Présentation générale du Nokia 5800 Xpress Music
Contenu de la boite
Le Nokia 5800 Xpress Music est livré avec : un adaptateur secteur (connectique propriétaire), un câble de synchronisation, une batterie, un fourreau en plastique, un médiator, un kit mains libres filaire stéréo (connectique mini jack 2,5 mm), un câble de sortie vidéo (et audio), des mousses d'écouteur, un stylet supplémentaire, un étui de rangement, un mini DVD d'installation, une notice, une carte mémoire micro SDHC de 8 Go.Présentation vidéo du Nokia 5800 XpressMusic
Cette vidéo est extraite des « Vidéonaute », un rendez-vous récurrent qui propose de passer quelques minutes avec les derniers produits mobiles du marché. - Accéder à tous les vidéonautes de Mobinaute.
A retenir :
- Form factor s'approchant plus d'un mobile Nokia traditionnel que d'un mobile tactile de type Player Addict, iPhone, ou LG viety;
- L'appareil est relativement épais ;
- Le stylet aplati n'est pas très ergonomique ;
- L'écran tactile réagit au quart de tour ;
- Les plastiques grincent un peu ;
- En dehors des capacités tactiles, l'interface est strictement identique à celle de s60v3.
Le Nokia 5800 XpressMusic en photos
Spécifications techniques
Système d'exploitation | S60 5ème édition (Symbian version 9.4) |
Processeur | |
Mémoire | 81 Mo de mémoire interne |
Mémoire externe | Emplacement pour carte mémoire MicroSD, interchangeable à chaud, 16 Go max |
Diagonale et informations écran (en mm) | 80 mm. Résolution de 640 x 360 Aspect ratio 16:9 |
Dimensions (en mm) | 111 x 51,7 x 15,5 mm |
Poids | 109 g |
E/S filaires | Charge : propriétaire; Audio : Jack 3.5 mm standard; Data : micro-USB. |
Appareil photo | 3,2 mégapixels (2048 x 1536 pixels) autofocus avec double flash LED |
Circuit GSM | 3G+: 2100/900 MHz EDGE: 850/900/1800/1900 MHz |
Circuit Wi-Fi | OUI |
Circuit Bluetooth | Bluetooth stéréo 2.0 |
Circuit | OUI (antenne interne uniquement) |
Accéléromètre ? | OUI |
Radio FM | OUI (Radio FM stéréo) |
Batterie | 1320 mAh Li-Ion |
Autonomie en veille constructeur | - GSM = 406,2 h - WCDMA (3G+) = 400 h |
Autonomie en communication constructeur | - GSM = 8,8 h - WCDMA (3G+) = 5 h |
À propos du récepteur GPS
Performance du récepteur GPS
Les logiciels GPS
Comme à son habitude, Nokia a pensé à intégrer Nokia Maps, son logiciel de cartographie fétiche. Certes, ce programme de navigation est relativement limité par rapport aux ténors du genre (testés ici en version Windows Mobile). Il n'empêche qu'il devrait tout de même être en mesure de convenir à la majorité des utilisateurs (pour la navigation routière et/ou piétonne). Attention, contrairement au Nokia 6110 Navigator, le 5800 Xpress Music n'est pas livré avec une version complète de l'application ! Pour pouvoir en profiter pleinement, il faudra passer par la case facturation pour débloquer la version de démonstration. D'autre part, il est important de préciser que par défaut, ce programme de navigation fonctionne selon le principe de Google Maps. Toutes les informations de cartographie et les jeux de voix (guidage vocal) devront être téléchargés via Internet. Dans ce cas, il faudra donc impérativement être équipé d'un abonnement Web mobile. Si ce n'est pas le cas, il est tout de même possible d'utiliser un programme dédié (Nokia Map Loader, qui est fourni avec Nokia OVI suite) pour pré charger les cartes dans son mobile.Un autre point d'importance mérite d'être souligné : les programmes S60 V3 ne sont pas compatibles avec le Nokia 5800 Xpress Music (S60V5). En clair, cela signifie que les applications de navigation GPS « classiques » ne seront pas forcément encore compatibles avec ce mobile (S60V5). À titre d'exemple, à l'heure où nous écrivons ces lignes, Navigon n'est pas encore disponible pour cette nouvelle plate-forme.
