Les rumeurs vont bon train sur les crypto-monnaies depuis de longues années désormais et le Bitcoin, qui alimente ce juteux marché depuis plus de dix ans, ne fait pas exception à la règle.
En cause notamment, la mystérieuse identité de son supposé créateur, qui ne cesse de faire planer le doute sur son origine.
Et si la CIA était derrière le Bitcoin ?
Les États-Unis font face à de fortes vagues de ransomwares en cette année 2021 (à l'image de celle ayant notamment paralysé Colonial Pipeline en mai dernier), et les crypto-monnaies y sont souvent impliquées. C'est dans ce contexte que le nouveau directeur de la CIA, William J. Burns, a été interrogé à leur propos par le Wall Street Journal lors de son CEO Summit lundi dernier.
« Les crypto-monnaies pourraient avoir un impact énorme sur tout, y compris les attaques de ransomwares, car l'un des moyens de lutter contre ces attaques est de pouvoir accéder aux réseaux financiers utilisés par tant de ces réseaux criminels. »
Burns a donc admis un intérêt prononcé de l'agence américaine pour les crypto-monnaies, et ses déclarations ont suffi à raviver une rumeur des plus curieuses : le Bitcoin serait en réalité l'œuvre de la CIA. Il faut dire que l'origine du Bitcoin a tout du mythe, ou presque, faute de pouvoir concrètement mettre la main sur son créateur supposé, Satoshi Nakamoto, qui a d'ailleurs fait l'objet d'une mini-série sur Arte dernièrement.
La CIA en tout cas très impliquée dans les crypto
Il n'en fallait pas plus pour enflammer Twitter, notamment au fil d'un thread lancé par un tweet du blog ZeroHedge, apparemment versé, selon Vice, dans les théories apocalyptiques. Les réponses oscillent entre le premier et le second degré, et démontrent en tout cas l'intérêt toujours renouvelé pour le Bitcoin, dont le cours s'établit ce jour à 48 776 dollars.
Ce qui est certain, c'est que la CIA ne prend pas à la légère les enjeux liés aux crypto-monnaies, qu'elle étudie de près depuis quelques années. William J. Burns, fraîchement nommé à la tête de l'agence le 11 janvier, affirme ainsi s'inscrire dans la lignée de sa prédécesseure, Gina Haspel, directrice sous l'administration Trump.
Source : Vice