Successeur du vieillissant BIOS, l'UEFI est lui aussi en charge, entre autres, d'initialiser les différents composants au démarrage de l'ordinateur. Lors d'un redémarrage, ces composants sont déjà en fonction et l'UEFI saute cette étape pour charger directement le secteur de démarrage du système d'exploitation (bootloader), empêchant par conséquent d'accéder au menu de paramétrage, qu'on appelle communément le BIOS.
Pour résoudre cette problématique, l'UEFI 2.3.1C permet au système d'exploitation de communiquer avec le BIOS, au travers d'une nouvelle variable « indications de l'OS », permettant par exemple d'invoquer le menu, et potentiellement un réglage spécifique, lors du redémarrage.
Notons que Windows 8 prévoit déjà une procédure similaire pour le menu du bootloader, qu'on appelle jusqu'à présent par le biais de la touche F8 et qui permet par exemple d'accéder à la fonction de restauration système.
L'UEFI 2.3.1C inaugure également un mécanisme facultatif facilitant l'installation de systèmes d'exploitation open source ne disposant pas d'une clé Secure Boot, que seuls Canonical et Red Hat, éditeurs d'Ubuntu et de Fedora, peuvent s'offrir. Le risque qu'un fabricant de carte mère ou qu'un assembleur d'ordinateur n'implémente pas cette fonction, et qu'il empêche ainsi l'installation de certains OS, n'est toutefois pas écarté.