Nokia Maps : une stratégie commerciale « différente »
- 1 mois : 12,99 euros
- 3 mois : 39,99 euros
- 1 an : 99,90 euros
- 1 mois : 3,99 euros
- 3 mois 8,99 euros
- 1 an 19,99 euros
L'ergonomie
Le navigateur est à l'image de l'interface. Nokia s'est contenté de cloner le butineur qui était intégré à la version précédente de Symbian sans apporter la moindre modification (ou presque). L'ergonomie n'est absolument pas optimisée pour le tactile et les menus envahissants grignotent la malheureuse fenêtre de navigation. Heureusement, lorsque l'URL et atteinte et que tous les paramétrages sont mis en place, il est possible d'adopter un mode plein écran.La navigation
Si l'on met de côté l'interface alambiquée, il faut bien reconnaitre que le petit navigateur de Nokia est surprenant. Il fonctionnait déjà parfaitement sur S60V3, mais cette fois, les possibilités tactiles apportent LE plus indispensable qui lui faisait tant défaut. Au global, dans la majorité des cas, le rendu des pages est fidèle à l'original. On s'étonne également de la prise en charge du format Flash ! Bien sûr, on appréciera aussi les rotations automatiques de l'écran basées sur l'accéléromètre (passage du mode portrait au mode paysage). Finalement, au global, même si ce petit butineur de poche n'atteint pas le niveau d'excellence de Safari Mobile (iPhone), il parvient sans peine à surpasser la plupart des autres navigateurs de poche !La saisie
Par défaut, lors de la saisie d'une URL ou d'une information sur un site Web (pseudo, mot de passe, par exemple), le 5800 Xpress Music affichera un large clavier tactile. Même si ce mode de saisie tire avantageusement parti des mensurations de l'écran tactile, il faudra tout de même veiller à appuyer sur les touches désirées avec une précision diabolique pour éviter les mauvaises saisies. Dans le cas contraire, vous actionnerez immanquablement une ou plusieurs touches voisines. Il est vraiment dommage que ces touches virtuelles n'aient pas été séparées par un espace. Mobile en mains, ne comptez même pas réaliser vos saisies avec vos deux pouces : ce SIP n'est pas assez précis pour autoriser de telles manipulations.Prise en charge des fonctions multimédias
Sur ce point, le petit navigateur de Nokia surprend. Le programme ne se contente pas supporter le GIF, Il enfonce le clou en prenant en charge le format flash ! Cette technologie est relativement gourmande en ressources matérielles, mais contre toute attente, le Nokia 5800 Xpress Music s'affranchit plutôt bien de cette lourde tâche. Cette bonne performance est d'autant plus étonnante lorsqu'on sait que le mobile est équipé d'un processeur central peu véloce...Que vaut l'appareil numérique intégré ?
Un mot sur l'appareil numérique
Le Nokia Xpress Music est équipé d'un appareil photo de 3.2 mégapixels avec autofocus et flash LED (zoom numérique x3). En raison de la faible résolution de l'objectif, le mobile n'aura pas la prétention de rivaliser avec les meilleurs photophones du marché. De plus, dans le noir complet, le flash LED ne fera pas non plus de miracles. Il n'empêche que cette fonctionnalité pourra toujours dépanner en cas de besoin. En plus de cet objectif implanté sur la partie arrière du mobile, Nokia a eu la bonne idée d'ajouter un objectif visio en façade.Une fonction de retouche avancée
Nokia n'a pas lésiné sur les options de retouche. Non seulement il est possible d'appliquer un effet du type sépia, noir et blanc, coloré ou négatif, mais en plus, un petit éditeur photo est de la partie. Ce programme donne la possibilité d'ajouter des éléments graphiques dans les photos (clipart, texte, cadre, bulle de dialogue). Nokia a également pensé à intégrer un outil anti yeux rouges. Pour finir, il est possible de redimensionner, retourner, ou rogner les clichés photo.Capture vidéo
L'appareil photo principal pourra être utilisé pour réaliser des enregistrements vidéo au format .3GP. Avec le niveau de qualité maximum, il est possible d'atteindre une résolution de 640 x 480 (en 30 images par secondes). Au besoin, on peut basculer sur un format offrant un niveau de qualité inférieur pour optimiser les envois par mail ou MMS. En haute qualité, il faut bien avouer qu'en plein jour, le résultat est relativement honnête pour un appareil de ce type.Exemples de clichés
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Remarque : La carte mémoire microSDHC 8 Go fournie peut être remplacée par une carte 16 Go.
