineux : un clignotement rouge signale qu'il se recharge. À la mise sous tension, l'appareil ne signalera pas l'absence de support d'enregistrement, mais écrira les données sur sa mémoire flash de 9,3 Mo (de 4 photos en 2560 x 1920 qualité fine à 94 en 640 x 480 en qualité économique).
Comme la plupart des appareils du comparatif, sa plage focale est standard, et son zoom x3 lui permet de couvrir l'équivalent d'un 35-105 mm. L'objectif est particulièrement lumineux, ouvrant à 2,6 en grand angle, et à 4,8 en position téléobjectif.
Conclusion
L'Exilim EX-Z55 est le seul à ne pas disposer d'une molette de sélection des modes, et cette retenue dans l'affichage de ses possibilités fait que son public peut passer sans le reconnaître. Il faut donc faire un saut rapide par les menus pour prendre connaissance de l'offre, au demeurant assez originale. Pas à proprement parler de mode manuel dans ce boîtier, mais un autofocus débrayable à volonté, quel que soit le mode d'acquisition de l'image choisi (« snapshot » ou « bestshot »). On peut donc utiliser l'utiliser en automatique, se reposer sur l'un de ses 20 programmes résultat pour l'optimisation des prises de vue, ou créer ses réglages favoris sous la forme de programmes « bestshot ». L'Exilim EX-Z55 conviendra aux utilisateurs à la recherche d'un boîtier rapide, léger et sans façon, ainsi qu'à ceux souhaitant disposer d'une grande liberté de choix de réglages.Accédez aux pages de photo test Extérieur, Intérieur et Sensibilité.
Galerie
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Spécifications
Casio Exilim EX-Z55 | |
Capteur | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs |
Objectif | Ouverture : f/2,6- 4,8 Focale : 5,8-17,4 mm (eq. 35-105 mm) |
Zoom | Optique : x3 Numérique : x 4 |
Dimensions/Poids | 85 (L) x 58 (H) x 22,5 (P) mm, 130 g sans carte ni batterie |
Sensibilités | Auto, 50, 100, 200 et 400 |
Vitesse | 1/8-1/2000 sec, 4 à 1/2000 sec (Scène nocturne), 2 sec (Feux d'artifice) |
Modes | Portrait, scène, portrait avec scène, Coupling Shot, Pre-Shot, enfant, portrait aux chandelles, fête, animal, fleurs, vert naturel, coucher du soleil, scène de nuit, scène de nuit portrait, feux d'artifice, nourriture, collection, monochrome, rétro, crépuscule. |
Effets spéciaux | Sepia |
Mesures de lumière | Automatique, multizone |
Système d'autofocus | Autofocus d'après contraste Autofocus (ponctuel ou multizones), macro, panfocus, infini, verrouillage de la mise au point, manuelle. |
Correcteur d'exposition | -2 à + 2 IL par incréments de 1/3 IL |
Visée | Ecran LCD TFT de 6,4 cm (115 200 pixels) Viseur optique |
Balance des blancs | Auto, manuel (6 modes), commutation manuelle |
Alimentation | Accu rechargeables Lithium-Ion NP-40, station d'accueil |
Support d'enregistrement | Mémoire interne, Secure Digital, MultiMediaCard |
Video | 320 x 240 |
Flash | Auto, activé, désactivé, réduction des yeux rouges |
Formats | JPEG (EXIF 2.2), WAV (mono), compatible DPOF et DCF |
Résolution | 2560 x 1920, 2560 x 1712 (3:2), 2048 x 1536, 1600 x 1200, 1280 x 960, 640 x 480 Fine, normale, économique |
Canon PowerShot A95 : un « poids lourd » bien pensé
La face avant du PowerShot A95 (10,1 x 3,5 x 6,5 cm) comporte une butée qui permet d'agripper le boîtier pour une bonne prise en mains. De tous les appareils du comparatif, c'est le seul avec le Coolpix 5900 à présenter cette caractéristique de forme.L'autre grand point à signaler, c'est son poids (235 g) !! Pour sa décharge, signalons qu'il fonctionne avec des accus (le seul du comparatif à en utiliser) : surpoids et avantage de ne pas avoir à utiliser de Batteries propriétaires peuvent être mis en balance. Les boutons sont entourés d'esthétiques butées arrondies. Fermes, ils ressortent assez peu, et peuvent facilement échapper à la pression du doigt. « Set » et « Menu » sont mal placés : difficile de les atteindre notamment lorsque l'écran LCD est sorti.
Le PowerShot A95 est le seul de notre comparatif à disposer d'un écran permutable. C'est un véritable atout qui non seulement autorise des angles de prise de vue originaux (et notamment l'autoportrait) mais est en plus un élément de confort en cas de forte luminosité. Il est robuste et bien protégé (on peut le tourner complètement face au boîtier). Une fois sorti, il devient un peu gênant pour la tenue en main, et gêne l'accès aux touches « Set » et « Menu ».
La face supérieure accueille l'interrupteur, le déclencheur entouré de la commande de zoom et la molette de sélection des modes. Cette molette est chargée puisqu'elle répertorie les 14 modes d'acquisition d'image. Sur la face arrière, un commutateur permet de sélectionner le mode « photographie » ou « lecture ». La navigation se fait au moyen de la commande quadri-directionnelle. Actionnée vers le haut elle permet de sélectionner les réglages du flash, vers le bas de sélectionner le mode macro ou de passer en mise au point manuelle. Le bouton Impression/Partage permet le transfert automatique des images présélectionnées lorsque l'appareil est connecté via USB sur un ordinateur, et l'impression automatique des images DPOF lorsque l'appareil est branché sur une imprimante compatible DirectPrint ou PictBridge.
Tout pour tous
Le PowerShot A95 est entièrement débrayable, et fait partie avec le Pentax Optio SV et le Casio Exilim EX-Z55 des rares appareils de notre comparatif à proposer un mode manuel aussi complet. Une fois sélectionné « M » sur la molette de sélection des modes, le passage à la mise au point manuelle s'effectue en pressant la touche MF de la commande quadri-directionnelle. Une pression sur la touche « MF » fait apparaître une échelle de distance. Il faut alors se servir des touches gauche et droite de la commande quadri-directionnelle pour sélectionner la distance souhaitée. En mode automatique, l'appareil établit tous les paramètres d'exposition, laissant à l'utilisateur le seul choix de la taille et de la qualité d'image, des réglages du flash et du retardateur.Les utilisateurs avertis apprécieront la présence des modes priorité ouverture (ouverture entre f/2,8 et f/11) et vitesse (entre 1/2000 et 15 secondes), ainsi que celle du mode C (Custom) qui permet d'effectuer l'enregistrement et le rappel des réglages que l'on souhaite conserver (option « Enr. Réglages » dans le premier onglet du bouton « Menu »). Le A95 délivre de nombreuses et précieuses informations concernant l'image. En plus des données exifs et de l'histogramme, il affiche les informations relatives à la vitesse et à l'ouverture. En mode priorité (Av, Tv) seul le paramètre sur lequel l'utilisateur intervient s'affiche, l'autre n'apparaissant pas, même indiqué en grisé (on notera au passage une des particularités du constructeur chez qui les modes priorité ouverture (traditionnellement indiqués par le « A » d'Aperture) et priorité vitesse (« S » de Speed) sont dits « Av » pour Aperture value et « Tv » pour Time value).
Dans ce contexte on pourra regretter l'absence d'indication de distance focale, la seule information délivrée étant celle de grossissement du zoom numérique (jusqu'à 12x). 8 réglages spécifiques de types programmes résultat complètent l'offre et s'adressent résolument à un public différent des premiers. Toujours via la molette de sélection des modes, l'utilisateur pourra sélectionner les modes : feuillage, neige, plage, feux d'artifices, sous-marin, enfants, et nuit.
