Présentation générale du Smartphone
Contenu de la boite
Le LG Arena est fourni avec :
- Une batterie ;
- Une notice d'utilisation ;
- Un CD d'installation ;
- Un casque stéréo (jack standard 3.5mm) avec touche de décrochage ;
- Deux capuchons supplémentaires pour les écouteurs ;
- Un adaptateur secteur (connectique propriétaire) ;
- Un câble de synchronisation (connectique propriétaire) ;
- Un adaptateur de carte microSD/SD ;
Présentation vidéo du LG Arena
À retenir :
- Système propriétaire doté de jolis effets visuels ;
- Le mobile se défend plutôt bien sur le plan ergonomique ;
- Connectique propriétaire ;
- Aucun bouton physique en façade (pas de croix directionnelle, pas de touches de décrochage ou de fonction)
Spécifications techniques constructeur
Système d'exploitation | Propriétaire avec interface tactile S-Class 3D |
Processeur | Infineon ARM11 + processeur graphique AMD/ATI |
Mémoire interne | 7.5 GO |
Mémoire externe | Emplacement pour carte mémoire MicroSD (SDHC) (jusqu'à 32GO) |
Diagonale et informations écran (en mm) | 74 mm réel. Résolution 480x800 LCD, tactile multi-points |
Dimensions (en mm) | 105.9 x 55.3 x 11.95 mm |
Poids | 108 g |
E/S filaires | Charge et données : Connectique propriétaire |
Appareil photo | 5 mégapixels autofocus et flash LED |
Circuit GSM | HSDPA 850/900/1800/1900 |
Circuit Wi-Fi | OUI |
Circuit Bluetooth | Bluetooth stéréo 2.0 |
Circuit | OUI (A-GPS) |
Accéléromètre ? | OUI |
Radio FM | OUI (Radio FM stéréo) |
Batterie | 1000 mAh |
Autonomie en veille constructeur | 250 heures en 2G |
Autonomie en communication constructeur | 4heures en 2G |
Le LG Arena en photos
Le LG Arena face à la concurrence.
Façade avant avec objectif visio et touches de volume.
À droite : connectique casque standard (jack 3.5 mm).
Connectique USB propriétaire pour la charge et la synchronisation
À gauche : les trois uniques touches tactiles / À droite : capteur de luminosité, haut-parleur et objectif visio.
Arrière avec objectif visio et flash.
Les entrailles de la bête : carte micro SD (à gauche) et carte SIM (à droite).
Qualité des conversations
Les personnes que nous avons appelées n'ont pas constaté de problèmes notoires. On remarque simplement que le volume sonore délivré par le micro de l'Arena n'est pas très élevé. De notre côté, nous avons pu constater que l'appareil était capable de restituer un son de bonne facture. Pour ne rien gâcher, les options principales que l'on attendait sont bien présentes (voir paragraphe suivant). Globalement, nous n'avons pas de problèmes particuliers à signaler.La couche téléphonie est satisfaisante.
Options proposées
Un gestionnaire de profil est disponible depuis de panneau de gestion des interfaces sans fil. Ce dernier permet de basculer d'un mode de notification à l'autre en fonction de la situation (réunion, avion, silencieux, etc.). Notez qu'au besoin, il est également possible de créer des profils personnalisés.Le gestionnaire de profils est particulièrement complet.
Autre possibilité et non des moindres : les personnes qui souhaitent prolonger l'autonomie de leur téléphone seront ravies d'apprendre qu'il est possible de forcer le réseau en mode GSM (et non 3G). Une telle option permet de prolonger significativement la durée de vie de la batterie lorsqu'on n'a pas l'utilité du haut débit mobile. Pour finir, un sélecteur manuel de réseau est également de la partie. Ce dernier prendra tout son sens lors d'un déplacement en pays étranger (roaming).
Réseaux : de nombreuses options sont proposées.
Le pavé tactile numérique et option en cours d'appel
Le pavé numérique est on ne peut plus classique. Les touches sont suffisamment grosses pour que l'on puisse composer le numéro de ses proches sans avoir à pester contre l'interface. Enfin, on remarque qu'en cours d'appel, toutes les possibilités que l'on est en doit d'attendre sont mises à disposition. Il sera possible de réaliser une note, de créer une fiche contact ou d'atteindre l'agenda (par exemple). Finalement, LG semble avoir pensé à tout.Lors d'un appel, vous pourrez saisir une note ou créer une nouvelle fiche de contact (par exemple).
Gestion de coûts, réponses automatiques : tout y est. / À droite : raccourci téléphone en bas à gauche.
À propos du récepteur GPS
Un GPS particulièrement limité ?
Aucun logiciel de navigation routière n'est fourni avec cet appareil. D'autre part, avec les versions SFR, le pack Google a été retiré, emportant le célèbre Google Maps avec lui. Pire encore, un bridage semble toucher les versions SFR du LG Arena : certains retours font état d'un blocage du GPS. Cette limitation aurait été mise en place dans le but de forcer la main vers les services payants de géolocalisation proposés par l'opérateur (SFR find & go). Nous avons vérifié cette information en installant la version Java qui est fournie sur le site de Google. Effectivement, aucune option GPS n'est proposée. Pourtant, la version de Java de Google Maps qui est intégrée nativement sur le Player Ultra (Samsung) propose bel et bien une telle fonctionnalité ! Blocage initié par SFR ou problème inhérent au KM900 ? Il est difficile de le savoir, mais quoi qu'il en soit, les problèmes semblent se confirmer avec Amaze GPS (chapitre suivant).Les fonctionnalités GPS sont clairement en retrait (ici, Google Maps n'est pas capable de détecter la puce GPS).