Les autres fonctions multimédia (musique et vidéo)
Un casque de qualité
Le premier appareil Nokia à faire réellement le pari du tout tactile est un musicphone. Sur cette partie, le constructeur finlandais n'a donc pas fait de concessions. Tout d'abord, les utilisateurs disposeront d'un casque stéréo filaire de qualité. De plus, ce dernier est complété par un module de contrôle (photo ci-dessous). La qualité d'écoute est excellente, mais en cas de besoin, les mélomanes les plus exigeants auront toujours la possibilité de remplacer le casque fourni par le modèle de leur choix (la connectique standard mini jack 3.5 mm est vraiment appréciable). D'autre part, l'appareil supporte les casques stéréo Bluetooth sans fil (en cas de besoin, n'hésitez pas à consulter notre comparatif).Un lecteur audio complet et performant
Commençons par le commencement : les pistes musicales pourront être stockées sur la carte microSD de 8 Go (fournie avec l'appareil). Au besoin, les plus gourmands d'entre vous auront la possibilité de doubler ce volume (le slot accepte les cartes SDHC de 16 Go). Concernant la partie logicielle cette fois, Nokia a fourni tout ce que l'on est en doit d'attendre d'un bon musicphone. La qualité sonore offerte par défaut est excellente et les options importantes pas été oubliées. Il est possible de rechercher une piste en particulier, ou d'effectuer des tris par artiste, album, ou genre. Les puristes regretteront peut-être l'absence d'un égaliseur de tonalité, mais heureusement le réglage par défaut est suffisamment bien équilibré pour que l'on passe l'éponge sur ce petit oubli.L'audio sous toutes ses formes (podcast et radio)
Deux programmes majeurs viennent compléter les possibilités offertes par le lecteur audio « classique » : un tuner FM et un gestionnaire de Podcasts. L'intégration d'un module radio intégré apporte un plus indéniable. En présence d'un casque filaire (obligatoire), vous pourrez profiter de l'intégralité des programmes diffusés sur la bande FM. En ce qui concerne l'application de Podcasting, le programme fonctionne à la perfection, mais on regrettera peut-être que rien n'ait été fait pour faciliter l'ajout de nouveaux flux. Par défaut, quelques « chaines » Françaises sont proposées. Pour en ajouter d'autres, vous devrez taper manuellement leur URL en utilisant le clavier tactile du mobile. Il est vraiment dommage que Nokia OVI Suite (l'utilitaire de synchronisation) ne permette pas d'ajouter des flux en effectuant un simple copier/coller.À propos de la lecture vidéo
Le petit lecteur vidéo intégré est capable de décompresser des vidéos .MP4 ou .3GP (format de capture de l'APN intégré). Aucune certification DivX n'est de la partie. Pour pouvoir transformer votre mobile en petit cinéma de poche, vous devrez impérativement passer par une phase d'encodage préliminaire. En cas de besoin, n'oubliez pas de consulter le tutoriel intitulé «Lisez (gratuitement) vos Divx sur n'importe quel appareil mobile».Utilitaire de synchronisation : un air d'iTunes ? Nokia Suite (Ovi) accompagne le Nokia Xpress 5800. Il s'agit d'une version remaniée de Nokia PC Suite. Quels sont les ajouts qui justifient cette mise à jour majeure ? Tout d'abord, dès ouverture du programme, on constate qu'OVI s'inspire d'iTunes. Ici, les capacités de synchronisation locales ou distantes sont complétées par de nombreux services de vente en ligne. Depuis OVI, il est possible de souscrire un abonnement pour pouvoir télécharger de la musique et/ou des données cartographiques. Les derniers jeux mobiles en vogue pourront aussi être achetés depuis l'interface.