Sans et avec le mode « feuillage ». L'utilisation de ce mode provoque une nette intensification du vert.
À déconseiller aux amateurs de rendu naturel des couleurs, ainsi qu'à ceux qui, au moyen d'un logiciel de retouches élémentaires, sauront faire aussi bien tout en préservant leur fichier original.
Parmi les modes d'acquisition d'image, retenons le mode « Panorama » qui permet de prendre jusqu'à 26 vues, et d'effectuer les raccords avec une grande précision grâce à la visualisation des zones de chevauchement.
5 photos assemblées, simplement et rapidement : un mode convaincant ! Panorama en taille réelle (.zip)
En mode « photographie »
Le bouton « Function » permet, selon le mode dans lequel l'utilisateur travaille, de sélectionner les réglages suivants :
- Compensation d'exposition, de -2 à +2 par incréments de 1/3 d'IL.
- Balance des blancs (auto, jour, nuageux, tungstène (incandescent), fluorescent chaud, froid, jour et personnalisé).
- Cadence (image par image, rafale standard ou haute vitesse, retardateur).
- Sensibilité (Auto, 50, 100, 200, 400).
- Effets spéciaux (off, éclatant, Neutre, faible accentuation de la netteté, Sépia, Noir et Blanc).
- Mesure de lumière (multizone, pondérée centrale, spot).
- Résolution et compression.
Toutes les options concernant l'autofocus sont regroupées dans le premier onglet du bouton « Menu » :
- Choix de la zone autofocus : AiAF (9 collimateurs automatiques), Flexizone (positionnement au choix du collimateur) ou Centre.
- Activation du faisceau AF qui facilite la mise au point dans des conditions de faible luminosité.
- Association de la mesure Spot au collimateur AF.
- Agrandissement de la zone centrale pour faciliter la mise au point.
Toutes les options concernant l'autofocus sont regroupées dans le premier onglet du bouton « Menu ».
Le second onglet sert à la configuration, le troisième regroupe les préférences utilisateur.
En mode « lecture »
Le premier onglet permet notamment d'appliquer une protection aux images pour les préserver de la suppression, puis d'effacer toutes les images à l'exception des images ainsi protégées.
Affichage de l'histogramme et des informations exifs en mode lecture.
Les autres options ont trait à la visualisation de l'image. Toutes options et tous menus confondus, il est possible de :
- visualiser les images sous forme de diaporama,
- faire effectuer une rotation à l'image,
- effectuer un agrandissement jusqu'à 12 fois,
- programmer la rotation automatique dans le sens de lecture.
Une offre logicielle simple et complète
En bas à droite du boîtier, une pression sur le bouton Impression/Partage permet le transfert automatique des images présélectionnées lorsque l'appareil est connecté via USB sur un ordinateur, et l'impression automatique des images DPOF lorsque l'appareil est branché sur une imprimante compatible DirectPrint ou PictBridge. En dehors de ces fonctions de partage et d'impression, le PowerShot A95 permet d'appliquer au choix à l'image les effets spéciaux suivants : éclatant (accentue le rendu des couleurs), neutre (limite la saturation et le contraste), faible accentuation de la netteté, sépia et noir et blanc.L'offre logicielle est répartie en différentes applications spécialisées.
Canon ZoomBrowser EX est destiné à l'acquisition et au partage :
- acquisition de photos;
- création d'albums avec possibilités d'enrichissements (titre, légende, cadre...);
- création de diaporamas ;
- recherche d'images ;
- exportation de vidéos ;
- envoi de photos via internet (possibilité de les redimensionner et de les compresser selon 3 standards : élevé, moyen, faible).
PhotoImpression permet d'effectuer des modifications et des enrichissements, avant ou indépendamment de l'étape d'impression :
- acquisition de photos à partir d'un dossier ou d'un album existant, ou d'un périphérique (appareil photo, scanner, vidéo, support amovible) ;
- création de projets : albums, calendriers... ;
- modification d'images via les menus « créer » et « retouche » : redimensionnement, recadrage, ajout de cadre, réglages netteté et contraste, correction des yeux rouges...) ;
- envoi par mail (possibilités de redimensionnement préalable en petit et moyen format) via Outlook Express ou Hotmail ;
- mise en page de photos, sélection de formats prédéfinis, impression.
CanonPhotoStitch est l'utilitaire qui permet l'assemblage des photos prises en mode diaporama.
L'assemblage est effectué automatiquement en fonction des chevauchements enregistrés lors de la prise de vue. Sitôt assemblé, c'est fini ! Il ne reste plus qu'à enregistrer.
VideoImpression de ArcSoftqui permet la manipulation vidéo.
L'offre logicielle est complète, et répond avec une grande simplicité aux besoins essentiels : acquisition, partage, retouche, envoi et impression. Les menus et réglages sont simplifiés de façon à éviter toute interrogation inutile : ils donneront pleine satisfaction au grand public. Les utilisateurs avertis se sentiront quant à aux sans doute bridés dans leurs habitudes (possibilités de retouche, réglage des taux de compression notamment) et préféreront peut-être aller post-traiter ailleurs.
Qualité de visée et d'image
L'écran LCD du PowerShot A95 est de 1,8 pouce, donc de dimensions plus modestes que nombre d'appareils de notre comparatif. C'est néanmoins celui qui délivre l'image la plus contrastée, ce qui ne l'empêche pas perdre beaucoup de sa lisibilité dans des conditions de forte luminosité. Son atout sur ce point est l'écran inclinable qui permet de s'adapter à ces conditions de luminosité. Son viseur optique est assez large, confortable et lumineux et il délivre à nouveau une image bien détaillée et contrastée.L'objectif du PowerShot A95 possède un zoom optique 3x similaire à celui du Coolpix 5900, avec une plage focale couvrant l'équivalent d'un 38 mm - 114 mm et une ouverture de départ de f/2,8 à 38 mm devenant f/4.9 à 114 mm. Signalons que le zoom numérique 4 fois délivre une image de qualité acceptable.
Le PowerShot A95 propose deux modes d'acquisition rapide de l'image : rafale standard (1,5 image/seconde) et rafale haute vitesse (2 images/seconde). L'obturateur électromécanique permet des prises de vues jusqu'au 1/2000ème de seconde, tandis que le qu'une option relative à la durée d'exposition permet d'effectuer des poses longues jusqu'à 15 s, ce qui est amplement suffisant pour percer l'obscurité la plus profonde.
En plus d'une mesure multizone gérant efficacement l'exposition dans la plupart des situations, le PowerShot A95 est pourvu des mesures de type pondérée centrale et spot, qui en font un appareil très complet et capable de s'adapter à tous les types d'exposition.
Conclusion
Le PowerShot A95 fait partie avec l'Optio SV et l'Exilim EX-Z55 des appareils entièrement débrayables ce de notre comparatif, ce qui le distingue de ceux dont l'offre consiste principalement en un mode auto et une variété de modes de type programmes résultats. Entièrement débrayable donc, et extrêmement complet en ce qui concerne les mesures d'exposition et les réglages avancés, il est également très informatif puisque - distance focale exceptée-, toutes les données exifs sont affichées ou proposées à l'affichage. C'est un appareil susceptible de séduire les utilisateurs avancés qui prendront rapidement leurs marques. On pourra néanmoins s'interroger sur les raisons de la cohabitation, sur un même appareil, de modes experts et de programmes résultat orientés grand public tels « enfants et animaux ». Cohabitent donc sur ce boîtier deux publics dont les pratiques photographiques n'ont vraiment rien en commun, ce qui rompt la cohérence de l'offre. C'est un appareil qui sera clairement sous exploité par le grand public, mais dont chacun, utilisateur avancé ou amateur, saura apprécier la qualité d'image.Accédez aux pages de photo test Extérieur, Intérieur et Sensibilité.
