Après la chine, BYD souhaite conquérir le marché européen.
Pour cela, la société chinoise pourrait prochainement construire sa propre usine en Europe.
BYD veut ses propres usines en Europe
En fin d'année dernière, le constructeur chinois BYD (pour Build Your Dreams) profitait du Mondial de l'Automobile pour officialiser l'arrivée en Europe de sa Seal. Une berline 100 % électrique, aux faux airs de Tesla Model 3, et affichée à un peu plus de 30 000 dollars sur sa terre natale.
Dans le courant de l'année 2022, BYD a écoulé un peu plus de 1,85 million de véhicules, et en Chine, le constructeur devance très nettement un certain Tesla. Évidemment, le constructeur chinois nourrit désormais de sérieuses ambitions à l'internationale, et cela pourrait notamment passer par l'installation d'une nouvelle usine… en Europe.
Vers une usine BYD en France ?
C'est en effet ce qu'a indiqué un dirigeant de BYD au média Bloomberg. Le groupe chinois pourrait ainsi gérer au mieux la production de ses véhicules destinés au marché européen, ce dernier ciblant la France, mais aussi l'Allemagne, la Suède, la Norvège, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni. Reste à savoir quel pays saura s'attirer les faveurs de BYD.
Outre les véhicules, BYD gère également la fabrication de batteries et de semi-conducteurs, avec, là encore, une volonté d'étendre ses activités hors de Chine. Selon la présidente de BYD, Stella Li : « Nous ne nous concentrons pas sur les installations d'entreprises déjà existantes. Nous réalisons des études de faisabilité afin de déterminer nos projets pour l'avenir. Par exemple, si nous nous installons dans cette région, quelle est la meilleure solution ? ».
La firme chinoise estime que la Chine et l'Europe seront, à court terme, largement dominatrices sur le marché de la voiture électrique, loin devant les États-Unis et l'Inflation Reduction Act, loi mise en place par Joe Biden, visant (entre autres) à limiter la dépendance du pays à l'égard des produits chinois.
Une initiative qui ne va pas aider les États-Unis à être compétitifs dans la course aux véhicules électriques ni même à aider les Américains à profiter de « la meilleure technologie, la plus innovante » selon Stella Li. Nous voilà prévenus.
Source : Electrek