Remarque : Les personnes qui n'apprécient pas Nokia OVI suite pourront tout de même continuer à utiliser l'habituel Nokia PC Suite pour synchroniser leur mobile.
Le programme de synchronisation propose une ribambelle de services.
Un programme relativement gourmand Il est regrettable que le programme de Nokia manque à ce point d'optimisation. Cette application est une véritable usine à gaz. Dès la première utilisation, avec un compte fraichement crée, Nokia OVI Suite consomme entre 100 et 132 Mo de RAM... À titre de comparaison, le gestionnaire d'Apple (qui n'est pas spécialement réputé pour sa légèreté) n'en consomme qu'une cinquantaine... Cette lourdeur trouve probablement ses origines dans l'architecture modulaire du programme. En fait, Nokia OVI Suite regroupe une foule de sous-programmes qui fonctionnent de façon autonome (Nokia Music, Nokia Map loader, etc.).
Dès le début, l'installeur annonce de suite la couleur : en raison de son architecture modulaire, OVI Suite à des allures d' « usine à gaz » dont on se passerait bien.
De nombreuses possibilités, mais...
Le programme est relativement lourd, mais heureusement, les prestations sont tout de même au rendez-vous. Par exemple, il est toujours possible de synchroniser l'ensemble de ses données PIM avec les principaux gestionnaires « desktop » du marché (Outlook en tête). Par rapport à Nokia PC suite, OVI Suite ajoute des possibilités de synchronisation vers un service de sauvegarde en ligne. De plus, le mobile pourra aussi être synchronisé en mode OTA avec OVI. Ce petit lifting ne profite pas uniquement aux données du calendrier et du carnet d'adresses. Les photos et les vidéos pourront également être envoyées vers un espace de stockage en ligne (connu sous le nom de « OVI Share ») pour être sauvegardées ou partagées. Au final, les possibilités sont nombreuses, mais on regrettera l'aspect tentaculaire du programme. Même si les services de base sont proposés gratuitement, on se situe clairement à des années-lumière de la simplicité de prise en mains d'un Mobile Me (un service équivalent signé Apple).
À gauche : il est toujours possible de réaliser des synchronisations locales. À droite : OVI Suite est composé de nombreux sous-programme qu'il faudra lancer indépendamment (ici, Nokia Music). La couche téléphonie (GSM et VoIP)
Qualité et confort des conversations GSM
Notre modèle de test souffrait visiblement d'un petit problème au niveau de l'écouteur. Lors du premier essai, même avec un volume réglé au maximum, le son était tellement faible qu'il était impossible de tenir une conversation. Quelques secousses ont rétabli le volume à un niveau acceptable. Ce problème ne reflète pas forcément un souci de série, il est peut-être simplement lié au terminal qui était en notre possession. Ceci étant dit, nous avons préféré faire remonter cette information.
Pour le reste, en temps normal, nous n'avons pas noté de problèmes particuliers. Le niveau sonore est tout à fait correct et la qualité d'écoute est au rendez-vous. Avec les tactiles, en général, on apprécie que l'écran se désactive lorsqu'on porte le mobile à son oreille. Cette fois encore, Nokia n'a pas oublié l'essentiel, cette fonctionnalité est bel et bien au rendez-vous.
La couche téléphonie fonctionne plutôt bien, mais cette fois encore, on regrettera amèrement que l'ergonomie n'ait pas été mieux optimisée pour le tactile.
On regrettera simplement que l'ergonomie des menus n'ait pas bénéficié d'une refonte pour mieux s'adapter à l'interface tactile. Pour effectuer un certain nombre d'opérations, il faudra souvent passer par des sous-menus. Certes, les habitués de Nokia trouveront instantanément leurs marques. En revanche, les autres critiqueront probablement le côté peu intuitif de la chose.