Galerie
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Spécifications
Canon PowerShot A95 | |
Capteur | CCD 1/1,8 pouces 5 millions de pixels effectifs |
Objectif | Ouverture : f/2.8 -f/4.9 Focale : 7.8-23.4 mm (eq. 38-114 mm) |
Zoom | Optique : x 3 Numérique : x 4,1 |
Dimensions/Poids | 101,1 (L) x 64,6 (H) x 34,7 (P) mm, 235 g sans carte ni batterie |
Sensibilités | Auto, 50, 100, 200 et 400 ISO. |
Vitesse | 15 - 1/2000 sec |
Modes | Programme AE, priorité vitesse, priorité ouverture, manuel, auto (+ 14 programmes résultat) |
Effets spéciaux | Éclatant, neutre, faible accentuation de la netteté, sépia et noir et blanc |
Mesures de lumière | Matricielle, pondérée centrale et spot |
Système d'autofocus | TTL 9 point plus lampe d'assistance ou AF simple |
Correcteur d'exposition | -2 à + 2 IL par incréments de 1/3 IL |
Visée | Ecran LCD orientable de 1,8 pouces Viseur optique |
Balance des blancs | Auto, jour, nuage, tungstène, fuorescent, fuorescent H et personnalisée |
Alimentation | 4 batteries AA |
Support d'enregistrement | CompactFlash |
Video | 640 x 480 (10 images/sec, durée limitée à 30 secondes), 320 x 240 (15 images/sec, durée de 3 mn), 160 x 120 (15 images/sec, durée de 3 mn) |
Flash | Auto, réduction d'yeux rouges, forcé, désactivé, synchro lente. |
Formats | JPEG, AVI |
Résolution | 2592 x 1944, 2048 x 1536, 1600 x 1200, 640 x 480 Super fin, fin et normal. |
Olympus mju 500 : une interface conviviale, mais manquant d'homogénéité
Avec son capteur de 5 millions de pixels, le mju digital 500 est le dernier né des mju numériques. Il possède un boîtier métallique qui se décline en argent ou bleu marine, qualifié de « tout temps » et qui résiste notamment aux projections d'eau. Sensiblement plus lourd et plus volumineux que nombre d'appareils de notre comparatif (9,9 x 5,55 x 3,1 cm pour 165 g), on aura presque du mal à le qualifier de compact.La face supérieure est extrêmement sobre puisqu'elle n'accueille que l'interrupteur et le déclencheur placés dans le prolongement l'un de l'autre. La face arrière comporte la touche de zoom qui permet de se déplacer sur la plage focale standard 35 - 105 mm du mju 500. Une molette de sélection des modes permet de se mettre en position « lecture », « photographie », « vidéo » ou « sélection d'album ». La touche supérieure de la commande quadri-directionnelle permet de faire défiler les 20 modes scène proposés. Chaque mode scène bénéficie d'une illustration et d'une à deux phrases d'explications.
C'est une interface très pédagogique et conviviale qui a été choisie pour présenter ces modes scène.
La touche droite permet de sélectionner/désélectionner le mode macro, la touche inférieure de sélectionner/désélectionner le retardateur, tandis que la touche gauche abrite les réglages du flash (automatique avec activation en faible luminosité, anti-yeux rouges, fill-in, off).
La touche « Quick View » permet d'accéder aux images enregistrées sans avoir à passer par le mode « Lecture ». La batterie et la carte xD-Picture sont regroupées dans un même logement situé sur la face inférieure de l'appareil. On pourra reprocher à l'interface un certain manque d'homogénéité : la taille de la police varie en fonction de l'espace disponible, on passe tantôt d'une présentation sous forme d'icônes à une présentation texte. On s'y repère néanmoins assez facilement, et la commande quadri-directionnelle profonde et large rend la navigation très confortable.
Des menus arborescents et des modes intéressants
Le Mju Digital 500 propose, en plus du mode « Auto » convenant à la plupart des prises de vue, 19 programmes résultats appelés « modes scène » qui sont : Paysage, paysage avec portrait, portrait, intérieur, sport, plage et neige, vitrine, autoportrait, retardateur, cuisine, Documents, bougie, mode grand-angle sous-marin, mode macro sous-marin, Shoot & Select1, Shoot & Select2.En mode « photographie »
La touche centrale « OK/Menu » de la commande quadri-directionnelle sert à la validation et abrite les menus répartis en 4 sous-menus.
Les réglages sont repartis en 4 sous-menus accessibles depuis cet écran d'accueil.
Le menu supérieur permet de sélectionner une compensation d'exposition (de -2 à +2 IL par incrément de 0,3). Au moyen du sous-menu inférieur, on accède à l'un des 7 réglages de la Balance des blancs. Le sous-menu gauche permet de sélectionner un niveau de qualité de l'image (SHQ, HQ, SQ1 et SQ2, ce dernier se déclinant en un sous-menu proposant 4 formats d'image). Le sous-menu « Menu mode » est le plus complet. Il se présente sous la forme de 3 intercalaires : « config » (préférences utilisateur), « carte » (formatage) et « camera ».
Le menu « Camera » permet :
- Le réglage de la sensibilité (64, 100, 200 ou 400 ISO, la sensibilité variant de 64 à 250 en auto, et pouvant être poussée jusqu'à 640 en modes scène « intérieur » et « lumière tamisée »).
- L'activation/désactivation du zoom numérique et du micro.
- L'affichage en temps réel de l'histogramme de l'image.
Parmi les modes d'acquisition d'image proposés, figurent la possibilité de prendre une succession d'image (Mode Drive, environ 1,5 photos par seconde pour capturer jusqu'à 5 photos dans la résolution supérieure), de capturer des images pour la réalisation d'un panorama, de réaliser des images « Deux en un » en combinant deux prises de vue consécutives en une.
Le Mju 500 permet également dans ce menu de distinguer plage de mise au point et mode de mesure de la luminosité. Afin d'inclure tous les éléments de la scène dans la zone de netteté, réglez l'autofocus sur iESP ; afin de limiter la netteté à un élément de la scène, réglez l'autofocus sur Spot. Concernant la mesure de la lumière, le réglage ESP prendra en compte la luminosité de l'ensemble de la scène, tandis que la mesure Spot optimisera l'exposition pour le seul sujet sur lequel la mise au point est effectuée.
En mode « lecture »
Les sous-menus accessibles en mode lecture sont distribués de la même façon que dans le mode « photographie », et les 4 touches de la commande quadri-directionnelle servent à la navigation.
Par pression sur la touche centrale « OK/Menu » on accède à 4 sous-menus permettant :
- la navigation,
- l'effacement individuel des images,
- la gestion des albums et du calendrier (création de nouveaux albums, affichages des images stockées sur la carte. Les photos ajoutées à l'album sont signalées par une icône d'album dans le coin supérieur gauche.
Le sous-menu droit comprend 4 onglets : « Carte » (formatage ou effacement de toutes les images à l'exception des images verrouillées) « Config » (réinitialisation, réglage de la luminosité de l'écran, sélection du type de sortie vidéo (PAL/NTSC), et affichage sous forme d'index (4, 9, 16 ou 25 images), « Edit » (ajout d'effets à l'image après sa capture) et « Lecture ».
Dans l'onglet « Lecture », les images peuvent être permutées (choix de l'angle), agrandies jusqu'à 8 fois ou affichées sous forme de diaporama. Les images à préserver de l'effacement peuvent être verrouillées ; en contrepartie, elles ne pourront plus être modifiées (pas d'ajout de fichier son...).
Cet onglet gère également l'affichage des informations détaillées sur l'image (histogramme, date/heure, sensibilité...).