Une lueur d'éspoir ?
Le LG Arena est limité par son environnement propriétaire, mais d'après certaines sources, l'appareil est tout de même compatible avec l'un des meilleurs programmes de navigation GPS Java. Certains formeurs ainsi que le support technique d'LG indiquent que Amaze GPS fonctionne parfaitement sur le LG Arena. Malheureusement, cette fois encore, nous ne sommes pas parvenus à nos fins. Pourtant, ce logiciel ne nous a jamais posé de problèmes avec les autres mobiles dotés d'OS fermés. Bridage d'SFR, problème de configuration ou incompatibilité pure et simple du programme ? Difficile de le dire. Rappel : Amaze GPS est particulièrement gourmand en bande passante. Avant de l'installer, assurez-vous de disposer d'un forfait Web mobile illimité. Amaze semble fonctionner sur le LG Arena mais dans notre cas, le programme ne parvient pas à exploiter la puce GPS interne.
Et le géotagging dans tout ça ?
Finalement, à part Google Maps (absent sur les versions SFR) ou Amaze GPS (installable séparément), un unique programme natif est capable de tirer parti de la puce GPS. Il s'agit tout simplement de l'application qui gère l'appareil photo. Cette dernière donne la possibilité de réaliser des clichés « géotaggés ». En activant cette option, des informations de géo localisation seront ajoutées aux photos (coordonnées de longitude et de latitude). Ces données permettent de localiser automatiquement les photos sur un planisphère lorsqu'on utilise des sites et programmes compatibles comme, Trippermap , Panoramio, FlickR ou Google Earth (pour plus d'informations sur le sujet, consultez cet article de Clubic.com). Option de Géo tagging du LG Arena.
Exemples de géotagging en photo
Comme expliqué, les photos réalisées avec le LG Arena pourront être géotaggées. Le principe consiste à ajouter des informations de géolocalisation dans les métadonnées qui sont liées aux fichiers .JPG. L'avantage est d'offrir une compatibilité avec les sites de stockage d'images en ligne compatible avec le procédé. Dans la pratique, les photos envoyées sur ces sites pourront être localisées sur un planisphère. Voici deux exemples de sites et programmes compatibles avec les photos géotaggées : Trippermap et Google Earth sont compatibles avec les photos géotaggées.
Confort du surf mobile et fonctions Web
Premier contact avec navigateur Web de LG
LG a équipé son mobile d'un navigateur Web qui se distingue par deux caractéristiques majeures. Tout d'abord, le constructeur coréen fait de la rébellion en clonant purement et simplement le système de zoom breveté par Apple. Il sera donc possible de modifier la taille des pages en pinçant l'écran avec le pouce et l'index. Lorsque l'on rapproche ses doigts, l'écran se réduit, lorsqu'on les écarte, le zoom s'amplifie. La seconde caractéristique est nettement moins réjouissante... Après plusieurs minutes d'utilisation, on se rend vite compte que les qualités de Safari mobile ne se limitent pas au multitouch. L'affichage des pages est relativement fidèle, mais le programme est lent et l'ergonomie laisse clairement à désirer.Le rendu est relativement fidèle.
D'autre part, alors que les bons navigateurs mobiles permettent d'ouvrir plusieurs onglets simultanément, le programme de LG ne pourra pas en ouvrir plus de deux à la fois. Sur le plan ergonomique cette fois, on pourra critiquer un problème de manque de réactivité de l'écran. Sans que l'on sache vraiment pourquoi, il faudra parfois toucher un lien à plusieurs reprises pour que l'action soit (enfin) prise en compte. Finalement, on préfèrera systématiquement ajuster le niveau de zoom à son maximum avant de cliquer sur le moindre lien.
Autre point : la compatibilité flash n'est pas de la partie. Nous avons pu constater que les animations intégrées à notre page de tests ne fonctionnaient pas du tout. L'absence de prise en charge de ce format n'est pas dramatique dans la mesure où les sites intégralement réalisés en flash restent rares.
Heureusement et même si cela reste insuffisant pour sauver le tableau, quelques options sympathiques sont tout de même de la partie. Par exemple, le passage du mode portrait au mode paysage fonctionne plutôt bien (la transition est très rapide). D'autre part, on apprécie de pouvoir envoyer un lien par mail ou par message texte.
À gauche, nos flashs de test ne fonctionnent pas.
Les options sont nombreuses.
Une issue de secours ?
Certains utilisateurs sont très attachés à l'excellent Opera Mini bêta. Ce petit navigateur Java est aussi léger qu'efficace. D'autre part, il permet de visualiser des pages compressées (un pré traitement et opéré par les serveurs d'optimisation d'Opera). Ce navigateur « petit mais costaud » s'illustre aussi plus que positivement sur le plan ergonomique. Armé d'une croix directionnelle et de touches de fonctions, on manipule le programme avec une rapidité incroyable. Seul problème avec le LG Arena : ces interfaces sont remplacées par les touches tactiles virtuelles. Inutile de préciser qu'Opéra Mini souffre grandement de ce manque. Finalement, même si le navigateur intégré est lent, on sera systématiquement obligé d'y revenir...Et les flux RSS dans tout ça ?