À propos des capacités VoIP
Pour ceux et celles qui ne connaissent par encore, le protocole SIP permet de réaliser des appels téléphoniques à moindre coût via Internet. Les mobiles Nokia de la gamme Série E (et les derniers série N) intégraient nativement un client de voix sur IP compatible avec cette technologie. Mettons immédiatement fin au suspens, le Nokia Xpress Music 5800 fait l'impasse sur cette fonctionnalité ! Pourtant, tout comme le n96, le 5800 Xpress Music intègre une pile SIP... Malheureusement, aucune application ne permet de l'exploiter. En clair, pour pouvoir bénéficier des bienfaits du SIP, vous devrez installer un logiciel tiers (comme , par exemple). Seul problème, avec cette application, le support de la voix fonctionne uniquement en WiFi...
.Que penser de la couche tactile de Nokia
Outre la présence de fonctions musicales avancées, le Nokia Xpress Music se distingue surtout des autres mobiles de la marque en intégrant une toute nouvelle tout tactile, une première pour le constructeur.. Pari réussi ou coup de sabre dans l'eau ? Voyons ce que nous réserve le dernier musicphone de Nokia !
Réactivité de l'écran
Sur ce point, Nokia marque un sans-faute. Que ce soit du bout de l'index, ou au Stylet, on constate que le temps de réaction est immédiat. D'autre part, nous n'avons que rarement eu le sentiment qu'une commande n'a pas été prise en compte. À cela s'ajoute la petite zone tactile placée sur la partie supérieure droite de l'écran (carré blanc placé sous l'objectif visio). En appuyant dessus, vous ferez apparaitre un petit menu permettant d'accéder aux fonctions principales du mobile (Web, musique, vidéos, etc.). À l'usage, on s'aperçoit que cette suite de raccourcis est vraiment pratique. En bref, sur le plan matériel, l'écran donne satisfaction. On regrettera simplement que la matrice LCD ne soit pas un peu plus large. Certes, la résolution du Nokia 5800 Xpress Music est bien supérieure à celle des mobiles QVGA (640 x 360 contre 320 x 240). Il n'empêche qu'au final, on a uniquement l'impression de gagner de l'espace dans le sens de la hauteur.
Couche logicielle
Il est difficile d'émettre des critiques sur la qualité de l'écran tactile. En revanche, pour être tout a fait franc, la couche logicielle est nettement moins convaincante. Visiblement, l'innovation et l'ergonomie ne semblent pas avoir fait partie des priorités lors de la conception du 5800 Xpress Music. Si vous avez envie de découvrir cette interface sous toutes ses coutures, démarrez simplement un mobile S60V3 ! Dans les grandes lignes, en dehors de la gestion du tactile, l'interface S60V5 n'apporte strictement rien par rapport à un système qui date de 2005... (tout de même). À l'heure ou Google, Apple et RIM fourbissent leurs armes, on en attendait vraiment plus de la part de Nokia...
Écran d'accueil, menu général et menu programme : une pâle copie de l'interface S60V3
Cette absence de nouveauté révèle un problème relativement gênant... après une brève période d'utilisation, on sent vraiment qu'à l'origine, l'interface n'a pas été pensée pour le tactile et convient davantage aux croix directionnelles classiques. Au final, il faut bien avouer que l'ergonomie de ce « nouveau (?) » système est perfectible (c'est un euphémisme). Le Nokia 5800 Xpress Music aura bien du mal à tenir la comparaison avec les références actuelles en matière de tactile. Il est vraiment dommage que la prise en mains n'ait pas été repensée dans son ensemble.
Au final ?