Il y a donc beaucoup d'arborescences et de sous arborescences dans ces menus ; il faudra parfois quitter cet espace au moyen de la touche centrale pour revenir ensuite au menu souhaité. Certaines fonctions avancées telles que les modes « Panoramique » et « Deux en un » gagneraient à être mieux mises en valeur, car elles facilitent la réalisation d'images complexes à réaliser sans aide de l'appareil. Les modes scène sont variés et pertinents, et les réglages proposés très complets.
Le Mode « 2 en un » permet de combiner des prises de vue consécutives en une, en format portrait ou paysage.
Image mode « 2 en un » en taille réelle (.zip)
Une offre ludique, pointue et très complète
Par le sous-menu « Edit » du Menu mode il est possible de modifier l'image après sa capture tout en préservant le fichier original. En fonction de l'espace restant disponible sur la carte, chaque image peut donc être retravaillée avec l'un des effets suivants :- Foyer mou : ajout d'effets de mise au point douce.
- Ultra grand angle : ajout d'effets d'affichage de type fish-eye (image sphérique).
- Noir et blanc.
- Sépia.
Les images peuvent être redimensionnées pour le web (640x480 ou 320x240) ou recadrées. L'opération « post-enregistrement » permet également d'ajouter jusqu'à quatre secondes de son à une image déjà prise.
À toutes ces options de post-traitement s'ajoutent la compatibilité avec les standards DPOF et PictBridge qui permettent de sélectionner les images destinées à l'impression et d'indiquer le nombre de tirages souhaités, ainsi que d'imprimer directement sans passer par un ordinateur.
Olympus Master
Les images traitées par le logiciel peuvent être téléchargées depuis l'appareil ou un autre support, pour être ensuite imprimées, affichées seules ou sous forme de diaporama, assemblées (mode panorama) ou post-traitées. Les options de modification des images sont très complètes. À côté des habituels réglages de saturation, teinte, luminosité, on notera la présence d'outils perfectionnés tels que la baguette magique.
Des options de modification des images très complètes
L'offre proposée est dense, pointue et très complète tant du côté appareil que logiciel. Les possibilités de modification de l'image après la prise de vue sont particulièrement riches et pertinentes. La carte xD-Picture n'est pas un simple espace de stockage, mais un espace que l'on structure (utilisation du calendrier et des albums), que l'on enrichit (ajout d'images modifiées) et que l'on exploite (gestion de l'impression...).
Priorité au confort de visée
L'écran ACL de 6,4 cm occupe les 2/3 de la surface ce qui dote le mju Digital 500 d'un très grand confort de visée ; plus de place pour un viseur donc, d'ailleurs souvent plus accessoire qu'utile sur ce type d'appareil. Grâce à la technologie Hyper Crystal dont il est doté, l'écran conserve une bonne lisibilité quel que soit l'angle dans lequel il est incliné et il se rafraîchit rapidement. On pourra néanmoins regretter le faible contraste de l'image, d'ailleurs un peu bruitée, qu'il délivre.Lors de la mise au point, les indicateurs susceptibles de s'afficher à l'écran sont un témoin vert clignotant dans l'angle supérieur gauche de l'écran tant que la mise au point ne peut être réalisée, et le témoin du flash clignotant en rouge lorsque la luminosité est insuffisante. Le collimateur AF est précis ; une demie pression sur le déclencheur verrouille l'exposition, et l'utilisateur pourra choisir entre les réglages multizone et spot, tant pour la plage de mise au point que pour le mode de mesure de la lumière.
La plage focale du mju Digital 500 est standard, couvrant l'équivalent d'un 35-105 mm. Combiné au zoom optique, le zoom numérique permet de multiplier la focale initiale par 12. L'image délivrée à ce rapport de grossissement étant peu exploitable, l'utilisateur pourra choisir de désactiver le zoom numérique pour ne se déplacer plus que sur la plage standard, mais satisfaisante du zoom optique. L'objectif du mju digital 500 est peu lumineux, ouvrant à seulement 3,1 en position grand-angle et à 5,2 en position téléobjectif.
Ses performances en vitesse n'ont rien de remarquable (jusqu'à 1/1 000 s), et il est relativement lent au déclenchement, mais on notera les différents modes d'acquisition rapide de l'image qu'il propose :
- Deux modes scène « Prendre photo et sélectionner » qui permettent de prendre une succession rapide de photos, de 4 pour le premier à volonté pour le second lorsque le déclencheur est laissé enfoncé.
- Un mode Drive, permettant au rythme de 1,5 photo par seconde, de capturer jusqu'à 5 photos dans la résolution supérieure.
En mode scène de nuit, le temps de pose peut être poussé jusqu'à 4 secondes.
Conclusion
Avec son grand écran de 6,4 cm, le mju digital 500 assure un grand confort de visée et de post-visualisation. Il est en revanche assez peu réactif au déclenchement, et sa vitesse maximale (1/1 000 s) est, avec le Dimage X50, la plus basse de tous les appareils du comparatif. Avec ses nombreux modes scène accessibles par simple pression sur la touche supérieure de la commande quadri-directionnelle, il répondra néanmoins à tous les besoins des utilisateurs peu désireux d'optimiser par eux-mêmes les prises de vue. Les utilisateurs avancés apprécieront notamment le choix des mesures de lumière et des plages de mise au point, et chacun pourra se faire plaisir avec les possibilités de retouches et les modes originaux (panorama, « Deux en un ») proposés par ce boîtier.Accédez aux pages de photo test Extérieur, Intérieur et Sensibilité.
Galerie
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Spécifications
Olympus mju 500 | |
Capteur | CCD 1/2,5 pouces 5 millions de pixels effectifs |
Objectif | Ouverture : f/3.1-f/5.2 Focale : 5.8 - 17.4mm (eq. 35 - 105mm). |
Zoom | Optique : x 3 Numérique : x 4 |
Dimensions/Poids | 99 (L) x 55.5 (H) x 31 (P)mm, 165 g sans carte ni accus |
Sensibilités | Auto (64 - 250), 64, 100, 200, 400 |
Vitesse | 1/2 - 1/1 000 sec (jusqu'à 4 sec en mode scène de nuit) |
Modes | Programmes scènes (Paysage, paysage avec portrait, portrait, intérieur, sport, soleil et neige, reflex, autoportrait, retardateur, cuisine, documents, bougie, mode grand angle sous marin, mode macro sous marin, Shoot & Select1, Shoot & Select2 ). |
Effets spéciaux | Foyer mou, sépia, noir et blanc, ultra grand-angle |
Mesures de lumière | Mesure Digital ESP, spot |
Système d'autofocus | Autofocus TTL avec détection de contraste Autofocus iESP, spot, verrouillage AF |
Correcteur d'exposition | -2 à + 2 IL par incréments de 1/3 IL |
Visée | Ecran ACL « Hyper Cristal » de 6,4 cm avec 215 000 pixels |
Balance des blancs | Automatique, tungstène, ciel couvert, soleil, lumière fluorescente 1, 2, 3. |
Alimentation | Batterie rechargeable lithium-ion LI-12B. Adaptateur CA en option : D-7AC. AC 100V - 240V, 50 - 60Hz; DC 4.8V. |
Support d'enregistrement | xD-Picture |
Video | 320 x 240 (15 images/sec), 160 x 120(15 images/sec) |
Flash | Automatique avec activation en faible luminosité, anti-yeux rouges, fill-in, Off |
Formats | JPEG, DCF, protocole Exif 2.2 support, DPS, Print Image Matching II support, DPOF, QuickTime Motion JPEG avec son, format WAVE |
Résolution | 2560 x 1920, 2048 x 1536, 1600 x 1200, 1280 x 960, 1024 x 768, 640 x 480 |
Nikon Coolpix 5900 : confort et facilité de prise en main
Le Coolpix 5900 a une allure ramassée et une butée avant qui permet une bonne prise en mains. Il est plus compact et plus léger que le PowerShot A95 (8,8 x 3,7 x 6 cm, 150 g sans carte ni batterie) dont il partage en partie l'ergonomie. Sur la face supérieure, une molette permet l'accès aux différents modes. Le déclencheur est une touche ronde, souple et confortable, à côté de laquelle l'interrupteur est positionné en retrait.Sur la face arrière, toutes les touches sont regroupées à droite de l'écran LCD de 2 pouces ; le zoom se présente sous la forme d'une commande double, « W » vers le grand angle et « T » vers la position téléobjectif. La touche marquée de l'icône poubelle permet d'effectuer l'effacement rapide de la dernière image sans avoir à passer par le mode « lecture ».