Un agrégateur de flux RSS est intégré au LG Arena. Deux méthodes pourront être utilisées pour saisir des liens. La moins pratique consiste à lancer le programme pour ajouter les liens manuellement en utilisant le clavier virtuel complet du mode paysage ou le pavé à neuf cases du mode portrait. Pour gagner du temps, il est possible de passer directement par le navigateur Web intégré pour cliquer sur des liens .XML. Lorsque l'on procède de cette manière, les liens sont automatiquement ouverts par le lecteur de flux RSS. Il est alors possible d'enregistrer ses adresses favorites dans le gestionnaire de flux.Le lecteur de flux RSS ne brille pas par son ergonomie.
Ce procédé fonctionne également dans l'autre sens : les nouvelles qui sont ouvertes depuis le lecteur de flux RSS apparaissent dans le navigateur Web. Cela n'est pas vraiment pratique : il faudra systématiquement passer par un menu pour fermer le navigateur lorsque l'on passe d'une nouvelle à l'autre... Cette action aurait pu être justifiée pour consulter les nouvelles dans leur intégralité, mais pas pour accéder à l'aperçu du fichier .XML.
Au final, l'Aréna KM900 est-il une bête de surf ?
Malheureusement, le LG Aréna est loin de laisser un souvenir impérissable en matière de surf mobile. Même si le programme reste tout de même exploitable, il faut bien reconnaitre qu'il offre un faible niveau de prestations. Les lenteurs et les problèmes de validation de liens ne sont pas les seuls à entacher l'expérience. On pourra aussi critiquer des points qui sont inhérents au mobile lui-même. Tout d'abord, même si la résolution n'est pas ridicule, la petite taille de l'écran laisserait presque penser que l'on est en présence d'un mobile QVGA. Certes, ce choix technique permet de limiter l'encombrement du téléphone. Il n'empêche que cette caractéristique bride clairement le navigateur Web. D'autre part, en mode Wi-Fi, nous avons pu constater des décrochages fréquents du point d'accès. En bref, le programme pourra tout de même dépanner en cas de besoins, mais il aura bien du mal à satisfaire pleinement les accrocs au Web mobile.Lecteur vidéo : un arrière-gout d'inachevé ?
Lecture vidéo : une farce de mauvais goût...
Contrairement à ce que l'appellation DivX Mobile pourrait laisser croire, le LG Arena n'est pas compatible avec le format DivX au sens où on l'entend. En effet, contrairement au Player Ultra de Samsung (par exemple), il ne sera pas possible de lire une vidéo DivX SD (pesant entre 650 et 700 Mo pour un film complet) directement depuis le mobile. En effet, il faudra impérativement passer par une phase d'encodage préliminaire (compter 30 minutes par film sur un Core 2 Duo E4500). Un utilitaire de compression signé DivX est fourni sur le CD d'installation, mais ce dernier ne donne pas vraiment satisfaction (c'est en doux euphémisme). Quel dommage que l'Arena ne soit pas compatible nativement avec le format qui est couramment utilisé sur nos ordinateurs, nos mediacenters, ou nos boitiers multimédias !
Le LG Arena est compatible avec les Divx MOBILES et non les Divx classiques, nuance.
Un convertisseur Divx perfectible
Lorsqu'on met la main à la pâte pour convertir ses premiers DivX, on se heurte à un certain nombre de problèmes. Le premier concerne la résolution... Les paramètres par défaut de l'encodeur ont converti notre film de 720 x 348 en séquence en 320 x 170, soit une résolution bien inférieure à celle du téléphone (480 x 800). Ne cherchez pas à modifier les réglages, c'est tout simplement impossible. Un préréglage secondaire est disponible, mais il est destiné aux utilisateurs de téléphones très anciens (dans ce cas, la résolution avoisine celle d'un timbre-poste coupé en quatre).Par défaut, les films encodés sont minuscules mais heureusement, il est possible d'opter pour un mode plein écran.
Par défaut, les films sortis de l'encodeur apparaissent en taille réduite dans le lecteur. Heureusement, il est possible d'activer un zoom pour bénéficier d'une sorte de mode plein écran. Finalement, le résultat est satisfaisant, mais on regrettera tout de même de devoir systématiquement passer par une phase d'encodage préliminaire ! Pour clore le chapitre de la compression, on pourra pointer du doigt les piètres performances de l'encodeur : notre vidéo de 700 Mo pesait tout de même plus de 400 Mo en fin d'encodage (un comble, quand on sait qu'une des deux pistes sonores est passée à la trappe). Pire encore, nous avons essayé de lire une vidéo qui a été compressée avec PocketDivXEncoder en laissant l'extension (.AVI) ou en la renommant en .DIVX. Dans tous les cas, le lecteur interne n'a pas été capable d'ouvrir le fichier. Finalement, LG est probablement le seul à bénéficier de ce mauvais choix technique : la décompression native DivX requière l'intégration d'une puce dont le coût de production n'est probablement pas négligeable.