En fonction du profil de l'utilisation, la conclusion diffèrera du tout au tout. Les inconditionnels de la marque verront peut-être ce manque d'évolution d'un bon œil. Après tout, cet immobilisme permet de retrouver instantanément ses marques lorsqu'on est habitué à l'environnement de Nokia. À l'inverse, les esprits neutres et/ou les Nokiaphiles déçus dénonceront le manque d'innovation de ce nouveau système mobile. Un vent de fraicheur n'aurait vraiment pas fait de mal. Les icônes ne sont pas jolies et la prise en main du système est loin d'être aussi intuitive qu'avec les « nouveaux » systèmes tactiles (OS X Mobile, Android, RIM).
Face à Android ou à OSX mobile, l'interface S60V5 ne fait pas le poids.L'avis de la rédaction
Pour les Nokiaphiles invétérés (les plus)
L'immobilisme de Nokia en matière d'interface pourra parfaitement convenir aux habitués de la marque. Ces derniers retrouveront instantanément leurs marques et pour cause, l'interface n'a pas bougé d'un iota depuis s60v3... À cela s'ajoute la question de l'offre logicielle : la rétrocompatibilité avec s60v3 n'est pas de mise. Heureusement, les applications principales commencent déjà à être portées sur s60v5. Concernant les attributs physiques cette fois, le design général (form factor, connectique, slots d'extension) rappelle fortement les gammes de produits antérieures. Alors que la concurrence (dans le monde du tactile) s'évertue à battre des records de faible épaisseur (de coque) et de largeurs d'écran, Nokia emprunte la voie inverse. Cette fois encore, les habitués apprécieront peut-être de pouvoir retrouver leurs repères. Pour finir, on pourra souligner que le 5800 Xpress Music confirme l'excellente réputation de Nokia en matière de finition : le système est stable et dans l'ensemble, le terminal ainsi que ses accessoires respirent la qualité.
Pour les autres (les moins)
L'interface de Nokia prend un sérieux coup de vieux face aux nouveaux challengers incarnés par Apple ou Google (pour ne citer qu'eux). Pour son premier mobile tactile, Nokia aurait au moins pu faire l'effort de faire évoluer son OS nomade... Finalement, le constructeur finlandais s'est contenté de cloner le système qui équipait les mobiles non tactiles. On aurait presque pu pardonner cet immobilisme si s60v5 avait apporté la rétrocompatibilité avec s60v3 (à la manière de Windows Mobile). Malheureusement, cette fois encore, une mauvaise surprise nous attend au tournant. Bien sûr, les applications principales seront rapidement portées sur s60v5. En attendant, il faudra tout de même prendre son mal en patience dans de nombreux cas. À titre d'exemple, pour le moment, aucun des « gros » logiciels de navigation n'a été porté sur ce nouveau système. Pour finir, on pourra évoquer un problème d'esthétique générale sur le plan logiciel et matériel. Les icônes des menus et applications ne sont vraiment pas jolies, l'interface est austère et la ligne extérieure est on ne peut plus banale.
Au global
Le marché de la téléphonie mobile subit un profond bouleversement depuis l'arrivée de RIM, Apple et Google. Les géants d'alors (Nokia et Microsoft avec Windows Mobile) n'ont visiblement pas su évoluer avec leur temps (il n'est jamais trop tard pour bien faire). S'il fallait uniquement considérer les questions d'ergonomie, le Nokia Xpress Music 5800 serait immanquablement sanctionné par une note moyenne. Sur ce point, la nouvelle concurrence ne fait qu'une bouchée du bébé tactile de Nokia. Heureusement, les qualités d'un mobile ne se limitent pas à l'interface. Les fonctionnalités occupent également une place importante. Sur ce point, le Nokia 5800 Xpress Music se défend plutôt bien. Grâce à ses fonctions musicales avancées (stockage conséquent, podcasts, radio, kit filaire de qualité), il est en mesure de tenir la dragée haute aux meilleurs musicphones du marché. De plus, son navigateur Web est relativement performant (la prise en charge du flash apporte un plus indéniable). En bref, le 5800 Xpress Music est en retrait par rapport aux nouveaux « maitres » du tactile. Malgré cela, l'appareil ne devait tout de même pas avoir de mal à trouver son public. Le Nokia Xpress Music demeure malgré tout un mobile complet, performant et bien fini.