Une pression sur la touche « menu » fait apparaître un menu contextuel, relatif au mode sélectionné par la molette. Le bouton « lecture » commande l'affichage de la dernière image, et permet l'accès au menu « Visualisation ». Toutes les touches de la commande quadri-directionnelle sont actives par défaut et permettent la sélection du flash, d'une correction d'exposition, du mode macro et du retardateur. La touche « OK » centrale sert à la validation.
Le slot de la carte mémoire Secure Digital est dissocié de celui de la batterie, le premier situé sur le flanc droit, le second sous le boîtier. Une prise unique située sur le flanc gauche de l'appareil sert de sortie audio, vidéo et USB.
Les touches sont relativement larges et ergonomiques, à l'exception d'« OK » qui présente un relief insuffisant. La signalétique est presque exclusivement à base de pictogrammes, et se base sur un code couleur agréable : mauve pour les options accessibles en mode « lecture », noir pour les options relevant du mode « photographie ». L'interface est claire et homogène, et la présentation se fait sous forme d'icônes ou de texte, le choix étant laissé à l'utilisateur.
Présentation sous forme d'icône ou de texte, à vous de choisir (molette sur « Set up » > « Menus »).
Des modes simples et des menus contextuels
Le Coolpix 5900 dispose de 4 modes de prise de vue et de 12 modes scène, mais ne propose aucun mode avancé de type manuel ou priorité ouverture ou vitesse. L'offre est au demeurant riche et pertinente dans son approche, même s'il convient de la décrypter. Tous les modes sont accessibles directement par la molette, et chacun dispose d'un menu contextuel accessible par simple pression sur la touche « menu » limitant l'accès aux réglages et à l'information au strict nécessaire, ce qui est un vrai confort pour l'utilisateur. Tous les modes sont présentés sous la forme d'une icône et d'un intitulé, et une explication sur le pourquoi du mode est accessible par pression sur la touche « ? » (Commande « téléobjectif » du zoom).Une aide contextuelle est disponible.
« Portrait » et « portrait de nuit »
Ces deux modes optimisent la prise de vue de façon à exposer correctement le sujet principal tandis qu'une ouverture importante du diaphragme permet de disposer d'un arrière-plan flou. L'aide au cadrage (Gauche, droite, plan américain, double portrait, cadrage vertical) n'est pas uniquement un gadget, la silhouette matérialisée correspondant à la zone sur laquelle se fait la mise au point.
Cadrez en utilisant la silhouette, la mise au point suivra.
L'option « AF priorité visage » permet de s'affranchir de cette aide au cadrage et de photographier plusieurs personnes ; accessible en mode « Portrait » uniquement, cette option commande la mise au point en continu jusqu'au moment où elle capte un visage sur lequel elle effectue la mise au point.
Paysage
En mode « paysage », l'autofocus est réglé sur infini ce qui permet d'effectuer la mise au point sur des sujets lointains. « Groupe sur la droite » et « groupe sur la gauche » permettent de disposer d'un premier et d'un arrière-plan tous deux inclus dans la zone de netteté. « Architecture » est uniquement une aide au cadrage et « Vue panoramique » ...
Sport
Ce mode qui est l'équivalent d'un mode priorité vitesse est recommandé pour figer le mouvement des sujets en déplacement rapide. Lorsque « Sport » ou « Sport depuis tribunes » sont sélectionnés, et à condition d'adopter le standard « normal » en qualité d'image, il est possible d'acquérir jusqu'à 9 images au rythme de 2 vues par seconde. L'option « Planche 16 vues sport » propose une cadence encore supérieure. Dans ce mode, l'appareil prend 16 vues consécutives en 2 secondes environ et les assemble en une photo de 1 600 x 1 200. La mise au point, l'exposition et la Balance des blancs sont déterminées par la première vue de chaque série.
Les modes scène
Le Coolpix dispose également de 12 modes scène : Fête/intérieur, plage/neige, coucher de soleil, aurore/crépuscule, paysage de nuit, gros plan, musée, feu d'artifice, reproduction, contre-jour, panorama et vue sous-marine.
12 modes scènes sont proposés.
Dans ces différents modes, l'appareil adapte la vitesse et la mise au point aux exigences de la scène, et joue automatiquement sur certaines options : couleur (froide, vive...), ajout de contraste, saturation, netteté, correction d'exposition, sensibilité (auto, 64, 100, 200 et 400 ISO) et balance des blancs (automatique, manuelle, ensoleillé, incandescent, fluorescent, nuageux, ombre, flash) et l'utilisation du flash, tous réglages par ailleurs accessibles en automatique. Adopter un mode scène, préférer le mode automatique en sélectionnant les réglages les plus appropriés, ou choisir d'améliorer son image en post-traitement sont trois solutions envisageables pour traiter la plupart des cas de figure proposés en « mode scène ».
Mode automatique
En plus des réglages précédemment cités, il est possible en mode automatique de sélectionner un mode de zone AF (automatique, manuel, désactivé), un mode autofocus (ponctuel, continu) ainsi qu'un type de mesure (matricielle, pondérée centrale, spot, expo sur zone AF). Ces réglages avancés permettent à l'utilisateur avancé de maîtriser avec précision sur l'exposition et la mise au point.
En mode lecture
En mode « lecture », les images peuvent être visualisées sous la forme de diaporama, d'une planche de 4 vignettes, ou agrandies jusqu'à 10 fois au moyen de la commande de zoom. Dans ce mode comme en mode « photographie », le Coopix est peu informatif, se contentant d'indiquer le nom du dossier en cours et du fichier, la date, l'heure, la qualité et la taille de l'image.
Correction des ombres avec le D-Lighting
Directement via le Coolpix 5900, les images peuvent être recadrées et enregistrées en tant qu'images distinctes, leur taille étant alors fonction de celle de l'image d'origine et du facteur de grossissement au moment de leur création. Sans passer par le recadrage, chacune peut également être enregistrée sous la forme d'une « mini-photo » au format 640 x 480, 320 x 240 ou 160 x 120. Lors de la visualisation en plein écran, une pression sur la touche « OK » active la commande D-Lighting qui éclaircit les zones sous-exposées (ombres, contre-jours). Toujours en mode plein écran, des commentaires vocaux de 20 secondes peuvent être ajoutés aux images. Le Coolpix 5900 est compatible DPOF permettant la sélection des photos destinées à l'impression, tandis que l'option de marquage proposée facilite le transfert des fichiers vers PictureProject.PictureProject 1.1
PictureProject permet le transfert, l'importation, la gestion et la modification de fichiers. Les informations exifs que l'on ne peut obtenir via l'appareil sont disponibles une fois l'image ouverte dans le programme, mais l'histogramme n'est toujours pas proposé.
Les retouches sont accessibles depuis l'onglet « Modifier ».