Il faut impérativement passer par cet encodeur (qui soit dit au passage, est ultra limité).
Remarque : Pour plus d'informations sur l'optimisation des fichiers DivX sur les appareils mobiles, consultez cet article.
Au final, la qualité visuelle est tout de même au rendez-vous.
Fonction photo et capture vidéo : que vaut l'APN ?
Un mot sur l'appareil
Le LG Arena est équipé d'un objectif photo de cinq mégapixels. Dans les environnements obscurs, ce dernier sera épaulé par un petit flash. Il ne faudra toutefois pas s'attendre à des miracles : lorsque la luminosité ambiante est faible, il est particulièrement difficile d'éviter les photos floues. Le programme de capture vous permettra de réaliser des clichés pouvant attendre une résolution de 2 560 x 1 920. De nombreuses options sont disponibles. Vous pourrez modifier la résolution, appliquer des effets (négatif, sépia, noir et blanc, etc.), régler la luminosité, ajuster le niveau de zoom (numérique uniquement), utiliser un retardateur ou un détecteur de visages. Malheureusement, il faut bien avouer que les clichés produits peinent à convaincre. La résolution de l'objectif n'est pas mauvaise, mais le traitement de l'image est loin d'être optimal. On a souvent l'impression qu'une sorte de filtre impressionniste a été appliquée à l'image (voir photo agrandie ci-dessous). Au final, la fonction photo se situe à mi-chemin entre gadget et fonctionnalité réellement utile... dommage. À l'inverse, les capacités vidéo sont nettement plus convaincantes (voir chapitre de fin de page).La partie photo peine à convaincre (effet « impressionniste » sur lorsqu'on regarde la photo de près.
Un petit programme de montage photo
Sauf erreur, le LG Arena ne propose pas de cadres fantaisie. En revanche, l'appareil va bien plus loin. Depuis la galerie, il est possible d'accéder à un programme de retouche plutôt complet. Il s'agit d'une sorte d'équivalent du célèbre Paint de Microsoft. L'application donne la possibilité de dessiner sur l'écran avec son index, d'utiliser une série de tampons amusants, ou d'intégrer des zones de texte (avec bulle violette dans notre exemple). On ne peut que saluer les efforts qui ont été fournis par LG. Cet outil convivial et sympathique fera la joie des plus jeunes et/ou de ceux qui le sont restés.Ce petit programme de montage est vraiment sympathique
Enregistrement vidéo : une killer feature cachée ?
Le LG Arena surprend (et c'est un euphémisme) là où on ne l'attendait pas. Les personnes qui apprécient de pouvoir réaliser des petites séquences vidéo à l'aide de leur mobile ne seront pas déçues ! Inutile de faire durer le suspense plus longtemps : la fonction caméscope est tellement bonne qu'elle dépasse allègrement le cap du simple gadget. Pour en avoir la preuve par l'exemple, vous pourrez visionner la vidéo intégrée ci-dessous. Cette dernière a été intégralement réalisée à l'aide de l'Arena. Les vidéos ainsi produites (format 3GP) sont très fluides et le stabilisateur prouve qu'il est à la hauteur des attentes. Bien sûr, ces bonnes performances s'envoleront avec la tombée de la nuit ou dans les environnements obscurs. En attendant, de jour, la qualité est suffisamment bonne pour que l'on puisse songer à réaliser de petites vidéo souvenir pour immortaliser les bons moments du quotidien. Remarque : La compression de notre encodeur flash trahi la qualité vidéo du LG Arena. La séquence originale est encore plus belle.Un studio de montage de poche
Un petit programme de montage est également de la partie, mais attention, ce dernier ne donnera pas la possibilité de monter des vidéos, explications... Le fameux « Studio de Cinéma » (une appellation un tantinet abusive) se limite aux diaporamas photo en vidéo. Il est uniquement possible d'importer les photos ainsi que des pistes audio pour créer les diaporamas animés de son choix au format MP4 (et non 3GP comme avec le mode capture). Autre regret : on ne peut choisir qu'un unique mode de transition l'ensemble du diaporama. Le résultat est amusant, mais on lui préférera toujours un bon programme dédié sur un environnement desktop (Mac OS, Windows ou Linux, par exemple).
Exemples de clichés
Le rendu semble bon, mais lorsqu'on regarde la photo de près, les choses se gâtent.
De près, les clichés sont parfois flous
Les environnements sombres sont presque toujours sanctionnés par une prise floue.
Photo retouchée avec le programme intégré / option de géolocalisation des photos.
Remarque : Cliquez sur les photos pour les agrandir (résolution d'origine réduite).
Le lecteur audio
Compatibilité et certification :
Le lecteur audio du LG Arena est capable de prendre en charge les formats de fichiers suivants : MP3, AAC, AAC+, E-AAC+, WMA, WAV, MIDI. D'autre part, le mobile est pleinement compatible avec les normes A2DP et AVRCP. En clair, les amateurs de casques stéréo sans fil pourront utiliser un tel périphérique. Il sera aussi possible de contrôler le lecteur musical à l'aide des touches matérielles d'un casque Bluetooth. Autre point très appréciable pour ceux qui préfèrent les casques filaires : une prise casque audio classique au format jack 3.5 mm est de la partie. Cette dernière vous donnera la possibilité d'utiliser le casque filaire de votre choix (dans ce cas, il faudra faire une croix sur le micro intégré ainsi que la touche de décrochage, ces dernières sont intégrées au casque d'origine). Puisqu'on en parle, il est dommage qu'une mini télécommande complète n'ait pas été fournie en lieu et place de l'unique touche de décrochage qui est limitée à cette fonction de base.Lecteur musical, menu d'option et connexion du casque sans fil.