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De nombreuses possibilités, mais...
Le programme est relativement lourd, mais heureusement, les prestations sont tout de même au rendez-vous. Par exemple, il est toujours possible de synchroniser l'ensemble de ses données PIM avec les principaux gestionnaires « desktop » du marché (Outlook en tête). Par rapport à Nokia PC suite, OVI Suite ajoute des possibilités de synchronisation vers un service de sauvegarde en ligne. De plus, le mobile pourra aussi être synchronisé en mode OTA avec OVI. Ce petit lifting ne profite pas uniquement aux données du calendrier et du carnet d'adresses. Les photos et les vidéos pourront également être envoyées vers un espace de stockage en ligne (connu sous le nom de « OVI Share ») pour être sauvegardées ou partagées. Au final, les possibilités sont nombreuses, mais on regrettera l'aspect tentaculaire du programme. Même si les services de base sont proposés gratuitement, on se situe clairement à des années-lumière de la simplicité de prise en mains d'un Mobile Me (un service équivalent signé Apple).La couche téléphonie (GSM et VoIP)
Qualité et confort des conversations GSM
Notre modèle de test souffrait visiblement d'un petit problème au niveau de l'écouteur. Lors du premier essai, même avec un volume réglé au maximum, le son était tellement faible qu'il était impossible de tenir une conversation. Quelques secousses ont rétabli le volume à un niveau acceptable. Ce problème ne reflète pas forcément un souci de série, il est peut-être simplement lié au terminal qui était en notre possession. Ceci étant dit, nous avons préféré faire remonter cette information.Pour le reste, en temps normal, nous n'avons pas noté de problèmes particuliers. Le niveau sonore est tout à fait correct et la qualité d'écoute est au rendez-vous. Avec les tactiles, en général, on apprécie que l'écran se désactive lorsqu'on porte le mobile à son oreille. Cette fois encore, Nokia n'a pas oublié l'essentiel, cette fonctionnalité est bel et bien au rendez-vous.
On regrettera simplement que l'ergonomie des menus n'ait pas bénéficié d'une refonte pour mieux s'adapter à l'interface tactile. Pour effectuer un certain nombre d'opérations, il faudra souvent passer par des sous-menus. Certes, les habitués de Nokia trouveront instantanément leurs marques. En revanche, les autres critiqueront probablement le côté peu intuitif de la chose.
À propos des capacités VoIP
Pour ceux et celles qui ne connaissent par encore, le protocole SIP permet de réaliser des appels téléphoniques à moindre coût via Internet. Les mobiles Nokia de la gamme Série E (et les derniers série N) intégraient nativement un client de voix sur IP compatible avec cette technologie. Mettons immédiatement fin au suspens, le Nokia Xpress Music 5800 fait l'impasse sur cette fonctionnalité ! Pourtant, tout comme le n96, le 5800 Xpress Music intègre une pile SIP... Malheureusement, aucune application ne permet de l'exploiter. En clair, pour pouvoir bénéficier des bienfaits du SIP, vous devrez installer un logiciel tiers (comme , par exemple). Seul problème, avec cette application, le support de la voix fonctionne uniquement en WiFi....