L'option d'envoi des images par messagerie électronique est pointue puisqu'elle propose de modifier la taille de l'image en fonction de celle de l'écran du destinataire, ou du format d'impression souhaité. Dans la barre d'outils, PictureProject propose une option d'amélioration automatique de l'image et de correction des yeux rouges. D'autres outils disponibles depuis l'onglet « modifier » permettent, au moyen d'un curseur, d'intervenir sur la luminosité, la saturation, la netteté, le mode de couleur (noir et blanc et sépia) et d'effectuer un redressement de l'image. On retrouve l'option D-Lighting déjà proposée par l'appareil : il est ici possible de la désactiver ou de la doser. L'onglet conception facilite la création de mises en page (nombre d'images par page, choix de l'orientation de la page, ajout de texte), et ArcSoft Panorama Maker permet d'assembler les images prises en mode panorama.
L'offre est cohérente et se partage bien entre appareil et logiciel. En proposant le redimensionnement et le recadrage, l'appareil prépare le travail de transfert et de modification réalisé ensuite depuis l'application. Les outils de modification disponibles ensuite sont simples d'utilisation, mais les fonctions de sélection avancée (lasso, pipette) ainsi que l'affichage de l'histogramme ont été oubliées. Des « détails » qui font que les plus exigeants ne se contenteront pas de ce programme pour effectuer des modifications fines ou conséquentes.
Outils de contrôle de la qualité d'image
L'objectif Nikkor du Coolpix 5900 est un zoom optique 3x dont les caractéristiques sont semblables à celui du PowerShot A95, avec une plage focale couvrant l'équivalent d'un 38 mm - 114 mm et une ouverture de départ de f/2,8 à 38 mm devenant f/4.9 à 114 mm. La commande de zoom est un vrai plaisir, à la fois bien dosée et hyper réactive. L'autofocus est précis et le déclencheur confortable. Lorsque l'option « Bestshot » est activée, l'appareil prend jusqu'à 10 photos à la suite tant que le déclencheur est maintenu enfoncé et n'enregistre que la plus détaillée. Il dispose également d'un faisceau AF facilitant la mise au point en condition de faible luminosité et d'une fonction d'avertissement de photo floue avant enregistrement. Enfin, une icône de « main » avertira d'un risque de bouger consécutif à une vitesse trop lente. Le Coolpix 5900 dispose donc de beaucoup d'avertisseurs et de dispositifs préventifs pour s'assurer de la réussite d'une image.Trois modes de prise de vue en continu sont proposés sur le Coolpix 5900. En plus des modes « continu » (limité en qualité d'image) et « planche 16 vues » déjà mentionnés à propos du mode « Sport », le Coolpix 5900 dispose d'un mode « Buffer 5 vues » qui permet d'enregistrer, à la qualité maximale, jusqu'à 5 vues à la cadence d'une vue par seconde. Il est donc possible, de différentes façons, d'acquérir des images à un rythme soutenu. La vitesse la plus rapide est de 1/2000 seconde ; lorsque la vitesse d'obturation est lente (pause jusqu'à quatre secondes), la réduction du bruit électronique est activée.
Conclusion
Le Coolpix 5900 n'est pas débrayable et ne propose pas les modes priorité ouverture et vitesse. Pour autant, son offre en mode automatique et modes scène est précise et pointue, et peut être décryptée pour permettre une utilisation avertie des modes « portrait », « paysage » et « sport » proposés. Ces mêmes modes s'adressent avec simplicité et pédagogie aux utilisateurs amateurs, avec des menus contextuels qui limitent l'intrusion dans les options inutiles et une fonction d'aide qui peut être sollicitée pour expliquer les réglages. Une offre simple et complète dont chacun peut tirer profit, à condition pour l'utilisateur averti d'accepter une certaine perte de repères (absence des indications et vitesse et d'ouverture et d'histogramme).Accédez aux pages de photo test Extérieur, Intérieur et Sensibilité.
Galerie
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Spécifications
Nikon Coolpix 5900 | |
Capteur | DTC 1/1,8 pouces 5,1 millions de pixels effectifs |
Objectif | Ouverture : f/2.8-4.9 Focale : 7,8-23,4 mm (éq. 38-114 mm) |
Zoom | Optique : x 3 Numérique : x 4 |
Dimensions/Poids | 88 (L) x 60 (H) x 36,5 (P) mm, 150 g sans carte ni batterie |
Sensibilités | Auto, 64, 100, 200, 400 |
Vitesse | 4-1/2000 sec |
Modes | Auto, aide à la prise de vue (Portrait, paysage, sport, portrait de nuit), Scène (Fête/intérieur, plage/neige, coucher de soleil, aurore/crépuscule, paysage de nuit, gros plan, musée, feux d'artifice, reproduction, contre-jour, panorama assisté, prise de vue sous-marine) |
Effets spéciaux | |
Mesures de lumière | Multizone, pondérée centrale, spot |
Système d'autofocus | TTL par détection de contraste |
Correcteur d'exposition | -2 à + 2 IL par incréments de 1/3 IL |
Visée | Ecran ACL TFT au silicium amorphe 2 pouces (150 000 pixels) avec réglage de la luminosité Viseur optique |
Balance des blancs | Auto, blanc mesuré et 7 modes manuels, bracketing de la balance des blancs |
Alimentation | Accumulateur Li-ion rechargeable EN-EL5 (fourni), pile lithium CP1 (en option), adaptateur secteur EH-62A (en option) |
Support d'enregistrement | Secure Digital (en option), mémoire interne |
Video | 640 x 480 (15 ou 30 images/sec), 320 x 240 (30 images/sec), 160 x 120 (30 images/sec) |
Flash | Auto, atténuation automatique des yeux rouges (Fonction de correction logicielle de l'effet « yeux rouges »), forcé, désactivé, synchro lente |
Formats | JPEG (EXIF 2.2) |
Résolution | 2592 x 1944, 2048 x 1536, 1600 x 1200, 1024 x 768, 640 x 480 |
Clichés en extérieur
Les photographies réalisées dans cette catégorie ont pour but de d'évaluer le niveau de détail, la netteté, le rendu des couleurs, la qualité de l'exposition et le contraste et la dynamique (capacité à rendre compte à la fois des ombres et des hautes lumières). Pour chaque appareil, nous présentons une image en position grand-angle et téléobjectif, la Balance des blancs et la sensibilité étant laissées sur automatique.Konica Minolta Dimage X50
Grand angle : Vitesse : 1/350 / Ouverture : 2,8 /Focale : 37 mm / Sensibilité : 50 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Téléobjectif : Vitesse : 1/105 / Ouverture : 5,0 / Focale : 105 mm / Sensibilité : 64 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Fuji FinePix F450
Grand angle : Vitesse : 1/280 / Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Téléobjectif : Vitesse : 1/26 / Ouverture : 5,5 / Focale : 130 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Kodak EasyShare LS 753
Grand angle : Vitesse : 1/350 / Ouverture : 3,4 / Focale : 44 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Téléobjectif : Vitesse : 1/90 / Ouverture : 4,9 / Focale : 100 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Pentax Optio SV
Grand angle : Vitesse : 1/100 / Ouverture : 4,0 / Focale : 36 mm / Sensibilité : 50 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Téléobjectif : Vitesse : 1/80 / Ouverture : 4,7 / Focale : 180 mm / Sensibilité : 50 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Casio Exilim
Grand angle : Vitesse : 1/250 / Ouverture : 2,6 / Focale : 35 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Téléobjectif : Vitesse : 1/100 / Ouverture : 4,8 / Focale : 105 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Canon PowerShot A95
Grand angle : Vitesse : 1/100, Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Téléobjectif : Vitesse : 1/80 / Ouverture : 4,9 / Focale : mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Olympus mju 500
Grand angle : Vitesse : 1/125 / Ouverture : 3,1 / Focale : 35 mm / Sensibilité : 64 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Téléobjectif : Vitesse : 1/50 / Ouverture : 5,2 / Focale : 105 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Nikon Coolpix 5900
Grand angle : Vitesse : 1/157 / Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 64 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Téléobjectif : Vitesse : 1/75 / Ouverture : 4,9 / Focale : 113 mm / Sensibilité : 64 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Sur une telle scène, dès le premier regard, il est impressionnant de constater la diversité des résultats et les écarts en terme de rendu des couleurs et de dynamique. Quoi de commun entre le rendu des couleurs de l'Optio SV et du LS 753 ? Et quelle continuité entre les deux vues (grand angle et téléobjectif) du FinePix F450 ?