Il est impossible d'agir finement sur l'égaliseur de tonalité, mais en contrepartie, pas moins de vingt jeux de préréglage différents sont proposés ! Par exemple, vous pourrez opter pour un profil optimisé pour les pistes « rock, classiques, acoustiques, jazz, dance, électronique, live, piano, etc. ». Côté certification, on note la présence remarquée d'un label Dolby Mobile. Ce traitement sonore est proposé en complément des vingt profils de cités précédemment. Autant l'avouer de suite, lorsqu'on opte pour ce mode, la qualité sonore s'avère être excellente. Les basses sont riches (peut-être trop avec les sons saturés) et dans la majorité des cas, les sons sont parfaitement dissociés. Au final, on aura souvent tendance à privilégier ce mode de rendu. Au sujet du mode Dolby Mobile, précisons qu'à de rares occasions, il arrive que l'option se grise (voir photo d'écran). Lorsque le cas se présente, il faut impérativement redémarrer le mobile pour pouvoir la réactiver. Nous ne savons pas si ce problème est causé par une mauvaise manipulation ou par un plantage de la couche de traitement Dolby Mobile.
des préréglages en pagaille / une liste de lecture / classement par artiste
Tris et recherche de fichiers
Sur ce point, les plus exigeants devraient être comblés. Pour atteindre une ou plusieurs pistes en particulier, il est possible d'effectuer une recherche par artiste, album, genre, etc. De plus, dans certains cas, on a la possibilité de scruter la base de données musicale en soumettant une chaine de caractères. Bien sûr, les « Playlist » sont également prises en charge. Il est facile de créer des listes personnalisées, même si on regrette de ne pas pouvoir utiliser les filtres habituels (artistes, albums, etc.). De plus, LG a eu la bonne idée d'ajouter la notion de favoris. Les pistes étiquetées de la sorte sont marquées d'une étoile jaune. Elles pourront être atteintes directement depuis la face « multimédia » du menu cube (voir photo).Tris et accès aux listes de lecture / fonction de recherche / pistes favorites.
Le transmetteur FM
Il est impossible de refermer ce chapitre sans parler du transmetteur FM. Ce module est capable de diffuser les sons du mobile sur une fréquence FM particulière. Le but de l'opération consiste à pouvoir écouter les pistes musicales qui sont stockées dans le mobile sur n'importe quel autoradio sans avoir à effectuer le moindre branchement ! L'idée d'intégrer un tel module est tout bonnement excellente. Il est vraiment dommage que cette pratique ne se généralise pas, même si certains problèmes de droits entrent également en jeu.Le transmetteur FM : une excellente idée.
La bureautique avec le LG Arena
Compatibilité
Le KM 900 (ou LG Arena) est comptable avec les fichiers bureautiques les plus courants. Le mobile intègre une visionneuse qui est capable de prendre en charge la plupart des formats Microsoft Office (.DOC, .XLS, PDF et .PPT). La compatibilité n'est pas totale, elle pourra varier en fonction de la taille et du formatage des fichiers. Au passage, on note que l'open XML de Microsoft n'est pas encore reconnu. Exit donc aux fichiers .DOCX et .XLSX. D'autre part, étrangement, pour PowerPoint, le .PPT est accepté, ce qui n'est pas le cas du .PPS. Pour clore le chapitre de la compatibilité, on s'étonne de la non prise en charge du pourtant classique .RTF. Attention, dans tous les cas, il sera uniquement possible de lire (et non de modifier) les documents depuis le LG Arena. Sur le plan pratique cette fois, les fichiers devront être transférés du PC vers le téléphone en passant par un programme à doubles panneaux rappelant le principe d'un client FTP. Un explorateur permet de sélectionner les fichiers que l'on désire envoyer vers le mobile, et vice versa (un filtre bloque les fichiers qui ne sont pas compatibles avec le téléphone).Ce programme doit être utilisé pour transférer les fichiers office vers le mobile.
La visionneuse de fichiers
Le rendu des différents types de documents pris en charge est relativement fidèle. Par exemple, les images intégrées aux documents Office ou PDF sont parfaitement rendues. D'autre part, dans l'ensemble, on peut dire que le formatage est bien respecté : les couleurs de polices et autres effets de texte (gras, etc.) s'affichent parfaitement. Nous ne devons pas ces bonnes performances à LG, « File Viewer» a été développée par la société Picsel. Autre point notable : tout comme le navigateur Web ou le gestionnaire photo, la visionneuse de documents profite de la gestion du multitouch. Pour réaliser des zooms, il suffit de pincer l'écran avec deux doigts. Du côté des options cette fois, LG a pensé à donner la possibilité d'envoyer les fichiers par MMS, Bluetooth ou mail pour partager un document en toute facilité. Les utilisateurs d'imprimantes Bluetooth apprécieront également l'option d'impression via ce standard.Les principaux formats de fichiers office s'ouvrent sans poser de problèmes.
