Le nouveau venu met l'accent, comme son nom l'indique, sur une diagonale et donc sur un tarif revus à la baisse.
Si ses prédécesseurs affichaient une honorable définition WVGA quelque soit leur diagonale, le modèle de 3,65 pouces s'en tient quant à lui à une modeste définition HVGA. Il s'en tient au LCD (par opposition à l'OLED).
Il emprunte en revanche le reste de la fiche technique du célèbre smartphone Galaxy S, lancé il y a maintenant plus d'un an à l'automne 2010, et s'articule donc à son tour autour d'un SoC cadencé à 1 GHz assurant le décodage de la vidéo jusqu'en 720p. Bien qu'il soit dépourvu de sortie HDMI et que son écran soit loin d'afficher une telle définition, cette capacité permet potentiellement d'utiliser le même fichier sur son baladeur et sur son ordinateur, sans avoir à le transcoder. Il ne prend malheureusement pas en charge le populaire format MKV d'origine, mais le MP4 et l'AVI. Il est plus doué en musique, avec le FLAC et l'OGG en plus des inévitables MP3 et AAC.
Il offre enfin 8 à 16 Go de mémoire interne, un emplacement pour carte microSDHC (jusqu'à 32 Go), une batterie de 1500 mAh, du Wi-Fi N, du Bluetooth 3.0, un GPS, un compas électronique, un capteur dorsal à 2 millions de pixels, un frontal VGA), et même un écouteur et un microphone, de quoi faire de la voix sur IP. Autrement dit seule l'absence de connectivité GSM et 3G le différencie d'un smartphone.
La « Samsung Galaxy S WiFi 3.6 » exécute d'origine Android 2.3 Gingerbread et dispose de l'Android Market. Il sera commercialisé en France à partir de la mi-décembre au prix public de 150 euros pour 8 Go ou de 180 euros pour 16 Go.