Le PowerShot A95 et le Coolpix 5900 se détachent nettement dès le premier abord étant seuls à parvenir à restituer fidèlement l'équilibre lumineux et coloré de la scène. Certains appareils comme le mju 500 surexposent la scène, faisant perdre beaucoup de matière au ciel et restituant un contraste exagéré entre les zones claires et les zones sombres. À l'inverse, le Dimage X50 produit une image uniformément lourde et sombre. D'autres, et ils sont nombreux, ont un rendu lumineux qui change du tout au tout en fonction de l'angle de champ, entre la position grand-angle et la position téléobjectif. C'est le cas du Finepix F 450, qui produit une image tantôt sous-exposée, tantôt surexposée, mais également du Pentax Optio SV et du Kodak EasyShare LS 753.
La balance automatique des blancs du Kodak EasyShare LS 753 est prise en défaut, et donne une nette coloration bleutée à cette scène. L'appareil ne proposant pas de réglage "nuageux" de la balance des blancs (et c'est bien le seul), il faudra faire avec. La capacité à conserver du détail dans les zones d'ombre est un point important. Dans le cas du PowerShot A95 et du Coolpix 5900, les structures métalliques même les plus reculées sont lisibles, tandis que les arches demeurent bouchées dans le cas du Fuji FinePix F450.
Les appareils sont diversement affectés par le bruit. Un bruit coloré présent sous la forme d'une juxtaposition d'aplats rouge et verts est très présent dans les ombres pour le mju 500. Plus présent sous la forme d'un moutonnement coloré, le bruit affecte également les zones d'ombre du Kodak EasyShare LS 753. Quant au Dimage X50, c'est sur l'ensemble de l'image qu'il est présent. Peu d'appareils parviennent à conserver un relief aux lointains, et l'Exilim et le LS 753 y échouant encore plus que les autres.
Le Kodak EasyShare LS 753, le Casio Exilim, le mju 500 et le FinePix F450 sont incapables de rendre compte de façon détaillée des fils électriques. En fait, seul de PowerShot A95 délivre une image bien nette de tout cet entrelas de fils. Certains appareils montrent des aberrations chromatiques très marquées, notamment à la périphérie de l'image. C'est le cas du PowerShot A95, du Coolpix 5900 et de l'Exilim. En revanche, pas trace ou à peine de ces franges colorées dans l'image du FinePix F 450. Au niveau de la netteté, c'est bien le PowerShot A95 qui, avec le Coolpix 5900, se sort le plus honorablement de l'exercice, le Fuji FinePix F450, le Pentax Optio SV et le Kodak EasyShare LS 753 fermant la marche.
De la qualité des photos en intérieur
Le réglage de la Balance des blancs est trop souvent ignoré par les utilisateurs d'appareils photo numérique, qui se privent sans le savoir d'un réglage qui change beaucoup de choses... dont (comme son nom ne l'indique pas) le rendu des couleurs de leurs photographies ! Les sources lumineuses sont variées, et chacune possède une température de couleur particulière. La lumière chaude du soleil possède une dominante bleutée, tandis que les lumières plus froides (tous les éclairages artificiels) produisent une couleur orangée. Le réglage « automatique » est loin d'être toujours approprié, c'est pourquoi les appareils proposent des réglages adaptés à ces différentes sources de couleurs (tungstène, nuageux, soleil...) permettant de compenser ces dominantes.La scène que nous présentons a été photographiée sous un éclairage mixte (halogène et néon). La balance des blancs a été laissée sur automatique afin d'apprécier la diversité de températures de couleurs proposées par les différents appareils.
Konica Minolta Dimage X50
Vitesse : 1/30 / Ouverture : 2,8 / Focale : 35 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Fuji FinePix F 450
Vitesse : 1/30 / Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Kodak EasyShare LS 753
Vitesse : 1/30 / Ouverture : 3 / Focale : 36 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Pentax Optio SV
Vitesse : 1/30 / Ouverture : 2,8 / Focale : 36 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Casio Exilim EX-Z55
Vitesse : 1/40 / Ouverture : 2,6 / Focale : 35 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Canon PowerShot A95
Vitesse : 1/25 / Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 100 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Olympus Mju 500
Vitesse : 1/13 / Ouverture : 3,1 / Focale : 35 mm / Sensibilité : 64 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Nikon Coolpix 5900
Vitesse : 1/30 / Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 64 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Cette série est intéressante au regard des précédentes. Elle permet de confirmer le bon piqué du PowerShot A95 et du Coolpix 5900. Le mju 500 fournit également une image très détaillée, avec un bruit à peine présent dans les ombres. L'image du X50 est quant à elle toujours très affectée par un bruit coloré, même à une basse sensibilité. L'Optio SV, l'Exilim EX-Z55 et le FinePix F450 présentent un manque de netteté et des ombres bouchées. Dans le cas du PowerShot A95 et du LS 753, des aberrations chromatiques assez fortes se remarquent dans les feuillages.
La question de la sensibilité
Augmenter la sensibilité est une des deux alternatives possibles (l'autre étant l'utilisation du flash), pour gagner en luminosité et ainsi retrouver une vitesse permettant d'opérer à main levée. Lorsque la sensibilité est laissée sur « automatique », l'appareil fait varier électroniquement l'indice ISO en fonction de la situation de prise de vue, le plus souvent entre la sensibilité minimale (50, 64 ou 100 ISO) et 200 ISO. Mais dès que l'on photographie en intérieur, 200 ISO deviennent insuffisants pour compenser la perte de luminosité, et la vitesse trop lente occasionne de nombreux flous.Que se passe-t-il donc si l'on pousse au-delà des 200 ISO ?
Toute augmentation de l'indice ISO divise par deux la vitesse (par ex., une vitesse de 1/1 s à 100 ISO tombe à 1/2 s à 200 ISO puis à 1/4 s à 400 ISO etc.), on gagne donc en vitesse ainsi qu'on l'attendait. Mais cela ne se fait pas sans dommages collatéraux, puisque l'adoption d'un indice élevé occasionne une montée du bruit électronique qui se traduit par la capture d'artefacts colorés.
Il existe deux types de bruits :
- Le bruit de chrominance : petites tâches de couleurs disparates dans les zones sombres de l'image
- Le bruit de luminance : petites tâches blanches ou noires qui donnent à l'image une apparence granuleuse dans les zones sombres ou sur certaines plages colorées.
Les appareils ne sont pas tous égaux devant le bruit ; savoir comment il se présente et se traduit peut permettre de savoir quel compromis entre qualité d'image et situation de prise de vue on peut accepter, et se préparer à mieux le post-traiter.
Ces photographies ont été réalisées dans la pénombre, l'appareil réglé sur 400 ISO et tous les autres réglages laissés en automatique.