À gauche : rendu d'un fichier .DOC / À droite : exemple d'un fichier PDF
Ergonomie du système propriétaire de LG
Un système propriétaire
Le LG Arena est mû par un système propriétaire. Cette fois, nous n'avons donc pas affaire aux éternels Symbian OS ou Windows Mobile (pour ne citer qu'eux) ou au plus récent Android. Dans la pratique, pour l'utilisateur, ce choix aura deux conséquences directes. Tout d'abord, il ne sera pas possible d'installer autre chose que des applications Java... Le LG Arena ne dispose donc pas d'une logithèque d'applications dédiées (ce qui est bien sûr le cas de Windows Mobile, Symbian, ou OSX mobile, par exemple). Concrètement, cette absence limitera très fortement le nombre de programmes disponibles (navigation GPS y compris, ce qui est de loin le plus ennuyeux). D'autre part, il ne faudra pas compter améliorer l'ergonomie de son mobile en ajoutant des utilitaires système : aucun programme de ce genre n'est disponible...Le fameux menu « Cube »
Un menu qui perd la face : Une pression sur la touche tactile centrale située à la base de l'écran fait apparaitre un cube en 3D qui permet d'accéder à quatre écrans principaux. Ce gadget très agréable sur le plan visuel a été largement mis en avant par le constructeur. On peut même dire qu'il s'agit d'une des caractéristiques principales du fameux menu S-Class 3D de LG. S'agit-il d'une véritable évolution ou d'un simple gadget ? Avec l'Arena, la réponse se situe à mi-chemin entre ces deux extrêmes. Dans un futur proche, les interfaces de ce genre pourraient bien se démocratiser. Le système apporte donc un vent de fraicheur bienvenu. En revanche, si l'on considère l'aspect pratique, les passages par la case cube rallongent les opérations par rapport à la méthode basique de sélection des menus (glissement latéral tout comme avec l'iPhone). Autre point un peu déroutant au début : les faces du cube ne sont pas rafraichies en temps réel (voir photo). Les textures qui couvrent ce volume en mouvement ne changent jamais... dommage. Les faces du cube ne correspondent pas aux environnements réels.
Face 1 : Applications favorites. Cette page permet d'accéder instantanément à ses programmes favoris. Neuf cases personnalisables sont mises à disposition, mais attention : les (mal?) heureux propriétaires de versions SFR pourront uniquement placer trois raccourcis, les six autres touches étant consacrées aux programmes qui ont été ajoutés par SFR (il est impossible de supprimer les raccourcis opérateur). Dommage que LG n'a pas pensé à ajouter un défilement vertical (qui est pourtant présent avec les Widgets). Ce système aurait permis d'ajouter de nombreux autres raccourcis.
Face 2 : Les widgets mobiles. La face brune est dédiée aux widgets mobiles. À la manière du bureau d'Android, il sera possible de disposer une série d'outils utiles sur l'écran. Les gadgets proposés sont relativement nombreux et couvrent la majorité des usages. Par exemple, il est possible d'afficher une horloge, une calculatrice, un bloc note, un calendrier, etc. Ce module est assez réussi tant sur le plan graphique que pratique.
Face 3 : Les contacts favoris. La face verte permet d'accéder instantanément à ses contacts favoris. Les fiches contacts pourront être extraites du carnet d'adresses en toute facilité pour être disposées sur un quadrillage ou sur une sorte de carrousel (très réussi sur le plan visuel).
Face 4 : Musiques et photos favorites. Cette rubrique donne la possibilité d'accéder instantanément aux musiques et/ou aux photos favorites de son choix. Le système est pratique, mais on regrettera tout de même qu'il soit impossible d'ajouter des listes de lecture.
Interface générale du téléphone
En dehors du cube 3D mentionné plus haut, l'interface principale du téléphone est composée d'une série d'icônes dont le graphisme n'est pas sans évoquer le menu général d'un certain iPhone... Le fond noir confirme également la source d'inspiration. Tous ces raccourcis sont regroupés en trois catégories principales (communication, utilitaires, multimédia, réglages). L'interface principale du téléphone n'est pas sans rappeler celle du téléphone d'Apple.
Les méthodes de saisie
Cette partie est particulièrement importante. La qualité du programme de saisie (ou SIP) est déterminante pour le confort d'utilisation, à plus fortes raisons sur un mobile dépourvu de clavier. Sur ce point, LG fait figure de bon élève. Certes, le constructeur s'est encore contenté de copier/coller les principales idées d'Apple (prévisualisations des touches lors de la frappe, par exemple). Il n'empêche que l'interface de saisie reste satisfaisante. Même si la précision semble être relativement bonne, on déplore tout de même quelques erreurs de frappe.
Le LG Arena propose deux pavés virtuels tactiles. Le premier (disponible en mode portrait) est doté d'une quinzaine de touches suffisamment grosse pour que l'on évite d'activer constamment les lettres voisines. En revanche, pour accéder à certaines lettres, il faudra frapper à plusieurs reprises sur une même touche (sauf en mode T9). En mode paysage cette fois, on dispose d'un clavier complet dont les touches sont accolées. Même si la précision semble être relativement bonne, on déplore tout de même un certain nombre d'erreurs de frappe (cela est principalement dû au manque de précision de l'écran).
