Après être resté deux ans chez Facebook, Palmer Luckey a annoncé son intention de quitter le réseau social et ses équipes. Il avait déjà été mis à l'écart en 2016.
Palmer Luckey : du succès sur Kickstarter à la chute chez Facebook
L'histoire de Palmer Luckey aurait pu être une success-story comme il en existe beaucoup dans la Silicon Valley : en 2012, il lance une campagne de crowdfunding sur Kickstarter pour lancer Oculus Rift et relancer la réalité virtuelle. Il lève 2,5 millions de dollars sur le site, puis 90 millions auprès d'autres investisseurs. Le projet avance et finit dans le collimateur de Mark Zuckerberg, assoiffé de rachats, qui lui propos 2 milliards de dollars pour l'entreprise.Palmer Luckey accepte et s'attire les critiques de ses premiers soutiens : ils ne s'attendaient pas à ce que l'entreprise qu'ils ont financée se retrouve entre les mains de Facebook. Puis, tout s'accélère en 2016 et 2017 : Palmer Luckey est accusé, lors de la campagne présidentielle américaine de 2016, de soutenir Donald Trump en participant à des actions de dénigrement et de "troll" anti-Clinton.
Le départ après un gros procès perdu par Oculus
Cette campagne anti-Clinton avait déjà compliqué la position de Palmer Luckey chez Facebook, mais en février 2017, c'est Oculus qui est au centre de tous les regards. Luckey a été reconnu coupable de violation d'un accord de confidentialité signé entre Oculus et ZniMax, quelques mois avant le rachat d'Oculus par Facebook. Palmer Luckey a été condamné à verser 50 millions de dollars de dommages et intérêts à ZeniMax, Facebook écope de 300 millions d'amende. Facebook n'aurait semble-t-il pas été informé de cet accord.Voilà qui pourrait avoir contraint Palmer Luckey à quitter le réseau social, bien que l'on sache pas s'il s'agit d'une démission ou d'un licenciement ; il a probablement été gentiment poussé vers la sortie. Oculus Rift, est, elle, dirigée par Hugo Barra, ex-Google et Xiaomi, depuis janvier 2017.