Que penser de la couche tactile de Nokia
Outre la présence de fonctions musicales avancées, le Nokia Xpress Music se distingue surtout des autres mobiles de la marque en intégrant une toute nouvelle tout tactile, une première pour le constructeur.. Pari réussi ou coup de sabre dans l'eau ? Voyons ce que nous réserve le dernier musicphone de Nokia !Réactivité de l'écran
Sur ce point, Nokia marque un sans-faute. Que ce soit du bout de l'index, ou au Stylet, on constate que le temps de réaction est immédiat. D'autre part, nous n'avons que rarement eu le sentiment qu'une commande n'a pas été prise en compte. À cela s'ajoute la petite zone tactile placée sur la partie supérieure droite de l'écran (carré blanc placé sous l'objectif visio). En appuyant dessus, vous ferez apparaitre un petit menu permettant d'accéder aux fonctions principales du mobile (Web, musique, vidéos, etc.). À l'usage, on s'aperçoit que cette suite de raccourcis est vraiment pratique. En bref, sur le plan matériel, l'écran donne satisfaction. On regrettera simplement que la matrice LCD ne soit pas un peu plus large. Certes, la résolution du Nokia 5800 Xpress Music est bien supérieure à celle des mobiles QVGA (640 x 360 contre 320 x 240). Il n'empêche qu'au final, on a uniquement l'impression de gagner de l'espace dans le sens de la hauteur.Couche logicielle
Il est difficile d'émettre des critiques sur la qualité de l'écran tactile. En revanche, pour être tout a fait franc, la couche logicielle est nettement moins convaincante. Visiblement, l'innovation et l'ergonomie ne semblent pas avoir fait partie des priorités lors de la conception du 5800 Xpress Music. Si vous avez envie de découvrir cette interface sous toutes ses coutures, démarrez simplement un mobile S60V3 ! Dans les grandes lignes, en dehors de la gestion du tactile, l'interface S60V5 n'apporte strictement rien par rapport à un système qui date de 2005... (tout de même). À l'heure ou Google, Apple et RIM fourbissent leurs armes, on en attendait vraiment plus de la part de Nokia...Cette absence de nouveauté révèle un problème relativement gênant... après une brève période d'utilisation, on sent vraiment qu'à l'origine, l'interface n'a pas été pensée pour le tactile et convient davantage aux croix directionnelles classiques. Au final, il faut bien avouer que l'ergonomie de ce « nouveau (?) » système est perfectible (c'est un euphémisme). Le Nokia 5800 Xpress Music aura bien du mal à tenir la comparaison avec les références actuelles en matière de tactile. Il est vraiment dommage que la prise en mains n'ait pas été repensée dans son ensemble.
Au final ?
En fonction du profil de l'utilisation, la conclusion diffèrera du tout au tout. Les inconditionnels de la marque verront peut-être ce manque d'évolution d'un bon œil. Après tout, cet immobilisme permet de retrouver instantanément ses marques lorsqu'on est habitué à l'environnement de Nokia. À l'inverse, les esprits neutres et/ou les Nokiaphiles déçus dénonceront le manque d'innovation de ce nouveau système mobile. Un vent de fraicheur n'aurait vraiment pas fait de mal. Les icônes ne sont pas jolies et la prise en main du système est loin d'être aussi intuitive qu'avec les « nouveaux » systèmes tactiles (OS X Mobile, Android, RIM).L'avis de la rédaction
Pour les Nokiaphiles invétérés (les plus)
Pour les autres (les moins)
Au global
Le marché de la téléphonie mobile subit un profond bouleversement depuis l'arrivée de RIM, Apple et Google. Les géants d'alors (Nokia et Microsoft avec Windows Mobile) n'ont visiblement pas su évoluer avec leur temps (il n'est jamais trop tard pour bien faire). S'il fallait uniquement considérer les questions d'ergonomie, le Nokia Xpress Music 5800 serait immanquablement sanctionné par une note moyenne. Sur ce point, la nouvelle concurrence ne fait qu'une bouchée du bébé tactile de Nokia. Heureusement, les qualités d'un mobile ne se limitent pas à l'interface. Les fonctionnalités occupent également une place importante. Sur ce point, le Nokia 5800 Xpress Music se défend plutôt bien. Grâce à ses fonctions musicales avancées (stockage conséquent, podcasts, radio, kit filaire de qualité), il est en mesure de tenir la dragée haute aux meilleurs musicphones du marché. De plus, son navigateur Web est relativement performant (la prise en charge du flash apporte un plus indéniable). En bref, le 5800 Xpress Music est en retrait par rapport aux nouveaux « maitres » du tactile. Malgré cela, l'appareil ne devait tout de même pas avoir de mal à trouver son public. Le Nokia Xpress Music demeure malgré tout un mobile complet, performant et bien fini.Cet appareil mobile vous intéresse ? Retrouvez-le dans le :
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