La gestion des tâches
Les gestionnaires de tâches sont des programmes qui permettent de garder la main mise sur l'exécution des applications. Le LG Arena n'est pas vraiment équipé d'un programme de ce type. Toutefois, en laissant le doigt appuyé longtemps sur le menu cube, on accède à une liste de raccourcis permettant d'accéder instantanément aux applications principales (mail, navigateur Web, contact, etc.). À la base de ce menu, une touche permet de forcer l'arrêt de toutes les applications qui sont exécutées en arrière-plan. Cela vous évitera de devoir systématiquement redémarrer le mobile en présence d'un programme récalcitrant. Depuis ce menu, il est possible de stopper l'exécution des tâches exécutées en arrière-plan (remarquez que les neuf programmes affichés sont toujours les mêmes).
Quel avenir pour ce système ?
Lorsqu'on sait que LG fait partie de l'open handset alliance, on est en droit de se poser des questions concernant l'avenir d'un système fermé de ce type. Rappelons que l'objectif de ce consortium crée par Google est de promouvoir Android (pour consulter notre test du système mobile de Google, cliquez sur le lien suivant). Par rapport à l'OS propriétaire qui équipe certains mobiles de la gamme LG, Android présente de très nombreux avantages. Le système nomade de Google offre une meilleure ergonomie, il est plus complet et surtout, LG à la possibilité de l'intégrer gratuitement dans ses Smartphones. D'autre part, par rapport à un système fermé, la présence de très nombreuses applications disponibles sur l'Android Market décuple les possibilités offertes par les mobiles. L'avenir nous en dira plus, mais à l'heure où nous écrivons ces lignes, plusieurs mobiles Android LG ont d'ores et déjà été annoncés ! Conférence de presse LG: Android risque fort de signer le glas des systèmes propriétaires.
Synchronisation des données
À propos de l'utilitaire de synchronisation
Le design général de l'utilitaire de synchronisation fourni par LG (uniquement disponible sous Windows) rappelle celle du programme de Nokia (PC Suite). L'interface est claire et les menus de configuration se laissent dompter sans trop de difficulté. L'outil donne la possibilité de synchroniser ses PIM avec Outlook (notez que les notes sont également prises en charge), mais il ne se limite pas à ça. C'est également depuis ce programme que vous pourrez envoyer des applications Java et/ou des documents vers la mémoire interne du mobile.
Le programme de synchronisation d'LG est convivial.
D'autre part, un gestionnaire musical additionnel complet est de la partie (LG Musique). Ce dernier donne la possibilité de gérer des pistes audio ou des podcasts depuis une machine Windows. L'outil permet de transférer facilement tous les types de fichiers audio pris en charge vers le téléphone. LG Musique remplit son office, mais il reste relativement lourd et n'est pas dénué de bugs (voir photos en fin de page).
Le synchroniseur musical est un sous-programme d'LG PC suite.
La galère du flashage
Il est impossible de parler des outils Windows fournis en standard sans évoquer le cas des problèmes de mise à jour du KM900. Autant l'avouer de suite, les étapes de ce procédé ne seront pas à la portée du premier quidam. Tout d'abord, aussi incroyable que cela puisse paraitre, l'outil de flashage ne fonctionne toujours pas sous Vista... un comble quand on sait que ce système grand public est tout de même sorti il y a plus de deux ans ! L'absence d'un pilote de flashage dédié à Vista est tout bonnement inadmissible. Plus drôle encore, dans certains cas, il faudra chercher ce fameux pilote de flashage sur une zone dédiée du site de LG sur le site de l'éditeur (dans la rubrique « Modèles de téléphones supportés » de cette page ).D'autre part, les étapes qui sont dictées par l'assistant sont erronées ou totalement dénuées de clarté. Dans les deux cas, le résultat est le même : l'utilisateur devra perdre son temps pour retracer lui-même les étapes du procédé. Lorsqu'on parvient à ses fins (au prix d'une perte de temps considérable), en fin de flash, le programme annonce que les opérations se sont soldées par une erreur de communication... Après une ultime tentative, on s'aperçoit finalement qu'en dépit du message d'erreur, le mobile avait été correctement mis à jour au cours de l'étape précédente ! Dans tous les cas, on se demande vraiment par quel miracle les novices peuvent parvenir à sortir indemnes de ce parcours du combattant.
Sortir victorieux de flashage du LG Arena sans passer par une phase de galère intermédiaire relève du miracle.
Au final
L'utilitaire offre tout ce que l'on est en droit d'attendre (synchronisations PIM, musicales, etc.) et bien plus encore. Certaines petites instabilités ont pu être constatées, mais dans l'ensemble, le programme est plutôt convaincant (contrairement à l'équivalent de Samsung). On apprécie les très nombreuses possibilités (Synchro, SMS, mode modem) ainsi que la facilité de prise en mains.Quelques instabilités du programme de synchronisation et de ses composantes.