Konica Minolta Dimage X50
Vitesse : 1/3 / Ouverture : 2,8 / Focale : 35 mm / Sensibilité : 400 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Fuji FinePix F450
Vitesse : 1/4 / Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 400 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Kodak EasyShare LS 753
Vitesse : 1/8 / Ouverture : 3 / Focale : 36 mm / Sensibilité : 400 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Pentax Optio SV
Vitesse : 1/4 / Ouverture : 2,8 / Focale : 36 mm / Sensibilité : 400 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Casio Exilim EX-Z55
Vitesse : 1/8 / Ouverture : 2,6 / Focale : 35 mm / Sensibilité : 400 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Canon PowerShot A95
Vitesse : 1/10 / Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 400 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Olympus Mju 500
Vitesse : 1/3 / Ouverture : 3,1 / Focale : 35 mm / Sensibilité : 400 ISO - Image en taille réelle (.zip)
Nikon Coolpix 5900
Vitesse : 1/12 / Ouverture : 2,8 / Focale : 38 mm / Sensibilité : 400 ISO - Image en taille réelle (.zip)
La vraie surprise, c'est le FinePix F450 qui la produit, en délivrant une image presque exempte d'artefacts colorés, et qui perd à peine en détail. À ce niveau de sensibilité, c'est une performance remarquable. Le bruit du Coolpix 5900 est fin, peu coloré et il affecte très peu la netteté de l'image. C'est là aussi une bonne surprise, ainsi que celui de l'Optio SV : discret dans les zones claires et à peine plus présent dans les zones sombres, la netteté de l'image restant correcte.
Suivent le Mju 500 et le PowerShot A95. Pour le premier, le bruit est fin et à peine présent dans les zones claires, mais il prend la forme de taches larges et irrégulières dans les zones sombres et affecte sensiblement la netteté de l'image. Le bruit du PowerShot A95 est composé de fines taches de couleur réparties de façon uniforme entre les zones claires et sombres. Il donne une apparence granuleuse à l'image qui contribue à rendre les zones d'ombre à peine lisibles. Ferment la marche le X50 avec un bruit coloré et très affirmé qui envahit uniformément les zones claires et sombres de l'image, le Casio avec un bruit fortement marqué dans les zones d'ombres, qu'il affecte de larges tâches bleues et rouges, et enfin le LS 753 avec un bruit présent sous la forme de larges taches lumineuses moirant la totalité de l'image et bouchant totalement les ombres.
La montée en sensibilité est donc un réglage devant lequel il ne faudra pas toujours reculer. Nous avons vu que l'adoption d'un indice de sensibilité élevé permet de d'augmenter la vitesse. 1/30 s est souvent citée comme la vitesse en deçà de laquelle il n'est plus possible, sans sérieux risque de bouger, d'opérer à main levée. Est-ce que nos 400 ISO nous permettent de l'atteindre ? Les données exifs disent que non... la plus grande vitesse adoptée par un appareil (le Coolpix 5900) étant de 1/12 s, donc en deçà de cette vitesse limite. Mais il est vrai que la pénombre de notre scène était suffisamment forte pour décourager par avance les bonnes volontés. Notons que la vitesse la plus rapide est adoptée par le Coolpix 5900 (1/12 s) et le PowerShot A95 (1/10 s), la plus longue par le Dimage X50 et le mju 500 (1/3 s). Sachant que la durée de l'exposition est également une cause d'augmentation du bruit, ce rapport vitesse/sensibilité est une variable (si tant est qu'on puisse la confirmer et l'établir) intéressante à retenir.
A l'heure du choix...
En guise de conclusion, nous vous proposons un podium à trois places partagées. Le Coolpix 5900 se distingue de nombreuses façons, mais tout d'abord par sa simplicité d'utilisation. Les modes sont accessibles directement depuis la molette, les menus contextuels limitent l'accès aux seuls réglages utiles dans le mode adopté, son interface est claire, son aide contextuelle précieuse... bref, ces considérations ne font pas tout, mais pour l'amateur et le débutant (entre autres), confort et facilité de prise en main sont un argument décisif. Pour un habitué des modes priorité ou manuel, cet appareil pourra sembler insuffisant avec son seul mode « auto » et ses modes scène. Mais s'il l'utilise la régression ne sera pas complète : l'autofocus peut être réglé en manuel (également positionné sur continu), l'exposition (en plus des mesures de type Matricielle, pondérée centrale et spot) peut être réglée sur la zone autofocus, la Balance des blancs faite en manuel, et les modes « portrait », « paysage » et « sport » habilement utilisés pour gérer la vitesse et l'ouverture. Sans compter que le Coolpix 5900 est sans doute le plus nerveux et le plus réactif des appareils de notre comparatif, et qu'il délivre des images détaillées avec un bon équilibre de la lumière.Cette absence d'orientation experte le pénalise pourtant face au PowerShot A95, également présent sur notre podium. Entièrement débrayable, le PowerShot A95 dispose des modes priorité ouverture et vitesse, ainsi que d'un mode « Custom » qui permet de sauvegarder ses réglages préférés. On peut donc tout lui demander, et l'interface claire et les menus bien hiérarchisés font que les repères sont vite pris. L'écran LCD entièrement orientable est non seulement un élément de confort pour déjouer une luminosité forte, mais c'est surtout la possibilité de faire des cadrages tout à fait originaux. C'est vraiment un atout et un confort, bien supérieur à mon sens à celui d'un écran large. Le PowerShot A95 n'oublie pas les débutants puisqu'il propose un mode « auto », des modes scène et de nombreux programmes résultat. L'utiliser ainsi revient clairement à le sous-exploiter, mais disposer d'un appareil supérieur à ses besoins permet d'apprendre et de découvrir progressivement ses possibilités, et également de ne pas avoir à en changer dès que les besoins se font plus précis.
Le Casio Exilim EX-Z55 est également un bon challenger. Il ne dispose pas de mode priorité, mais il est entièrement débrayable, et l'autofocus (auto, macro, panfocus, infini, manuel) se règle facilement et directement depuis le boîtier. Un grand écran de 6,4 cm et un déclencheur souple contribuent au confort d'utilisation de cet appareil fin, léger et tout simple (si l'on n'entre pas dans les menus). Le Dimage X50 est également un appareil sans façons et simple d'utilisation. Les modes (auto et quelques modes scène) sont peu nombreux, mais pertinents et ils se sélectionnent simplement depuis un curseur. L'interface est claire et les menus bien hiérarchisés. Il manque certes un peu de réactivité, mais il est sans cela idéal pour de la photo sans souci. Ces deux appareils se partagent notre troisième place.
Notre podium, que se partagent le PowerShot A95, le Coolpix 5900, l'Exilim EX-Z55 et le Dimage X50.
Les autres appareils du comparatif ne sont pour autant pas en reste. La compacité et la précision de l'autofocus du FinePix F450 sont séduisantes, mais figeant l'image à l'écran lors de la mise au point, il sera peu évident à utiliser dans le cas d'instantanés. Le boîtier du EasyShare LS 753 est sobre, et il est simple d'utilisation. Pas de modes expert, mais un mode auto et de nombreux modes de type programmes résultats, l'utilisation se limitant presque au mode auto, souvent le plus approprié. L'Optio SV possède des réglages pointus (nombreuses possibilités de Bracketing notamment), mais il est peu réactif et la qualité d'image en paysage laisse vraiment à désirer. D'autre part, ses menus chargés pourront effrayer les débutants. Le mju digital 500 est assez simple d'utilisation (si l'on ne va pas se fourvoyer dans les menus) et il propose des modes créatifs intéressants (panorama, deux en un), mais il manque de réactivité au déclenchement.
N'hésitez pas à revenir vers les pages qui précèdent, si vous n'avez fait que les parcourir rapidement : confort de visée que procure un grand écran, affichage des indications de vitesse et d'ouverture pour un meilleur confort lors de la prise de vue, modes créatifs, possibilité de débrayer, retouches directement accessibles depuis l'appareil... quelles que soient vos préférences et exigences, il y aura certainement un appareil pour y répondre.
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