À propos de la synchronisation avec Mac OS
Le site du constructeur annonce fièrement que le LG Arena est compatible avec iSync. Malheureusement, non seulement cette partie est relativement mal documentée dans la notice, mais en plus, elle semble poser quelques problèmes. Un plug-in pour iSync est bel et bien fourni sur le CD de drivers. Toutefois, plusieurs points étonnent.
- 1)Tout d'abord, on note que ce plug-in (au format .PKG) est gravé sur un CD de 8 Cm de diamètre. En clair, étant donné que la grande majorité des Macs sont dotés de lecteur CD/DVD slot in, il est vivement conseillé de regraver la galette d'origine sur un disque de 12 Cm...
- 2) Une fois que tout est installé dans le Mac, après une association Bluetooth réussie, nous ne sommes pas parvenus à faire fonctionner iSync ! Lors de la synchro, nous sommes systématiquement tombés sur un message d'erreur. Malheureusement, le redémarrage du mobile et les autres modifications de configuration n'ont rien changé à la donne.
- 3) En USB cette fois (en choisissant iSync dans le menu du téléphone), Mac OS et iSync ne semblent pas être en mesure de détecter l'appareil...
Remarque : Pour en savoir plus sur iSync, consultez ce dossier sur la synchronisation des appareils mobiles avec Mac OS.
Tout s'installe correctement et le mobile semble être reconnu.
Malheureusement, lors de nos essais, la synchronisation n'a pas fonctionné.
L'avis de la rédaction
À propos des performances techniques
Plate-forme propriétaire oblige, aucun logiciel de benchmark n'est disponible. En revanche, nous pouvons tout de même vous faire part de notre ressenti. Tout d'abord, on note que le temps de démarrage de l'appareil est particulièrement cour. L'LG Arena est opérationnel en 27 secondes à peine. Concernant l'autonomie cette fois, en temps normal, le LG Arena est capable de tenir trois jours sans recharge (compter un jour de moins si la 3G est sollicitée de façon sporadique). Cette valeur se situe dans la moyenne que l'on constate habituellement avec les Smartphones équivalents en termes de fonctionnalités. Concernant la vélocité du mobile cette fois, dans l'ensemble, l'interface se montre souple et réactive. En revanche pour les applications gourmandes en ressources, la donne est moins réjouissante. Par exemple, le navigateur Web semble manquer cruellement de puissance et/ou de mémoire. Au final, en dehors de ce cas de figure, l'LG Arena parvient tout de même à faire bonne impression.
Conclusion
Les moins : Mettons les choses au point dès le départ. Le LG Arena est tellement complet et alléchant qu'il parviendrait presque à nous faire oublier qu'il n'entre pas dans la catégorie des véritables Smartphones. En dehors des traditionnelles applications Java, il est impossible d'installer le moindre programme. Même si LG a parlé d'une sorte d'équivalent de l'App Store, il est préférable d'éviter de compter sur cette promesse hasardeuse. La partie GPS souffre fortement de ce système fermé : à l'heure où nous écrivons ces lignes, aucune application de navigation digne de ce nom n'est disponible. D'autre part, étant donné qu'il n'existe pas d'utilitaires de personnalisation, l'interface est à prendre ou à laisser. Au rang des autres petites déceptions, on pourra souligner l'absence de prise en charge native du format DivX. Pour pouvoir transformer son mobile en cinéma de poche, il est impératif de passer par une phase d'encodage préliminaire. Pour boucler la partie logicielle, on pourra dénoncer l'ergonomie passable du navigateur Web. Côté matériel cette fois, on regrette la connectique USB propriétaire, l'absence de commandes déportées sur le casque, ainsi que la pauvreté de l'offre en matière d'accessoires.
Les plus : Le LG Arena ne manque pas d'atout pour séduire son public. Tout d'abord, avec son excellente finition, son design sobre, et son « form factor » fin et discret, ce téléphone
ne passe pas inaperçu. L'apparence est une chose, mais l'efficience ne doit pas être oubliée. Sur ce point, l'Arena force à nouveau le respect. Les fonctionnalités sont particulièrement nombreuses et pour ne rien gâcher, l'ensemble est desservi par une ergonomie relativement bonne. Parmi les possibilités multiples, on retiendra surtout l'impressionnante fonction caméscope ainsi que l'excellent lecteur audio compatible Dolby Mobile.
Au final : C'est un fait, le LG Arena n'est pas un véritable Smartphone. Il y a donc de fortes chances pour que ce mobile soit boudé par les puristes de la mobilité. Faut-il pour autant enterrer cet appareil ? Certainement pas. Même si l'utilisation d'un OS fermé limite l'étendue des possibilités, les fonctionnalités qui sont offertes de base sont suffisamment exhaustives pour que l'on puisse passer l'éponge sur ce défaut. D'autre part, LG Arena n'est certes pas parfait, mais il n'en demeure pas moins truffé de bonnes idées. En vrac, nous avons particulièrement apprécié le transmetteur FM ainsi que l'ergonomie générale du mobile. L'Arena n'aura pas forcément la prétention de rivaliser avec les ténors de la mobilité, mais il ne devrait pas avoir de mal à satisfaire les utilisateurs intermédiaires. Si l'appareil est proposé pour un prix modique en offre de renouvellement ou dans le cadre de la création d'un nouveau forfait, n'hésitez pas.
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